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Rules ; Lewis
Lun 15 Avr - 0:37
Cody Diaz
Cody Diaz
Manu Rios
166
06/04/2019
victime de cupidon

 


Prenons ce moment et faisons en quelque chose d'exceptionnel. Transformons cet instant en souvenir, le meilleur que nous aurons toi et moi.  

Une limousine noire s’arrête à ta hauteur sur le trottoir et tu lèves les yeux au ciel quand un grand métisse sort pour venir te parler l’œil sévère. Tatouage tout le long de sa nuque et sur les poings tu vois qu’il se crispe pour ne pas imploser de colère.  Tu souris, écrase ta cigarette dans le cendrier de l’entrée de la boite de nuit et réajuste ta robe qui est montée un peu trop haut sur tes cuisses. La vitre avant se baisse et ton chauffeur, l’air désespéré te regarde de haut en bas. « Mademoiselle Rory, ça fait des heures qu’on vous cherche. » il soupire et toi tu laisses échapper un rire qui contracte un peu plus les muscles de l’armoire à glace. « Vous avez encore éteins votre téléphone ? » tu sors le combiné de ton décolleté et le secoue devant le visage impassible de Luis qui soupire avant de sourire. « le jeu est bien plus drôle si l’on ne triche pas Luis. » il lève les yeux aux ciel et t’indique de monter à l’arrière avant de remonter la vitre teintée du véhicule. Le gorille habillé tout de noir ouvre la porte arrière et t’indique de monter, tu lui offre ton plus grand sourire avant de t’installer sur la banquette en cuir. Il prend place en face de toi, silencieux, impassible mais tu lis dans son regard qu’il se méfie de ce que tu pourrais faire. Le simple fait de réajuster ton décolleté lui fait tourner le regard. Encore un peureux. Tu sais que ce n’est pas lui qui a trouvé la boite de nuit où tu as passé une grande partie de la nuit à t’alcooliser mais ton chauffeur, ami et confident : Luis. Peut-être la seule personne en qui tu as réellement confiance, la seule personne à qui tu confies tout. Mexicain d’une soixantaine d’années, le visage commençant à se marquer et ses cheveux noir grisonnant, cela fait des années qu’il travail pour ta famille. Malgré son âge qui commence à s’avancer, ton père place toute sa confiance en lui pour te surveiller. Il te connait par cœur mais laisse encore tes gardes du corps s’aventurer au jeu de te retrouver dans tes fugues nocturnes.

La voiture se gare dans l’allée de l’immense villa dans laquelle vous vivez à deux et quelques associés comme les appelle ton géniteur qui viennent et partent. Ils sont rares à connaître l’adresse exacte de chez vous dût à la paranoïa conséquente de ton père. Effrayé à l’idée qu’il puisse t’arriver quelque chose ; ils sont triés sur le volet ceux qui savent exactement où vous trouver. Précaution prise, au milieu d’un millier d’autres. Comme l’obligation d’avoir toujours un garde du corps avec toi, d’avoir un traceur sur ton portable ou celle que tu ne peux ramener personne ici sans autorisation malgré tes 23 ans. Comme toujours quatre armoires à glace attendent devant la porte principale de la maison ‘au cas où’ et n’oses pas te jeter un regard, persuadé que ce dernier pourrait les changer en pierre ou pire, leur attirer un peu trop d’intérêt aux yeux de ton père. Tu pousses la porte d’entrée et c’est la bonne qui arrive presque en courant pour récupérer ton manteau et t’indiquer que ton père t’attend. Il a été mit au courant de ta fugue comme toujours. Il sait toujours tout. Tu pousses la porte de son bureau la tête haute, contrairement à la plupart de ceux qui entre ici. « Rory… » il soupire en se massant l’arrête du nez. Il prend cet air doux qu’il ne prend avec personne d’autre que toi, il prend ce regard tendre qu’il ne prend jamais que quand tu es là. « Ce garde du corps ? » mais sa voix reste aussi dure et brute quand il parle, grave et rocailleuse. Tu hausses de nouveau les épaules et ses yeux roulent avant qu’un souffle s’échappe de ses lippes. « Pitoyable. Trouve en un meilleur. » il semble s’agacer de ce jeu qui tu as instauré avec toi-même. Lasser tous ceux qui sont censé s’occuper de toi, un par un. Tu aimes tester leurs faiblesses, tester leurs mental. Tu te lasses trop vite, tu gagnes trop vite. Un battement de cil réussit à leur faire détourner le regard, une langue passée distraitement sur tes lèvres les font blêmir. La peur de trop te regarder, de se faire surprendre à le faire. « Je ne sais plus quoi faire… quel genre de personne dois-je te trouver pour que tu acceptes de ne pas lui fausser compagnie. » tu réfléchis quelques secondes. « Quelqu’un de jeune, et qui parle contrairement à tout ce que tu trouves. Qui n'aura pas peur de me regarder dans les yeux de crainte que tu ne le coule dans un mur. » Il rit et te donne l’autorisation de quitter la pièce.

