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Just another party ; Tylor
Dim 5 Mai - 0:01
Jessie Anderson
Jessie Anderson
Meredith Mickelson
192
03/05/2019
victime de cupidon

   


On se rencontre ce soir, pour marquer le début de notre histoire. Pour se perdre dans le temps, toi et moi. au milieu du tumulte nous nous échangeons ce premier regard qui va tout changer.


Assise au milieu de la pièce, l’air un peu perdue tu cherches encore ta place au milieu de ces gens. Tu n’as jamais été le genre de personne a fréquenter des fêtes, déjà à la fac ce n’était pas vraiment ça car pendant deux ans tu n’avais pas l’âge de sortir et de boire comme tes camarades et au lycée encore moins. Tu étais le genre de fille que l’on invite pour parier sur si elle va venir ou non, sur la tenue qu’elle portera ou juste pour le plaisir de lui dire qu’elle n’était pas si intelligente que ça puisqu’elle avait pris cette invitation au sérieux. Tu t’es toujours sentie de trop ou bien, peu à ta place dans ce genre d’ambiance. Très loin des préoccupations classiques des gens de ton âge et encore moins avec la vie classique de ces gens-là. Quant à l’adolescence, la fête était l’occasion des premiers émois, des premières histoires sans lendemain, toi tu n’y voyais pas grand intérêt. La vérité est que ça n’a pas réellement changé. Et le tambourinement tonitruant des basses sous tes pieds te rappelle à chaque battement que tu es là sans trop savoir pourquoi.

Jamais une grande adepte des fêtes si bien, que là, perdue au milieu de la foule ton verre à la main tu cherches Star du regard mais il est introuvable. Il s’est sans doute trouvé de la charmante compagnie comme il sait si bien le faire. Tu aimerais parfois, savoir t’adonner à ce genre de divertissement qui semble si classique pour les autres. Sans doute pour ça, que tu te perds dans les soirées et les beuveries. Tu n’as jamais été une grande consommatrice d’alcool, rapidement enivrée et détestant la sensation d’être ivre et le sexe. Le sexe, grands soucis de ta vie n’a jamais été ce qui aurait pu t’attirer dans ce genre d’endroit. Trouver une relation fugace, participer à l’échange hardant de baisers passionnés dans un coin de chambre, toutes ces choses qui t’ont toujours dépassé. Tu ne serais jamais venu là de toi-même, mais ton meilleur ami a insisté. Tu ne sais pas trop pour quelle raison mais il tient à ce que tu sortes plus, profite de la folie de la nuit avec lui. Et malgré ton non-intérêt pour ce genre d’endroit, tu te dis que ça ne pourra jamais être pire que le club échangiste où il t’avait trainé quelques années auparavant. Assise sur le bord du canapé de cette appartement dont tu ne connais même pas le propriétaire tu essayes de te ne pas te retrouver à participer contre ton gré à l’échange de bave du couple à côté de toi.
Jambes croisées, et verre à la main tu te perds à la contemplation des gens autour de toi, qui semble si bien se mouvoir dans ce genre d’ambiance. Ils dansent, rigolent, se draguent les uns les autres pour finir par partager la froideur de draps froissés le temps d’une nuit. Tu as demandé plus d’une fois l’intérêt de tout ça, de ces jeux de séductions et même l’intérêt du sexe pour une nuit. Et malgré les explications, de ton expert de meilleur ami en la matière, le principe t’échappe toujours. C’est peut-être aussi pour ça, que ta vie sociale a toujours été compliquée. A passer pour la fille bizarre de service.

--

« c’est toi la chelou ? » Il te dévisage de haut en bas, sa chemise a moitié ouverte, la sueur perlant sur sa tempe d’avoir trop dansé ou rit. Il te dévisage de nouveau, enivré par l’alcool. Tu regrettes déjà d’être venue à cette fête. C’est au moins le troisième qui vient te parler ce soir et tu sais déjà ce qu’il va te dire. Répétition incessante de ces garçons qui viennent parader devant toi en essayant de te convaincre que ta sexualité qui leur échappe est juste un souci de performance. Il bombe le torse un peu comme un coq qui voudrait se montrer plus plumé que les autres et commence à te faire ces grands sourires un peu cons. « Parait que tu baise pas ? » tu hausse les épaules, estimant que la réponse lui suffira, il ne vient pas réellement poser une question. Il vient juste affirmer ça en espérant pouvoir être celui qui fera apprécier le sexe a Lynn Anderson, la frigide. Il s’assied a côté de toi et passe son bras autour de tes épaule pour te susurrer des mots de son haleine alcoolisé à l’oreille. « ça c’est parce que tu connais pas le vrai plaisir ma belle. Après moi tu seras accro. » tu roules des yeux, exaspéré par cette phrase que tu as déjà entendu trop de fois pour une seule et même soirée. « Non merci c’est bon. » tu te lèves, préférant quitter l’endroit. Dans ton dos son rire se fait entendre. « Dommage, t’as vraiment un super cul » accompagné de celui de tous ses amis. Tu crispes les poings, sert les dents pour sortir de là avant de craquer. T’en oublie que tu es venue avec Star. Assise sur le bord du trottoir t’attends juste qu’il réapparaisse pour rentrer. Tu te demande encore ce que tu fou dans ces soirées.

--

Quand tout le monde Le garçon pause sa main sur ta cuisse te prenant sans doute pour l’accoudoir du canapé et tu sursaute avant de manquer de tomber de ce dernier. Tu décide de quitter l’endroit avant de te retrouver au milieu de leurs ébats, un peu trop exhibitionnistes à ton goût. Tu frottes ta jupe, la réajuste avant de chercher le chemin de la cuisine pour reremplir ton verre. Verre plein de bière en main tu te décides à chercher Star, tu n’es pas sûre de réellement vouloir pousser l’une des portes de l’étage alors après avoir constaté qu’il ne se trouve plus au rez-de-chaussée tu te décides a abandonné les recherches, contrainte d’admettre qu’il a disparu avec quelqu’un ou quelqu’une ou peut-être même les deux et qu’il se montrera sans doute quand il sera en manque de préservatif dans ses poches.

Au milieu de la foule tu tente de retrouver un endroit où attendre que cet enfer se termine quand le long de ta cuisse tu sens une main se glisser. D’un sourire sur de lui, les yeux ivres il te regarde un peu de travers en t’adressant un sourire. Tu ne connais pas ce type, qui te dévisage comme si tu pouvais être un morceau de viande tout simplement. Il s’approche de toi, un peu trop près d’ailleurs et tout de suite tu ressens ce malaise qui te touche dès que quelqu’un franchis un peu trop brutalement ton espace personnel. Tu recules d’un pas mais ton dos vient heurter la rampe de l’escalier et tu grimace quand sa main trop entreprenante vient se glisser autour de ta taille. Ça te rappelle un peu trop désagréablement tes soirées d’adolescente où ce genre de geste a toujours eut l’inverse de l’effet escompté sur toi. « Tu ne veux pas monter » il dégage une mèche de ta joue en souriant et tu te contente de hocher la tête négativement avant de te dérober à son étreinte. « je m’en allais. » il fait la moue quand tu te glisses entre les autres invités pour t’échapper à ce contact trop intrusif sur ta peau. « Attends, reviens. »

Perdue au milieu de la foule tu te sens étouffée, perdue au milieu de la chaleur des corps qui ondulent au rythme de la musique. Rapidement le besoin d’air se fait sentir avant de te sentir t’effondrer sur le sol du salon. Tu évite de justesse une fille qui est perdue dans une collé serré freiné pour atteindre l’entrée de la maison. De l’air. De l’air. C’est tout ce que tu demandes. Tu pousses la porte de la maison. Avant de te laisser tomber sur les marches de l’entrée. Le vent frais venant te soulager immédiatement quand il vient frapper tes joues. Tu soupires en passant une main dans tes cheveux. Tu sais que comme ça t’es arrivé une million de fois, tu attendras dehors que le blond réapparaisse et que tu finira par rentrer en te promettant que tu ne ressortira pas.

Dans ton dos, la porte grince pour s’ouvrir. « Star je veux rentrer » persuadée qu’à une heure pareille personne ne songe encore à rentrer chez soi, mise à part toi sans doute. Tu te retourne enfin pour lui parler quand devant toi, ce n’est pas ton meilleur ami mais un brun qui te regarde. « Pardon… je croyais que c’était un ami. » tu souffles un peu désœuvrée. Tu te remet a fixer l’herbe qui s’étend jusqu’au trottoir en espérant qu’il n’est pas venu pour te draguer lui aussi.

© Frimelda, sur une proposition de © Blork
Re: Just another party ; Tylor
Dim 5 Mai - 2:08
Oli Jogia
Oli Jogia
Kian Lawley ©Lumos Solem
151
04/05/2019
victime de cupidon

Quiet down your ego
I wanna see you smile
Even when you think I'm angry
It's true it might take a while
But it's between you and me

Étrange sensation électrisante, parsemant les moindres de tes cellules, les gradins pleins hurlants dans un vacarme tonitruant, galvanisé d'une victoire écrasante scandant vos couleurs, vos chansons, les voix brisées par les longues heures à vous supporté, tu lèves le poings , les traits tirés par le sourire qui lacère ton visage le palpitant agité. Le souffle court et les yeux papillonnants sous les flashs qui s’abattent comme une pluie de lumière sur son visage ruisselant de sueurs. Tu tends plus encore le bras vers la foule, retirant ton casque, libérant ta crinière trempée, de ta seconde main, tu attrapes ton collier pour l'embrasser, hurlant de joie. Les acclamation comme une fête, la tête vidée entièrement par cette victoire qui te rends euphorique au possible. Te voilà. Te voilà à vivre ton rêve de gamin. Celui que tellement d'autres ont fait, mais que toi tu as réalisé. Et pourrais bien avoir la démarche chaloupé des stars de cinéma, tu vois ton noms imprimé sur toutes les premières pages. T'es en pleins dans le succès. Et la vie te souris. C'est toi. C'est toi. Tu es Tylor Banks. L'un des joueurs les mieux classés à la NFL. T'es grand, t'es fort. Et tu restes là, au milieu du stade plein de monde à contempler le monde qu'est un peu le tien ce soir. Tu entends les hurlement, les noms scandés et les pieds qui frappent comme le tonnerre , battant la mesure de leurs chansons célébrants votre victoire. Et c'est la grande mains d'un de tes amis qui s'abat sur ton épaule pour te trainer vers les vestiaires alors qu'à l'intérieur de toi, l'adrénaline bat encore dans tes tempes, dans ton cœur agité.

Ça bat. Ça bat.


Ça s'agite tout autours de toi dans les vestiaires, t'es encore à bout de souffle, tremblant, presque extatique. Ça hurle, ça chante. Et tu entends les grognements gutturaux de ton équipes hurlante. Et ce soir ce n'est pas rien. C'est les Giants que vous avez battus. « -Sûr qu'on remonte dans le classement avec ce score. »  Hurle Tommy, un grand sourire fier aux lèvres auquel tu réponds par un grand sourire. « -T'vas pouvoir filer un peu d'bouffe à ta grognasse rachitique » lui réponds dans rire gras, Francis et toi, t'es toujours là-bas. T'as toujours la tête dans le stade , ça te fait toujours ça. T'as du mal à décroché de ton match. Tu reprends toujours toutes les actions dans ta tête, t'as toujours cette envie de faire mieux . D'être meilleur encore. De jamais rien lâché. Et tu vois , ton rêve, c'est de devenir une légende comme ceux qui t'ont précédés. Tu veux inscrire ton nom au panthéon des plus grands.  Parce que voilà. Tu le sais.  Tu seras personne tant que ton nom est pas inscrit tout en haut d'une liste.  Et ce monde-là permet pas à ceux qui sont seconds d'être sur le podium des légendes. Tu laisseras pas le monde oublier ton nom. Malgré les sacrifices. Malgré les efforts, l’épuisement, et  tout l'aspect vicié de tout ce que t'apportes cette vie. T'es fier et t'es souverain.

- - -

Alors tu te sens un peu le roi, quand t'entres dans cette grande maison où l'ont t'attends pour faire la fête. Tu te sens grand. T'as l'impression de régné sur ton petit peuple quand tout ce qu'on t'offres,  c'est des félicitations, des encouragements.  T'es trop sérieux, trop à hocher la tête quand on te propose un verre, même deux. Un sourire trop délicat et une invitation. T'es bien, t'es beau, t'as de l’argent tatoué sur la gueule  et des airs de tombeur. C’est peut-être la peau mate et tes yeux de vainqueur. Tu dis que c’est trop tôt. Que tu devrais pas célébrer avant le prochain match  on sait jamais tu sais, la défaite peut t’attendre la fois prochaine et regarde les tous ces gens que tu connais pas.  Tu crois qu'ils seront pas là pour te rappeler la défaite ? Ils critiqueront ta façon de jouer et ta façon de courir. Ils te diront que t'as été mauvais et que tu déçois leurs attentes. Et parfois tu te demandes même s'ils attendent pas que ça. Ils auraient peut-être envie de te voir te casser la gueule, de te voir te péter les jambes sous les efforts. Peut-être qu'ils rêvent de te voir échouer pour te rendre un peu plus humain à leurs yeux. Ils voudraient que tu te lèves et que tu tombe. Et ça te rends lucide aussi. Tu sais qu'ils ont tous une idée derrière la tête quand ils te jettent des sourires qu'ils te demandent des photos pour habiller leurs réseaux.  Tu connais la fame et ce qu'elle cache. Tu sais bien. Ça les feraient sans doute marré. Tu le sais. Personne t’aime ici et c’est peut-être pour ça que tu vas te casser avant la fin, avant le début même de la fête.

Ou peut-être même pas. Peut-être qu'ils seront tous là à te faire de beaux sourires comme ce soir. À t'encourager. Parce que tu le sais, ici t'es un peu la bête de foire. Ils ont tous les yeux rivés sur toi et s'ils pouvaient, ils te lanceraient bien les graines pour te voir les bouffer, pour te voir bouger. T'as l'impression d'être dans un zoo, sauf que l'animal à photographié, c'est toi. Alors tu espères que la mascarade s’arrête un peu. Ou que le monde s’arrête pour tous sauf pour toi pour que tu puisses t'en aller et retrouver les tiens. Mais ça plaît aux sponsors que tu sois là. Alors tu t'vends un peu. T’as pas le choix.  Tu donnes tes plus beaux smiles colgate, tu rigole aux blagues qui te plaisent pas et t'as pas le choix que d'être là, de te faire taper dans le dos comme un chien qu'on gratifie de caresses quand il a correctement donner la patte.

Et tu le sais. T'es loin d'être la seule marchandise ce soir.