---

C’est la bonne qui vient te chercher pendant ton petit déjeuner pour que tu ailles dans le bureau de ton père. Peignoir de satin négligemment ouvert sur la nuisette blanche que tu portes, tu pousses la porte du bureau qu’il ne quitte pratiquement jamais. Il est assis là, derrière le meuble en chêne massif, son éternel regard noir qui s’illumine quand tu rentres dans la pièce. A côté de lui, son garde du corps et de l’autre l’antipode de tout ce qui gravite habituellement dans cette maison. Il n’a ni la carrure, ni l’attitude des chiens de gardes qui occupent les lieux habituellement. Il fait la moitié, si ce n’est pas un tiers de l’un d’entre eux. Ton père se racle la gorge pour que tu lui adresses toute ton attention. « je vais partir quelques jours. Et je t’ai trouvé une nouvelle personne pour te surveiller. En espérant que tu ne le rendes pas dingue comme les autres. » Il sourit, tape avec le plat de ses mains sur la table. « Je pars d’ici deux heures, tente de te comporter correctement Rory. Et toi, ne la laisse pas échapper à ta vigilance. » Sa voix se fait encore plus sèche, plus dure. Il t’embrasse le front avant de sortir de la pièce.

Vous restez là, tous les deux planté quelques secondes jusqu’à ce que vos regards se croisent enfin. Les autres ont dût lui dire où il devait regarder car tu vois dans ses yeux qu’il se concentre pour ne pas s’attirer d’ennuis. « c'est toi qui va t'occuper de moi maintenant? » tu lâches enfin de ta voix cristalline. « On va s’amuser alors… ton prénom c’est ? » réalisant que ton père ne te l’a pas donné.

© Frimelda, sur une proposition de © Blork


Dernière édition par Rory Callaway le Jeu 9 Mai - 21:25, édité 6 fois
Re: Rules ; Lewis
Sam 20 Avr - 21:00
Liam Diaz
Liam Diaz
Froy G ©jsp
403
06/03/2019
victime de cupidon
I'd rather be broke in jail than be dead and rich
Vanité
SPASMES ENTRE SES LÈVRES EMPOISONNÉES

L'entre putride, moisie d'une cave fleurissante de miasmes étouffants. L'air lourd de la cave pleine d'immondices, les yeux rivés sur ton livre , l'air féroce accroché au visage tu baisses les yeux vers l'homme sanguinolent à tes pieds, agitant distraitement le pied devant son visage,  fredonnant les airs d'une musique inconnu, imaginaire, les yeux dévorant les vers qui défilent sur les pages blanches de ton recueil. Il geint d'une voix gutturale semblant sortir des tréfonds de l'enfer, faisant à peine vrillé ton âme guerrière, habitué que tu es des repaires asphyxiants , loin des regards innocents des badauds. Là, sous des couches de terre et de béton, tu jettes le pieds contre son visage déjà enflé de l'homme qui hurle, le repoussant machinalement vers le mur. « -Si tu veux sortir d'ici, Andres, t'as juste à m'dire où se trouve le fric. » Le ton est calme, maitrisé. À peine menaçant, même. Tu te remets immédiatement à chantonner, baissant les yeux de nouveau vers ton livre.  Tu fronces le nez lorsque l'odeur de sang séché s'y incruste, chatouillent tes narines et brûle ta trachée. L'odeur du sang, partout ici. Dans les murs de pierre brut, dans le sol en béton ciré dégueulasse, immonde, humide et sale, dans le siége sur lequel tu es assis. Non. Pas l'odeur du sang. L'odeur de la mort. De cadavre en décomposition, une odeur à gerbé qui te prends jusque dans les tripes, tu inspires à plein poumons, bruyamment. « -Tu sens cette odeur, Andres ? » Le son de ton rire sardonique se repend et s'éclate sur les murs épais de votre abris.  Loin, si loin de toutes les âmes de cette ville. Aucuns témoins pour le sauver. Pas de héros, pas de flics non plus. Personne sauf toi à qui imploré la pitié que tu n'as plus depuis des années. Tu souris, largement, les lèvres qui se retroussent  dans une mine démoniaque, les yeux roulant vers la carcasse amaigrie de l'homme. « -C'est l'odeur de la mort. C'est toi qui pue comme ça. » Ta voix se fait basse. Roucoulante et doucereuse. Ce n'est pas une menace, non. C'est pas une menace, parce que tu le sais. Il finira par mourir s'il te résiste. Sous les coups et la torture. T'es pas de ceux à qui l'ont peut tirer quelconque merci. Tu n'offres plus de pitié à personne, poète déchiré, déchirant ,des temps modernes, tu écrirais les vers qui emplissent ton carnets avec le sang de tes victimes si tu n'avais pas tant de morale.  Et puis tu vois, ça te plait de clamer des mots plus beaux que toi, d'en faire des hymnes à la beauté, des odes à l'amour, respirant l'odeur putride des être que tu n'as aucune peine à déchiqueté sous tes doigts criminels. Non. Tu n'as aucune peine. Le monde glisses, léger sous la violence, tu ne craint pas les remontrances infernales, tu connais ta place dans le monde. Dans celui d’après aussi. Non, tu ne vises pas de place au paradis. Dieu n'est pas trop du style à pardonné les créatures égarées comme toi. Alors, voilà. Tu cherches les bonnes grâces du diable.

« -L'boss veut te voir. » La voix s’élève, te sors de ta lecture et à la vue du visage contrit de l'autre gorille costumé, tu comprends que tu pourrais bien t'être attiré des ennuis. Tu te lève, las et il s'approche de toi, la mine compatissante, tapant sur ton épaule il ne jette même pas un regard à l'homme recroquevillé , nu, trempé, dans un coin  de la cave glacé dans laquelle vous vous trouvez, c'est toi qu'il regarde. Toi qu'il détaille en mordant sa lèvre d'un air confus et tu roules des yeux. Il fait bien deux fois ta taille, pourtant t'es pas impressionné, nan. T'as pas peur des gorilles qui t'entourent. Au contraire.  T'as pas peur de leurs gros muscles, tu te sais plus malin. Et sans doute plus hystérique, aussi. « -Écoutes, Cha... L'boss... Hm... Il va te proposer un truc. S'un taff vraiment vraiment bien payer. J'le sais parce que j'l'ai fais avant toi, ce boulot. Mais quoi qu'il dise. Peu importe combien il te proposes.... Dis-lui non. Conseil d'ami. Même si c'est mieux que bien payer. Dis-lui non. » Tu fronce un sourcil, l'air curieux et tu hausses les épaules. « -Dangereux ou pas, j'accepte tout les contrats, tu l'sais. » Tu dis simplement et il te fait non de la tête. « -C'est une calamité! Celui avant toi... » Tu roules de nouveau les yeux et lui tapes les épaules . « -T’inquiètes pas, va. T'passeras le bonjour à sa femme. Il veut pas parler d'lui-même. » Tu ricanes, fondant les iris dans celles terrifiées de l'homme qui se recroqueville plus encore, portant ses genoux à sa poitrine. Il se mets à supplier ,gémissant bruyamment des supplications inutiles que tu n'entends déjà plus lorsque tu te tournes et que tu prends les escaliers menant à la sortie de la cave,,  une petite maison de ville vide. Classique. Tu te diriges vers la cuisine pour faire une toilette, retirant le sang incrusté dans tes bagues , sur tes jointures, tu lèves les yeux vers le miroir pour te recoiffé et tu sors dans la rue, la berline noire qui t'attends devant le portail de la baraque en dis long.