Mais c’est toi qu’on célèbre alors tu te traînes, tu fais l’effort de papoter avec des gens aux rétines brillantes. Ils te parlent de Brady, de Murray, ils te disent que tu pourrais aller aussi loin, alors tu rigoles gêné. Au fond de toi, t’as cette impression que t’atteindra jamais ces colosses, que t’es trop mauvais. Que tu t’es pas assez entraîné. Pas assez saigné. Surtout que ça te donnes le vertige un peu quand t’imagines que là-dedans y’a sans doute de tes sponsors, actuels et futurs.  Tu voudrais dire que t’es dans ton élément, que t’es habitué à tout ça et puis, de toute façon, c’est ce que tout le monde pense aussi. Que t’as tout le loisir de venir traîner ici, qu’en plus tu dois être riche à crever. Et ils t'imaginent tous dans les lits des top-modèles à Milan, en train de te doré la pilule sur une île paradisiaque. Ils s'imaginent que t'as cette vie de rêve dont ont parle dans les magasines. Ce qu'ils savent pas c'est que toi, tu prends pas de vacances. T'as pas vu ta famille depuis deux ans et tu te laisses jamais de repos ni de répit. Tu te dis que les grands de ce monde ont pas finit dans le panthéons des légendes en se la coulant douce. Tu passes ta vie à t'entrainé et prendre soin de ta carrière. Tu vois, si ton agent ne t'avais pas forcer à être là, tu serais surement déjà chez toi entrain de revoir le match pré enregistré pour être certain de n'avoir rien manquer.  Tu ferais peut-être un footing avant d'aller te coucher. Puis à un moment tu te sens étouffer, tu te diriges vers les chiottes, t’es pressé, que tu dis, alors que toute façon tout ce qui te presse c’est l’angoisse, c’est l’agacement, c’est tout ce monde autour de toi, qui te donne envie de rentrer. Sur la route tu tombes sur un couple, et puis la fille qui se colle là contre la rampe des escaliers, le regard presque perdu « Tu ne veux pas monter ? » dit le type en la tripotant l'air sûr de lui. Tu croises à peine son regard quand elle lui réponds qu'elle veut partir en se dégager de sa prise. Tu grimaces un peu.   « je m’en allais. » Elle souffle  en se faufilant entre les gens et toi t'attrapes l'épaule du gars que tu surplombe d'une bonne tête.  « Attends, reviens. »  Il hurle mais tu le tires en arrière, le sourire toujours tatoué sur la face parce qu'il faudrait pas qu'on te voit  perdre le contrôle.

Et c'est un peu ça qui te dégouttes. Tu baignes dans ce monde que tu déteste. Le revers de la médaille à ta vie de rêve, c'est de croiser des mecs comme ceux-là et devoir garder le sourire avec eux. Tu tapes sur son épaule. Tu deviens vite l'attraction, toi et ton compère rejoint par trois de ces amis. Tu crois les reconnaître sans pour autant en être certain. « - Bah alors, Banks, tu fais dans les cassos, maintenant ? » Ça rigole dans ton dos, comme ceux qui te font face. Ça te plaît pas, toi t’as la fierté qui palpite et pour sûr que tu devrais te tirer. Arrêter les frais. Tu t’es fait rembarrer, t’es pas suffisamment débile pour pas comprendre. T’en connais trois sur quatre, tu te dis, que ça devrait être facile. Alors tu sais pas. Tu te rapproches. T'improvises, parce que c'est ce que tu fais de mieux, après tout.  Tu récupères une des coupes de champagne qui ornaient plus tôt leur main, sans te gêner. Tu la vides d’un trait et tu la redonnes vide, sans paraître te soucier de l’air courroucé qui se dessine sur son visage. T’as mieux à faire, tu te dis. Alors ils te prennent pour le king, le roi de la nuit, t’es prêt à parier que dans leur esprit t’es ce petit fils à papa capricieux, impertinent et trop jeune. Que t’as que de l’arrogance et que s’ils te titillent un peu tu vas te décomposer devant eux et aller pleurer direct dans les jupes de maman. Sauf qu’on t’a pas éduqué comme un parvenu, que tes parents t’ont appris à être lucide. Que l’argent et la puissance ça se mérite. Et que parfois faut vendre un peu son âme pour ça.  « -Blake, c'est ça ?  Ça doit bien faire ….Trois ans maintenant ? Comment se portes ta carrière ? Toujours en troisième division ? » Tu demandes, mais tu sais. Et tu vois qu'il cesses de rire, qu'il baisse les yeux un peu quand il te dit d'un ton un peu las «- Oui... » Et toi tu souris, tu lui tapes sur l'épaule, la mine condescendante. «-C'est bien ce que je pensais. » Tu demandes, l’air trop enjoué, même si tu sais que ton regard exprime le contraire. Il s’agite un peu, ton interlocuteur, embarrassé sans doute qu’on lui rappelle qu’il a la carrière qui stagne depuis trop de temps, qu'il sera bientôt remplacer parce qu'il devient trop vieux. 

Là, t'incarne le parfait trou du cul que tu détesterais être, mais voilà, ils t'ont un peu chercher, et t'es pas dans ta meilleure humeur. Alors quand les lumières se baissent un peu plus , que le volume de la musique augmente, tu fais mine de t'excuser pour aller prendre l'air deux minutes. Espérant qu'on te foutra la paix et que tu pourras t’éclipser de la fête, sans faire trop d'histoires. Et tu prends le chemin de la sortie.  « Star je veux rentrer » Te lances une voix fluette à quelques pas de toi. C'est la fille qui vient de fuir, petite blonde minuscule à la tête de poupée auquel tu lance un sourire gêné.  « Pardon… je croyais que c’était un ami. »  Et tu t'avances encore prêt d'elle pour t'assoir à ses côtés. « -Ça va ? » Tu demandes, un peu dérangé d'avoir vu qu'elle se faisait agressé et qu'elle est seule. « -Tu sais où est ton ami ? » Tu sors ton portable d'un geste vif et tu te rends bien compte qu'elle doit être la seule personne dans cette fête qui connait pas ton nom. Qui écarquille pas les yeux en ta présence comme si t'étais une sorte de super-héro nationale. Alors tu profites un peu de l'accalmie avant qu'on vienne de nouveau te déranger. « -J'ai vu qu'un gars t'emmerdais tout à l'heure. Il t'as rien fait de grave ? Désolé de sa part... Les hommes sont pas tous des porcs. Seulement 90% d'entre eux. » Tu rigoles et tu plaisante, parce qu'elle a vraiment pas l'air dans son assiette. « -Je suis en fuite, moi aussi. Je peu attendre avec toi que ton ami arrive ? Promis, je garde mes mains dans mes poches. » Tu dis, en les levant, l'air innocent.  Parce que tu vois, t'es pas vraiment là pour la dragué, mais t'as pas non plus le cœur à la laisser seule ici, dehors toute seule avec toute une armée de pauvre type prêt à venir chercher la vengeance chez elle.



Dernière édition par Tylor Banks le Dim 5 Mai - 18:12, édité 1 fois
Re: Just another party ; Tylor
Dim 5 Mai - 15:10
Jessie Anderson
Jessie Anderson
Meredith Mickelson
192
03/05/2019
victime de cupidon

   


On se rencontre ce soir, pour marquer le début de notre histoire. Pour se perdre dans le temps, toi et moi. au milieu du tumulte nous nous échangeons ce premier regard qui va tout changer.