Et lorsque tu entres, l'homme te fait un sourire étrange. « -Charlie..Charlie ! Je peux compter sur toi, n'est-ce pas ? » Il a le regard étrangement tendre et toujours aussi nonchalant, tu hoches doucement la tête. C'est pas qu'il te fais peur, cet homme. Mais, tu sais bien qu'avec ce genre d'individu, il ne vaut mieux pas trop rigoler. Alors voilà. Quand il est là, tu parles peu. Tu te cantonnes au nécessaire. « -Bien sûr m'sieur Callaway. Tant qu'vous payez cash, j'suis à vot' service. » Sourire de circonstance et c'est tout. Tu lèves les yeux vers lui et il a l'air si étrangement doux aujourd'hui que tu comprends que ce qu'il va te demander, c'est vraiment pas une mission évidente quand il te dit : « -Ça fait plusieurs années qu'on travail ensemble. J'ai confiance en toi. » Ça pue, cette histoire. Ça pue assez pour que tu reconsidère les paroles de Sergio.  Tu hoches pourtant la tête, d'un signe de remerciement sans oser l'ouvrir. T'attends ta sentence. « -J'ai besoin d'un homme comme toi pour  faire la garde rapproché de ma fille. Je t'offre 400 dollars par jours. » Tu fronces un sourcil. Comptes ce que pourrait te rapporter une semaine et t'inspires longuement. Où est le piège ? Tu le sens, au fond de toi. Tu le sens que t'es en train de t'embarqué dans un truc vraiment louche. La voiture démarre et toi tu hoche de nouveau la tête en silence. « -J'sais pas trop m'sieur Callaway... C'est que j'suis pas très... » Il lève l'oeil froid sur toi , son regard de serpent qui te sondes de tout ton être et tu comprends qu'en fait, ce n'est que l'illusion de choix, que tu as. Putain. Dans quoi tu t'es encore embarqué ? « -Je t'aime bien mon p'tit. J'aime bien, t'es respectueux. Je sais que tu manqueras pas de respect à ma fille. Pas vrai ?  » La menace déguisée ne t'échappes pas. Tu tiques un peu, sur la notion de respect. Parce qu’après tout, qui manquerait de respect à une gamine ? « -Vous inquiétez pas m'sieur Callaway. »

L
a voiture s'arrête devant une grande villa que tu rêverais même pas de pouvoir t’offrir. T'aurais rien à foutre de tout cet espace. T'aurais rien à foutre d'une piscine, d'une terrasse ou d'un garde du corps de chaque côté de ta porte. T'es pas un gangster même si t'en as la cruauté. T'es ce genre de créature un peu hors du temps. Hors du monde, t'es loin, loin de tout les autres. Entre deux mondes sans jamais y vivre vraiment, tu t'es jamais senti acteur dans ce monde-là. T'as pas de désirs de conquêtes ou de pouvoir. Et tu frappes comme tu vendrais des hamburger dans un fast food. C'est qu'un boulot alimentaire. T'es pas là par passion du crime. C'est pas ta vocation première. Pourtant, c'est bien toi assis sur le cuir de la voiture trop chère, c'est bien toi qui passe les portes de cette villa qui doit coûter des millions de dollars d'argent aussi crade que ton âme souillées par tes poings vengeurs.  Violence abyssale, l'âme légère, tu te glisses dans les entres de ton enfer, entre dans le bureau du diable où il s'installe, aboyant sur la bonne pour faire venir sa fille. Tu t'attends à une gamine, mais c'est une jeune femme de presque ton âge aux cheveux roses qui entre. Au regard de son père, tu comprends vite ce qu'il voulait dire par « respect », immédiatement, tu tournes le regard. Même pas le temps d'identifié son visage, tu comprends pourquoi ont t'as dis de refuser. Voilà. Voilà la calamité dont il te parlait plus tôt.  « je vais partir quelques jours. Et je t’ai trouvé une nouvelle personne pour te surveiller. En espérant que tu ne le rendes pas dingue comme les autres. »  M. Callaway te montre du menton et d'un geste mécanique, tu fais un signe de la tête pour la saluer. Rien de plus. T'es pas là pour parler et c'est tant mieux.  T'étais clairement pas certain de savoir comment t'occupé d'une ado en crise.  T'es plutôt du style tranquille alors tu te dis qu'au final, tant que t'essaie pas de baiser sa fille, il essaiera pas de te buter.  « Je pars d’ici deux heures, tente de te comporter correctement Rory. Et toi, ne la laisse pas échapper à ta vigilance. » Il se tourne vers toi l'air trop sérieux et tu souris poliment. « -Pas de problèmes M'sieur Callaway. » Il quitte le bureau et tu te tournes vers elle, prends le temps de détailler son visage pour être certain de t'en souvenir.

« c'est toi qui va t'occuper de moi maintenant? »La phrase te brûle le bras. Elle te serre le cœur et tu fronce les sourcils, baissant les yeux vers ton avant bras tatoué des mains de Dieu, tu glisse la paume pour recouvrir ta phrase. La tienne. Sans vraiment réalisé qu'elle vient de la prononcé. Sans réalisé non plus ce que ça implique, nerveusement, tu grattes. Tu grattes. Et tu grattes encore la chaire encrée. « - C'est toi la calamité ? » Tu réponds, un peu hébété. Et si tu ne semble pas vraiment réaliser ce qui vous arrive, elle non plus, ne réalise pas. « On va s’amuser alors… ton prénom c’est ? » Elle dit, en souriant.  Et ça te frappe à ce moment-là. Alors c'est elle ? C'est elle ton âme-liée ? C'est avec elle que t'es censé être ? C'est elle , le second morceau perdu de ton âme ? Tu sais pas vraiment si t'es déçu. Mais ce qui est certain, c'est que t'es pas l'homme le plus heureux. Tu te demande si Dieu n'a pas fait une erreur quelque part, tu te penches vers elle, attrape son poignet et glisse un doigt contre son peignoir pour le soulevé sur son bras, tu y lis la phrase que tu viens de pronocé et tu manques de t'étrangler. « -Putain... » Tu souffles en relâchant immédiatement son bras, soulevant la manche de ta chemise pour observer ta propre phrase espérant étrangement qu'elle se soit effacée... Ou changer dans la seconde.  Pas possible. Pas possible. C'est.... Une blague du destin, pas vrai ? Pas vrai?! « -Alors... C'est vraiment toi ? » C'est trop étrange. Trop étrange. Tu soupire en te grattant la tête. Tu comprends plus rien d'un coup. Plus rien du tout.  « -Charlie. » Tu lance, répondant bien tardivement à sa question première. Tu tu t'agites. Tu fais les cent pas. Tu te demandes ce que ça va donner, tout ça. Une fille qui fait pas parti de ton monde. A qui t'as rien à apprendre. Et de qui t'as rien à apprendre. Ce qui est certain c'est qu'elle ,elle a rien à faire avec un gars comme toi. Tu te laisses retomber sur ta chaise. « -Putaiiiiiin....»  

(c) DΛNDELION
Re: Rules ; Lewis
Jeu 9 Mai - 21:23
Cody Diaz
Cody Diaz
Manu Rios
166
06/04/2019
victime de cupidon

 


Prenons ce moment et faisons en quelque chose d'exceptionnel. Transformons cet instant en souvenir, le meilleur que nous aurons toi et moi.  

Tu ne sais plus vraiment quand a commencé cette mauvaise habitude, ce jeu un peu puéril de vouloir à tout prix échapper à tous les gardes du corps que pourrait te trouver ton père. Et inlassablement tu t’enfuies dès qu’ils ont le dos tourné, dès qu’ils posent leur regard ailleurs pour t’envoler à d’autres jeux plus amusants. Et chaque fois, ils finissent par abandonner, par se lasser du jeu du chat et de la souris, par te laisser gagner un peu trop facilement. Et le suivant est persuadé de tenir le rythme quelques jours avant d’abandonner aussi lamentablement que les autres. C’est qu’ils ne sont peut-être pas faits pour ça, ou simplement plus compétent à écraser des visages contre le bitume. Et toi tu cherches, juste inlassablement celui qui saura te tenir tête sans tenir compte de ce qui pourrait lui arriver, celui qui n’a pas peur de ton père, peur de ton nom. Qui saurait aussi oublier quelques secondes qui tu es. Où l’inquiétude qui plane sur eux quand ils pensent a ton géniteurs. Mais tu les vois tous défiler, tu les regarde inlassablement et ils se ressemblent tous en tout point. Sauf lui. Il ne ressemble pas aux autres, ils ne ressemblent pas aux gorilles habituels ; et dans le fond tu espères qu’il sera un peu moins qu’un simple pantin qui exécute les ordres comme on lui demande. Ceux l’à t’agace, ceux là t’énerve au plus haut point. Il parait presque gringalet à côté des précédent et tu as l’impression que n’importe lequel de ses prédécesseurs pourrait presque lui faire exploser le crane entre ses mains comme un œuf. Tu ne l’as jamais vu dans l’entourage de ton père, pourtant, tu sais qu’il ne laisserait personne venir ici s’il ne pouvait pas placer une confiance aveugle en lui. et encore moins quelqu’un qu’il ne connait pas parfaitement  avec toi. il a trop peur que tu échappes à cette surveillance qu’il maintient autour de toi, il veut être certain des personnes qui t’entoure.