Ce sont toujours les mêmes, tu pourrais presque en faire un un livre et les expliquer comme certains ont expliqués les étapes du deuil. Les étapes de tes relations amoureuses. Aussi loin que tu te souviennes, ta vie sentimentale a toujours pris plus ou moins la même tournure. Ça commence toujours par une rencontre avec un garçon qui a l’air gentil - tu insistes sur air, car ils n’ont souvent bien que ça. L’air gentil-.  Ça commence basiquement. Quelques rendez-vous. Un cinéma, un restaurant, une exposition et au bout de quelques semaines pour certains. Quelques jours ou simplement une soirée quelquefois arrive la question du sexe. Elle arrive toujours. Même si tu en a parlé dès le début.  

Tu as toujours été honnête avec les garçons que tu rencontrais, toujours dit, dès le départ que ce ne serait pas évident comme relation. Que ton cerveau était sans doute détraqué. Au départ ils ont tous le même discours, à coup de compréhensions et de compassion. Promettent de prendre le temps qu’il te faudra, que ça ira pour les plus déterminés, les plus aventureux. Et toujours tu te fais avoir en te disant que celui-ci sera peut-être différent des autres, que sans doute, il veut vraiment tenter le coup et que le sexe ça ne veut rien dire. Et pourtant. Pourtant ça finit toujours par arriver. Plus ou moins longtemps après. Certains montre dès la première soirée que ce n’était que des mots pour tenter de t’avoir pour eux le temps d’une nuit, parfois au bout de quelques mois quand il réalise à quel point leur ego prend un coup à faire preuve d’abstinence. C’est fait, exprime, montre de certaines manières. Certains se contente de te lâcher comme si tu étais incapable de sentiments, d’autre simplement de te tromper en ne comprenant pas en quoi ça peut te déranger et d’autres en deviennent méchants, virulents ou parfois cruel. Bargeot. Folle. Frigide. Robot. Tu ne fais même plus la liste de ces mots dit dans le seul but de blesser.

Pourtant s’ils savaient, à quel point t’aimerai bien toi aussi. Tu aimerais juste une fois être comme une personne classique de 24 ans. Avoir les mêmes envies qu’une fille de 24 ans. T’es pas certaine qu’un jour tu trouveras réellement quelqu’un qui puisse comprendre ça. Alors tu fais avec, t’as accepté depuis longtemps que tu finirais sans doute seule ou avec un mari infidèle. Ou peut-être avec Star quitte à avoir un mari infidèle.
C’est pour ça que tu n’aimes pas les fêtes. Ces moments sont faits pour ceux qui cherchent l’amour le plus basique, celui de la jeunesse, celui de la passion.  Ou qui cherche simplement à se réchauffer dans quelques relations fugaces. Tu n’as jamais trouvé d’envie, d’intérêt à tout ça. Tu ne dirais même pas que c’est du dégoût. Non. Plus une perpétuelle indifférence pour ce genre de choses. Incompréhension totale face a la nécessité de chercher à tout prix la chaleur humaine.

Toutes ces festivités finissent toujours de façon similaire pour toi. Assise sur le trottoir, un banc, une marche de perron a juste attendre la fin du calvaire que t’impose ce genre de moments. Tu n’en veux pas à ton meilleur ami, tu sais qu’il ne pense pas à mal quand il veut t’entraîner dans ce genre de débordement. Tu sais qu’il espère intimement réussir à te faire passer une bonne soirée, qu’il arrive avec la bonne attention de te faire danser jusqu’au bout de la nuit mais il oublie. Au bout de quelques verres ses propres démons viennent le chercher. Et il s’enfuie dans des plaisirs que tu lui envie parfois. Alors assise sur ta marche, ton morceau de trottoir tu attends que le temps passe, parfois tu fini même par t’endormir. Tu ne sais pas pourquoi tu attends Star à chaque fois. Tu pourrais rentrer, il se douterai bien que tu es parti mais c’est ta façon à toi de lui montrer que tu ne lui en veux pas. De t’abandonner pour les plaisirs de la chaire. Alors tu attends. Tu t’es habitué à ça.

Sur les marches du perron, la musique de l’intérieur bourdonne tranquille. Et tu attends, la tétée appuyée sur la rambarde que le temps défile. Et tu te perds un peu quand la porte s’ouvre. Sans doute Star, il finit toujours par réapparaître au bout d’un moment. Mais ce n’est pas lui.
Grand, brun, un air angélique sur le visage le jeune homme que tu regardes semble vouloir échapper à cette fête et tu ne comprends pas réellement pourquoi. Peut-être vis tu trop dans le cliché. Mais la vie t’as appris que ces clichés n’existaient pas totalement pour rien. Il a l’allure des rois de ce genre de fête. Sorti tout droit d’un magazine pour adolescente, tu te demandes pourquoi il se retrouve seule à vouloir partir. Trop de fan peut être. Tu ne devenais pas le juger si vite, tu ne le connais même pas mais d’ici il ressemble trait portrait à ceux qui ont fait dès ton lycée un enfer. Un peu trop instinctivement peut être tu prends tes précautions avec celui que tu ne connais même pas. Pourtant, étrangement. Tu sais qu’il te suffit d’un regard pour envisager très bien que vos deux mondes ne peuvent entrer en collisions que dans de rares moments comme ceux-là.
Il est rapide pour toi d’imaginer sa potentielle existence. Sourire enjôleur, visage de pub, corps athlétique. Le genre de garçon que tu as toujours fui comme la peste. Trop habituée à finir au centre de leurs paris d’adolescents stupides. Le gagnant étant celui qui arriverait à faire s’échapper de tes lèvres le moindre râle de plaisir. Alors peut-être que trop basiquement tu as toujours évité le regard de ce genre de garçons, trop certaine que tu finirais par te laisser couler dans des eaux trop sombres et que ton cœur finirait par avoir trop mal.

Souvent, l’on en oublie que ton manque de désir sexuel, n’efface pas cette volonté d’affection, tes sentiments ou même un attachement à une personne. On t’a toujours catégorisé de façon un peu systématique comme une sorte de robot incapable du moindre sentiment, de la moindre émotion. Trop concentré sur ce fait étrange, qui devient presque une obsession pour ceux qui t’entoure : tu n’aime pas le sexe.
Et tu ne veux pas jeter la pierre a ce garçon que tu ne connais même pas, le tenir responsable de ces durs moments de lycée mais son visage trop parfait te demande de faire attention à toi.

---

« -Ça va ? » il te demande en s’asseyant à côté de toi, ce sourire au bord des lèvres. Et tu tente de ne pas te laisser aller à le trouver vraiment mignon quand il sourit comme ça presque innocemment. « -Tu sais où est ton ami ? » Tu hausses les épaules, sans être certaines qui va ou non tenter de te draguer. Pourtant ce genre de garçon doit avoir un choix plus large que toi, surtout dans ce genre de fêtes. « Sans doute avec quelqu’un. Il viendra quand il aura fini, j’ai l’habitude. » tu souffle entre tes lèvres doucement. Tu ne sais pas si tu as envie qu’il reste là, mais installé à côté de toi il l’air décidé à rester alors tu acceptes sa présence. « -J'ai vu qu'un gars t'emmerdais tout à l'heure. Il t'as rien fait de grave ? Désolé de sa part... Les hommes sont pas tous des porcs. Seulement 90% d'entre eux. » Il dit avant de se mettre à rire, et même son rire pourrait faire craquer les plus réticentes. Et tu te doute bien, que tu n’es pas réellement le genre de fille qui l’intéresse. Sans doute fait-il ça pour être gentil, ou simplement, fait-il parti de ces gens qui se nourrisse du fait d’être connu ou apprécié par tout le monde. Toujours le sourire aux lèvres, toujours avenant et bienveillant avec tout le monde. « Non c’est bon… j’ai l’habitude. Je ne fais même plus attention à ce genre de choses. » tu avoue un peu facilement, trop rapidement aussi. Mais tu réponds à son rire par un sourire qui te vient si naturellement.

Tu as depuis bien longtemps arrêté de tenir compte de ce genre de personnes. Les mecs trop pressants, trop avenant. Ce qui « ont la dalle » comme dirait le blond pas très classieux qui t’accompagne ce soir. Tu connais toutes les phrases pour leur échapper. Tu ne prends même plus comme une agression ces mains parfois trop entreprenante pour en avoir subi des bien plus outrageante lors de tes années de lycéenne. Entre deux casiers, des mains qu’on aurait pu qualifier d’agression ou de harcèlement sexuel qu’on n’a jamais reproché aux auteurs, rois des couloirs et vedette de l’équipe de foot. Tu n’en as jamais parlé, sauf à Star qui a fini par se faire passer pour ton copain juste pour qu’on te laisse tranquille.

« -Je suis en fuite, moi aussi. Je peux attendre avec toi que ton ami arrive ? Promis, je garde mes mains dans mes poches. » il les lève innocemment et tu laisses échapper un rire du creux de ta gorge. Rire cristallin et doux pour accompagner son geste. « Je m’appelle Lynn » tu finis par dire, comme pour accepter sa demande à rester avec toi. Tu ne sais pas trop pourquoi, mais ça ne te dérange pas d’avoir un peu de compagnie ce soir pour discuter. Il n’a pas l’air méchant. Presque même trop gentil. Mais s’il a réussi à te voler un rire et un sourire il peut bien rester. Tu lui tends ton verre, encore à moitié remplie pour lui offrir une gorgée.
Tu ne sais pas pourquoi, sa présence te donne un sentiment agréable de sécurité et tu te sens à l’aise, comme rarement avec le genre de personnes que tu rencontres dans ces endroits. Habituellement tu te contente de rester muette dans un coin à attendre que le temps s’envole. Tu restes planté là, à regarder les autres vivre cette fête et tu las vis presque par procuration à les regarder se désinhiber au flot de l’alcool, a danser tels des serpents sur des accords. Tu réponds quand certains viennent, pousser par une quelconque curiosité de te voir retranché dans ta solitude dans un coin.

Son sourire te met à l’aise, fait disparaitre la tension dans tes épaules et bercé par la brise de ce mois d’avril tu te sens bien. Etrangement bien. Comme si tu te retrouvais avec quelqu’un que tu connaissais depuis toujours, comme si vous aviez toujours discuté là, au milieu de la fête sur le perron. Comme la sensation de retrouver une vieille connaissance. Et tu lui souris une nouvelle fois. « Pourquoi es-tu en fuite ? » tu demandes enfin, prolongeant la conversation, que tu aurais sans doute avorté habituellement. Presque fière de toi, d’aller vers un autre que tu ne connais pas.

Star peut, peut-être prendre un peu son temps finalement.

© Frimelda, sur une proposition de © Blork
Re: Just another party ; Tylor
Dim 5 Mai - 18:10
Oli Jogia
Oli Jogia
Kian Lawley ©Lumos Solem
151
04/05/2019
victime de cupidon

Quiet down your ego
I wanna see you smile
Even when you think I'm angry
It's true it might take a while
But it's between you and me

T'es peut-être un peu le roi ici, mais tu vois bien dans leurs yeux qu'ils ont l'impression que tu retournes ta veste, et ça s'inscrit dans tes fringues de créateurs, tes t-shirt qui valent trop cher. Et tu l'as vu dans les yeux des membres de ton équipe au lycée, dans les yeux de tes amis d'enfance qui te souhaitaient de succès en espérant peut-être un peu que tu tombe. Ils te disaient que t'as changer, que t'es plus le même qu'avant. Ils te disaient que tu vas nulle part. Que t'es rêves, tu devais les porter à bout de bras. T'as vu l'envie dans les yeux de ceux avec qui t'as partager pourtant, des choses fortes. T'as réalisé que c'était impossible pour tout les autres sauf toi. On t'as dis que tu te pèterais les dents et les genoux à essayer. Que t'allais nulle part.   Et c’est le pire, tu le sais, parce que t’as l’impression que c’est tout ce qu’ils veulent écouter. Le fric. Le fric. Le fric. Le fric. On te parle jamais que de ça. On imagine la belle vie que tu dois avoir, peut-être parce que t'as la peau mate de ses stars de cinéma et que tu fréquente les plus grands. Ils pensent que tu prends le thé avec des stars et puis que ta vie se résume à ça. Mais ils savent pas que t'as jamais été aussi seul que depuis que t'es passé pro. T'as pas le temps vraiment de te faire des amis et toutes tes relations finissent par sonné faux. T'as toujours cette impression qu'on attends de toi quelque chose, et que tout reste bizarrement en surface. Ça fait longtemps que plus personne ne cherche à  te connaître vraiment. Toi. Tylor, tout entier. Ils pensent que t'es le mec que dans les pubs et les interviews , que ton discours creux qui résonne comme un vieux disque rayé c'est toi.  Et peut-être qu'à force de répéter ce rôle, t'as fini par tomber dans ton propre cliché. Personne ne sait vraiment que c'est pas simplement pour te donner de la contenance que tu t'investis dans toutes le causes que tu portes. Que ce collier au tu porte à ton cou c'est pas un simple bling-bling fait pour donner l'impression que t'as un grigri porte bonheur. Personne sait que ta peau est doré parce que tu fais des footing tout les jours sous le soleil ou sous la neige. Que tout tes rêves t'ont rendu solitaire.

Alors t'es peut-être le roi ici, mais tu préférerais vraiment être autre part.  Et c'est peut-être pour ça que tu fuis déjà la fête en ton honneur. Que tu fais des sourires aux sponsors en t'excusant d'une voix douce, pour leurs dire que tu as un entrainement, que tu dois partir tôt. Et t'es peut-être pas à l'aise dans ce monde-là, mais tu sais y faire. T'es pas non plus un parvenu et tu te rappelles qu'il y a encore quelques années, tu ne savais même pas où te mettre. On pourrait pensé que t'as toujours eut ta place dans ce genre d'endroit qui te célébrait. Tu l'habit et l'attitude, c'est même surprenant que tu étouffes. C'est surprenant que t'aies pas l'aisance et le cœur. Les autres l'ont, eux.

Tu respires enfin quand tu sors de cette maison pleine de monde, pleine de yeux qui te jugent, qui te jaugent, les sponsors. T'as enfin de l'air et tu t'apprête à filer. Tu serais sans doute déjà loin si tu l'avais pas vu là.  Assise sur ces marches à attendre que son ami vienne la sauvé. Elle a cette tête de poupée et ce regard étrange qui te fais te sentir un peu chez toi. Sans en avoir l'explication. Tu te sens plus vraiment seul, quand tu t'assois prêt d'elle pour la réconforté.