Car tu n’as fait que lui reprocher ces dernières années de n’avoir jamais su mettre en sécurité sa propre famille, alors il s’assure que tu te trompe jusqu’au bout. Il s’assure que toutes les infimes parties de toi ne pourront être effleuré ne serait-ce que par un danger. Et tu sais, qu’égoïstement, tu lui rappelle sans cesse son erreur pour palier a ta propre douleur. Mais comme toujours, il ne dit rien, il reste sculptural, a te regarder de son air si impassible, si froid. Et il subit. En silence. Sans jamais baisser son regard du tiens.

Et tu te demandes si ce n’est pas pour ça que ton père s’est tourné vers lui cette fois ci. Et tu te demandes, s’il sera vraiment à la hauteur, s’il arrivera à faire passer tes envies de te jeter dans les ennuis. Et tu l’observes de haut en bas alors que ton père quitte la pièce en te lançant son regard qui te demande de ne pas faire n’importe quoi le temps qu’il s’absente. Tu lui réponds de ton éternel sourire et il lève les yeux au ciel avant de disparaitre suivit par ses gardes du corps.

« - C'est toi la calamité ? » et ta peau te brûle, elle te brûle si vivacement que par reflexe tu poses ta main sur ton tatouage au bras. Et tu restes là à le fixer en tentant de garder un peu de ta contenance face à cette douleur si vive qui envahit ta peau. Et tu sers un peu plus ta chaire qui s’enflamme sous tes doigts. Essayant d’ignorer le signe que t’envoie l’univers. Pourtant tu sais ce que cette chaleur qui émane sous la manche de ton peignoir signifie. Tu sais qu’il est l’autre partie de toi, qu’involontairement vos destins sont liés de quelque façon que cela puisse être. Tu sais qu’il est cette autre partie de toi. Ton âme liée. « -Putain... » il souffle en attrapant toi poignet dans ses doigts. et quelques secondes plus tard tu réalise vraiment tout ce que cela implique. Tout cette tournure que prend cette rencontre. Et tu le laisse s’exciter étrangement, paniquer peut-être en soulevant sa chemise pour voir la phrase que tu as prononcé s’afficher sur son corps. « -Alors... C'est vraiment toi ? » Oui. C’est toi. Enfin tu crois. Enfin oui. Les signes le montrent et tu te demande pourquoi lui, pourquoi aujourd’hui ? « -Charlie. » Il dit enfin avant de se remettre à faire les cent pas et toi, tu restes planter là sans trop savoir quoi faire. Quoi dire. Sans savoir ce qu’il convient de faire dans ces moments-là. Il se laisse enfin tomber sur une chaise. « -Putaiiiiiin....» et toi tu le regarde encore un peu perdue dans cette situation.

Et tu finis par te réajuster ton peignoir un peu maladroitement sur ton bras en cherchant tes mots. Et doucement tu te laisses tomber sur le sol du bureau en essayant de faire les liens dans ta tête, en essayant de voir tout ce que cela va impliquer dans cette vie, dans cette relation. Tu n’as qu’une certitude. Charlie est ton double. Celui qui complètera ta vie d’une façon ou d’une autre. Celui avec qui tu ne peux pas vivre. Car s’il lui arrive quelque chose, a toi aussi. Et quelque part c’est peut-être une bonne nouvelle pour lui. « toi et moi… on est liés n’est-ce pas ? » tu finis par demander, d’une voix tremblante, un peu faible.

Et la marque sur ton bras perd enfin cette sensation d’inflammation et tu regardes Charlie, prenant le temps de le détailler un peu. Prenant le temps de regarder son air perdu, son regard qui cherche une solution a cette situation et toi, tu ne sais pas trop quoi lui dire. Ça t’a toujours échappé cette notion d’âme lié, ça t’a toujours paru un peu abstrait. Tes parents se sont rencontrés alors qu’ils n’étaient pas liés, et ils se sont aimés, enfin tu crois. Et autour de toi, tu n’as jamais vraiment fait attention à ce genre de choses. et tu réalises tout ce que cela implique, que vos vies dépendent de celle de l’autre. « ça va aller. » tu dis finalement avant de reprendre ton sérieux et de te remettre sur tes pieds. « ça va bien se passer. Allé viens. Je vais te faire visiter cette maison, avant que tu ne deviennes fou. »


© Frimelda, sur une proposition de © Blork
Re: Rules ; Lewis
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