T'as toujours un peu été comme ça. T'as jamais vraiment compris le clivage entre les gens, cette façon qu'ils ont de traiter les autres différemment dés qu'une personne ne leurs ressemblait pas.  T'as toujours usé de ta facilité à te lié aux autres pour rendre justice à ceux que personne voulait voir. Ça fait pas de toi un super-héro, t'as pas envie de l'être. T'as juste jamais vu les lignes invisibles qui séparent les gens. Et t'as peut-être jamais compris pourquoi parce que t'es sportif, tu devrais ne te mélanger qu'avec des sportifs. T'as eut des amis de toutes sortes au lycée. Et aujourd'hui encore, tu ne fais pas vraiment la différence entre un médecin ou un sdf. C'est peut-être ton éducation où la façon dont tu as grandi, ou peut-être que c'est juste toi mais pour toi c'est pas vraiment important. Ça ne le sera jamais vraiment.  Alors voilà. Ils l'appellent peut-être cassos mais pour toi, c'est rien d'autre  qu'une jolie fille qui a l'air un peu différente. T'as pas vraiment d'apriori, l'impression que ce serait une perte de temps d'en avoir. Alors tu lui demandes si tout va bien. Si le gars ne lui a pas fait de mal. Tu lui souris et t'essaie de la rassurer et de la faire rire. Parce que c'est peut-être un peu triste de voir une si jolie fille assise sur des marches avec un air si triste et résigné.  « Non c’est bon… j’ai l’habitude. Je ne fais même plus attention à ce genre de choses. » Tu soulèves un sourcil sans vraiment comprendre ce qu'elle veut dire par là. Mais tu sais que c'est de pire en pire, le harcèlement sexuelle parce que ta mère te disait déjà qu'à son époque, c'était invivable Alors tu te dis que tu vas pas la laisser là , à penser que tout les gars sont comme l'autre, qu'ils se ressemblent tous. Peut-être aussi que t'aimes un peu ça, montrer aux gens que t'es peut-être Tylor Banks, mais que la célébrité t'as pas fais perdre la tête sur tes épaules. Et tu plaisantes sans vraiment plaisanter quand tu parles de ta fuite, quand tu lui avoue que toi non plus, t'as pas envie d'être là, que tu préférerais largement partir bien loin, retrouver les tiens. Et puis tu lui proposes de rester avec elle, un peu au hasard, juste pour pas qu'elle soit-seule. Tu devines pas le destin qui t'appelles dans ses yeux, tu entends pas le hurlement du monde. Et les chuchotement de l'univers qui te confie ses secrets. Rien de tout ça. Tu le sais pas encore, mais t'as devant toi le destin et un message du très haut. Ça te files pas vraiment la nausée, mais t'es persuadé sur le moment, que rester, c'est la bonne chose à faire quoi qu'il arrive.  « Je m’appelle Lynn » Elle te souffle, comme la réponse aux prières que t'as pas encore faites et tu souris sans vraiment donner ton nom. T’espères encore un peu profiter de cette accalmie qu'elle t'offre sans le réalisé. Cette impression de remonté le temps quand tu rencontrais quelqu'un qui connaissait pas encore ton nom, pas encore ta profession ou même tes scores. Quand t'avais pas encore le succès tatoué sur le front et cette impression d'être un produit marketing qu'on vend au plus offrant.  

Faire une rencontre comme ça. Avoir une conversation innocente, ça n'a pas de prix à tes yeux. C'est bien mieux que tout ce qu'on t'offre déjà sur un plateau.  Et ça te fait largement sourire de savoir que pour encore quelques personnes à Chicago, ton nom reste inconnu.  Alors tu dis rien parce que quelque part tu crains qu'en donnant ton nom, ça crée un déclic chez elle et qu'elle te reconnaisse ensuite. Que son regard change, que vos rapport soit directement biaisés. Tu hoche doucement la tête en quand elle te donne son prénom et tu finis par répondre : « -Content de te connaître. C'est un joli prénom, Lynn. »  Ton but c'est pas de la dragué , mais tu peux pas non plus t'empêcher de la trouver jolie. De ressentir un calme un peu trop apaisant à l'intérieur de toi.  Et c'est comme si tu l'avais toujours connue alors que vous n'avez échanger que quelques mots. Mais elle te paraît familière et puis t'es à l'aise avec cette fille.  Peut-être bien parce qu'elle t'apporte sans le savoir, un échange un peu vrai pour la première fois depuis si longtemps.

Elle te tends son verre mais tu souris, refusant d'un geste. « - Je ne bois pas. » Tu réponds, avec un sourire. Jamais un soir de match. Jamais quand une autre rencontre t'attends dans quelques jours. Il t'arrive de célébrer des victoires de championnat avec de l'alcool. Mais seulement lorsque tu sais que tu auras le temps de te remettre. Tu te rends bien compte que tu ne dois pas être très amusant.  Que t'as un côté un peu psychorigide qui repousse souvent les autre.  Surtout ceux de ton équipe, en fait.   « Pourquoi es-tu en fuite ? » Elle te demande et tu ris en haussant les épaules. « -C'est étouffant à l'intérieur. Et puis j'ai une armée de fan à mes trousses. » Tu sembles faire une blague quand s'en est pas vraiment une . Tu lèves les yeux au ciel, t'observe un peu la noirceur du plafond étoilé, inspirant longuement. « -Pour de vrai, je m'ennuie un peu là dedans. J'ai l'impression que c'est toujours la même chose... Les mêmes personnes, les même histoires et puis les mêmes conversations qui tournent en boucle... Tu vois ce que je veux dire ? » Tu souffle en soupirant. « -J'ai l'air morose comme ça, mais je le suis pas, hein ?! » De nouveau tu te mets à rire.  Tu sais pas. Peut-être que tu l'es au fond. Peut-être que t'es un peu morose. Peut-être que ton manque d’intérêt pour cet aspect de ton métier t'as rendu morose.  T'as toujours pensé que tu resterais coincé dans tes asics, que tu jouerais jusqu'à en perdre haleine mais on attends tellement plus que ça, de toi. Tu pensais pas qu'il faudrait poser dans les magasines, qu'il faudrait faire de la pub et vendre des parfums. Tu espérais que ce serait plus facile dans un sens. Tu pensais pas qu'on contrôlerais ta vie. Qu'on photographierais tes moindres faits et gestes. Ni que tu donnais au monde, l'occasion de contrôler ta vie. Parce qu'au fond, tout ça, c'est plus du tout une histoire de sport. « -C'est juste que parfois tu vois, la vie c'est pas ce à quoi on s'attendais . Ça sonne bizarre à dire à une inconnue... » Tu souris, hausse les épaules. « - Tu n'as pas l'air d'être le genre de fille à trainé dans ces soirées nazes. Tu as l'air plus le genre à trainer dans des fêtes cools. Pas des rassemblement de gens qui se détestent mais qui sont obligé d'être là. »  Ouais, tu la vois plus reine d'un autre monde. Tu t'étonnes pas qu'elle soit moquée, ici. Elle a plus l'air de correspondre à un autre type de monde. T'espères pas que ça la vexe,  tu voudrais pas que tes paroles soient mal interprétées. « -Et puisqu'on est là pour attendre ton ami, parles-moi de lui. Et de toi aussi ? »

Re: Just another party ; Tylor
Dim 5 Mai - 19:28
Jessie Anderson
Jessie Anderson
Meredith Mickelson
192
03/05/2019
victime de cupidon

   


On se rencontre ce soir, pour marquer le début de notre histoire. Pour se perdre dans le temps, toi et moi. au milieu du tumulte nous nous échangeons ce premier regard qui va tout changer.


Tu ne t’es jamais réellement sentie à ta place, et tu as toujours pris ça comme une sorte d’ironie peut être. Étrange ironie. Tu as pensé pendant longtemps que ta place tu devrais la trouver au milieu de ces gens qu’en réalité tu prends plus de plaisir à mépriser qu’a apprécier. Et c’est bien plus tard après t’être laissé abîmé par leurs demandes de conformité que tu as compris. Que tu n’étais pas faite pour leurs univers ostentatoires, que leurs regards n’étaient pas ceux que tu souhaitais capter ou aduler. Vivre pour des gens comme eux. Tu ne devais plus en faire une préoccupation. Tu as arrêté d'essayer de vivre dans leur monde, ce monde auquel parfois, comme ce soir, tu te confronte encore. Mais tu te sens si loin de tout ça, de leurs conversations, de leurs préoccupations. Peut-être est-ce pour ça que tu passes toujours pour la fille bizarre alors que tu n’as pas l’impression d’être si différente d’eux. Mais il est vrai, que tu t’es désintéressé depuis bien longtemps des réseaux sociaux, de la télévision, de la presse. Tu te contentes de ta vie bien rangée dans ton coin, ton organisation classique et elle te va bien. Ton travail, ta famille, tes soirées avec Star. Ce genre de moments qui donne à ta vie toute la douceur dont tu as besoin.  

Et tu devrais peut-être lui dire, lui dire qu’il ne devrait pas se sentir obligé d’être gentil ou même poli avec toi. Qu’il pourrait très bien se lever et partir comme si de rien n’était. Tu devrais peut-être lui dire qu’il n’a pas a se sentir coupable de l’idiotie d’une autre et qu’il n’a pas a vouloir racheter le comportement d’un autre. Que tu as peut-être un air de petite fille mais que tu n’as pas besoin d’une quelconque pitié. Mais tu lui dis pourtant de rester, agréablement bercé par le calme que sa présence fait régner autour de vous. A sa présence, qui étrangement, rend la nuit plus rassurante et l’instant plus doux. Alors tu lui offres ton prénom, comme pour demander à ce qu’il reste encore un peu, qu’il pose encore sur vous ce calme si agréable loin du tumulte étouffant de la fête qui se tient à l’intérieur. Tu remercies silencieusement, le destin, le ciel, la force invisible qui peut régir tout ça d’avoir envoyé cet inconnu à ta rencontre. « -Content de te connaître. C'est un joli prénom, Lynn. » et tu souris un peu idiotement face à une remarque si classique, si simple, si lambda. Evidemment, il ne se serait jamais permis de dire que ton prénom était horrible, il se serait contenté de se taire, de laisser le silence un peu vous envahir, de laisser la nuit un peu vous envelopper.

Il refuse le verre que tu lui tends avec ce sourire rayonnant qui semble prendre un peu de ton cœur à chaque fois. Et tu le sais que tu ne devrais pas te mettre à trouver cette compagnie charmante, a te mettre à contempler son sourire, à aimer le son de sa voix quand il répond à ta question. « -C'est étouffant à l'intérieur. Et puis j'ai une armée de fan à mes trousses. » sans doute te serais-tu mise à lever les yeux au ciel en pensant à une armée de fille poursuivant le jeune homme à travers la fête. Et son air fier de s’en vanter mais cela sonne plus comme une blague et quand il ris, ton rire se mêle au sien dans une douce mélodie. Il contemple le ciel quelques instant, ses traits se faisant plus sérieux, plus préoccupé peut-être. « -Pour de vrai, je m'ennuie un peu là-dedans. J'ai l'impression que c'est toujours la même chose... Les mêmes personnes, les mêmes histoires et puis les mêmes conversations qui tournent en boucle... Tu vois ce que je veux dire ? » il souffle doucement. Et tu as presque envie de soupirer de soulager, de trouver enfin quelqu’un qui semble comprendre - étrangement- cette sensation permanente qui t’habite dans ce genre d’ambiances. Tu le regardes quelques instants pendant qu’il fixe encore la noirceur du ciel. « -J'ai l'air morose comme ça, mais je ne le suis pas, hein ?! »  Tu détourne ton regard avant qu’il ne te surprenne a cette contemplation un peu étrange, sans doute dérangeante aussi de lui-même. Et pourtant tu réponds encore à ses rires par un sourire. A ce sourire qui s’étend si sincèrement sur ton visage. «Je comprends. Si je savais dire non, je serais dans mon canapé avec un livre et mon chien.» tu fini par admettre. « ça fait petite vieille rabat joie dit comme ça, mais je ne le suis pas hein ?! » tu réponds en reprenant l'intonation de sa dernière phrase avant de te mettre à rire à ton tours.

Mais tu comprends ce qu’il veut dire, tu ne comprends pas ces ambiances faites de réputation, d’aprioris et même de regards trop abrupts que les gens jettent aux autres. et tu ne comprends pas, comment l’image qu’ils renvoient peut-être si transformée pour correspondre à ce qu’ils veulent que les autres pensent d’eux. S’afficher sur les réseaux avec des gens qu’ils n’aiment pas juste pour passer pour quelqu’un de bien auprès de gens qui ne connaissent même pas leurs prénoms. Tu es souvent, rapidement perdue au milieu de cette soif de popularité, cette soif d’être vue et aimé par ceux qui ne représentent rien de plus qu’un clique en plus. Qu’un “vu”. Tu n’as jamais eu ce soucis, catégorisée rapidement sans rien demandé comme étant celle qui ne pourrait jamais percer, être populaire. L’intello toute ta primaire et ton collège et enfin la frigide au lycée. Au point où le surnom c’était imposé comme une évidence pour les gens autour de toi. Si cela c’était passé autrement, te serais-tu toi aussi, laissée happée par cette volonté d’être quelqu’un aux yeux des autres

« -C'est juste que parfois tu vois, la vie c'est pas ce à quoi on s’attendait. Ça sonne bizarre à dire à une inconnue... » Il te sort de tes pensées mais ses mots font étrangement sens dans ton esprit et tu le regarde, les yeux un peu brillant de cette conversation. « Je comprends ce que tu veux dire… si on avait le choix de la tournure que prendrait nos vies, sans doute que je serai à l’intérieur en train de me prendre en photo avec des gens que je déteste mais ce serait plus simple.» tu dis en rigolant un peu. Peu convaincu que tu aurais préféré sincèrement finir comme ça. «mais ça m’aurait privé de cette lumière sur nos propres existences avec toi.» et tu souris, sincèrement heureuse de votre rencontre.

« - Tu n'as pas l'air d'être le genre de fille a trainé dans ces soirées nazes. Tu as l'air plus le genre à trainer dans des fêtes cools. Pas des rassemblements de gens qui se détestent mais qui sont obligé d'être là. » Tu es surtout le genre à ne pas traîner du tout dans des fêtes. Si, parfois quand tu étais en médecine tu sortais boire un verre ou deux mais rarement, car tes études si exigeantes ne laissaient pas réellement la place a ce genre de distraction. Tu n’es pas l’une de ces party girl, et tu ne sais même pas comment Star a réussi à vous faire entrer ici, ni même comment il a été au courant de cette soirée mais sans doute qu’il a plus de connaissances que toi alors bon. « -Et puisqu'on est là pour attendre ton ami, parles-moi de lui. Et de toi aussi ? » Et tu as envie de rire car tu ne sais pas trop s’il a réellement envie tant que ça que tu lui parles de Star, ou même de toi. De vos névroses, de vos soucis. Mais tu te mets a regarder les étoiles en pensant à ce que tu pourrais bien raconter à cet inconnu qui n’a même pas prit la peine de te donner son prénom.

« Je le connais depuis mes 11 ans, enfin lui en avait 13 à l’époque et il prenait ma défense contre des brutes à l’école. En échange il a eu ma reconnaissance éternelle et moi le privilège de l’accompagner à ce genre de soirées.» tu lâches un petit rire, car tu n’es pas sûre que ça puisse résumer assez bien la relation que tu entretient avec ton meilleur ami. « Sinon, je ne suis pas le genre de fille a traîner dans ce genre soirées non… en fait, je suis le genre à traîner dans aucune soirée en réalité. Je n’ai jamais vraiment été le genre de personne qu’on invite volontairement. Sauf à mon propre anniversaire. » tu n’es pas sûre de la qualité de ta blague et pourtant tu oses la faire quand même. «Sinon, je ne sais pas si c’est un détail fou, mais dans la vie je suis médecin. Je travaille à l’hôpital. Et voilà. Je pense que c’est tout ce que j’ai à te dire.» Tu ne sais pas trop ce que tu pourrais lui raconter de plus, ta vie n’est pas très passionnante et tu n’es pas sûre que ton travail intéresse grand monde.

Généralement le travail de Star en fait rire et en intéresse beaucoup alors tu le laisse parler pour toi. Tu deviens le centre d’intérêt quand il raconte un peu trop ivre que tu as été le sujet de son mémoire et de nombreux de ses écris. Mais tu n’as pas envie de partager ça avec lui, pas tout de suite. Tu voudrais encore savourer un peu l’impression d’être juste une fille normale, mignonne peut-être à ses yeux, à qui il vient parler comme ça juste pour l’envie de lui parler. Tu n’as pas envie de devoir te mettre à expliquer que tu es normale, que ton cerveau n’a pas subi de soucis ou autre. Que tu as passé des tests oui, que non ça ne veut pas dire que tu ne ressens pas le réellement le plaisir, que tu ne veux pas qu’on te touche. Tu es lassée de ces questions étranges, de devenir le phénomène de foire des soirées et tu espères secrètement qu’il ne soit pas là car il a entendu parler de ça. Tu espères ne pas encore t’être retrouvée prise dans l’étau d’un pari stupide.

Pourtant, tu le regarde de nouveau, fixant un peu ton regard dans le sien. Te perdant dans la contemplation de ses yeux, et oubliant le monde autour de vous quelques instants.
Et tu sens le battement étrange de ton cœur à l’intérieur de ta poitrine quand il ses yeux où se reflètent les étoiles t'entraîne dans une profondeur inconnue. Tu voudrais qu’il s’arrête, qu’il se calme. Et tu voudrais ignorer cette sensation quand il sourit, quand tu regardes peut-être trop intensément la couleur de ses iris dans la nuit. « Et toi ? parle-moi de toi. Ma vie n’est pas passionnante. je suis le genre de fille qui passe sa vie à lire des livres, travailler et traîner avec son meilleur ami bizarre car il est moins bizarre qu’elle.» ton rire s’échappe doucement au milieu du calme de l’ombre qui vous entoure. Tu es conscience qu’il s'évanouira bientôt dans la fête de nouveau, il ne t’a pas donné son prénom, ce n’est pas pour rien. Alors tu tentes de calmer les impacts de ton myocarde qui palpite un peu trop sous son air mutin. Et tu tentes un peu maladroitement, de voler quelques secondes, minutes au temps pour rester là.



© Frimelda, sur une proposition de © Blork
Re: Just another party ; Tylor
Dim 5 Mai - 23:33
Oli Jogia
Oli Jogia
Kian Lawley ©Lumos Solem
151
04/05/2019
victime de cupidon

Quiet down your ego
I wanna see you smile
Even when you think I'm angry
It's true it might take a while
But it's between you and me

C'est un moment étrange. Comme hors du temps. Enveloppé dans la douceur inattendue du moment.  Tu te rends compte comme c'est reposant de discuter avec quelqu'un sans que la personne n'attende rien d'autre de toi que tu sois là, présent, attentif. On attends pas que tu simules ton sourire, que tu parle de choses banales, que tu remplisse les vides de tout un tas de mensonges et de faux semblant. Et la vie que tu as choisi te sembles parfois un peu dénuée de sens. Il n'y a bien que dans le sport et dans cette réussite que tu trouves un sens. Tout ce qui entoure tout ça ne t'intéresse pas plus que ça. Tu vois pas d’intérêt dans les belles voitures, les mannequins  et le luxe en général. Ça n'a jamais été ta motivation. Toi tu veux être le héro des enfants. T'as envie de les faire rêver comme les colosses de ce monde t'ont fait rêver.  Tu voudrais entendre des mômes dire qu'ils veulent jouer comme Tylor Banks quand ils seront grands. Tu voudrais bien voir leurs yeux briller quand tu leurs tiens la main. T'éprouves une certaine fierté quand tu vois des gamins qui savent à peine marché dans la rue, qui te pointe du doigts en hurlant « -regardes maman, c'est Tylor Banks » Quand tu vois ton nom sur les t-shirt pour enfant et qu'ils ont des étoiles dans les yeux quand tu leurs fais un signe. Ça te paraît vrai, ça. Ça te paraît beau. Parce qu'on te respecte pas pour toi. Mais pour le message que tu renvoie. L'image que tu renvoie en tant que joueur, en tant que sportif. Ça te paraît vrai parce que t'es jamais autant toi-même qu'au milieu du stade. Tu te sens jamais aussi vivant que là. Au milieu du stade, sous les chants presque intemporels des supporters hurlant à votre gloire millénaire. Tu te sens heureux.  Et rien ne te paraitra jamais aussi vrai que cette adrénaline que tu ressens.  Que là. Là. Sous le tonnerre de hurlement, de fumées épaisses qui s’élèvent jusqu'à l'empyrée,  grisonnant dans un linceul noir, les banderoles  orangées et bleu nuit arborants vos couleurs pour vous rappeler que vous êtes les roi ici.  Il n'y a rien d'autre au monde qui te fait te sentir aussi bien.  Rien au monde qui te paraît aussi juste.

« Je comprends ce que tu veux dire… si on avait le choix de la tournure que prendrait nos vies, sans doute que je serai à l’intérieur en train de me prendre en photo avec des gens que je déteste mais ce serait plus simple.» Elle te souffle et tu penses un peu comprendre ce qu'elle veut dire. Pour autant, si tu avais le choix de la tournure que prendrait ta vie, tu choisirais de nouveau celle-là. Et tu choisirais sans toute d'être assis là, avec elle, une nouvelle fois. Tu n'arrives pas vraiment à expliquer l'effet qu'elle te fait, cette fille, tu n'arrives pas vraiment à définir pourquoi tu te sens si bien. Et si calme avec elle. Et sans te rendre compte vraiment, sans l'expliquer non plus, tu te mets à avoir envie de lui prendre la main. De l'emmener en balade sous les rayons clair de la nuit printanière.  T'as l'impression que vous étiez fait quelque part pour vous rencontrer. Et c'est étrange pour toi qui a laisser un peu derrière toi, les histoires d'amours et même les échanges fugaces de chaires. Tu as sacrifié cette partie-là aussi de ta vie au profit de ta carrière. Parce que tu vois, ton agent t'as bien fait comprendre que pour le moment, tu ne pouvais pas te le permettre. Qu’après ta dernière histoire il valait mieux rester en dehors des cœurs pour le moment.  «mais ça m’aurait privé de cette lumière sur nos propres existences avec toi.» Tu sens tes joues s'embrasés quand elle te dis ça. Tu baisses un peu la tête, tu te sens peut-être un peu stupide parce qu'elle n'a pas l'air vraiment intéressé. Parce que t'es sans doute un peu trop un cliché pour une fille comme elle. Et c'est pas que tu veux te donner des airs profonds et que t'essaies de combler les vides. C'est pas non plus que tu as envie de mentir sur ce que tu es. T'as juste l'impression que tu pourrais déjà lui montrer sans avoir peur, les contours qui façonnent ton cœur. Tu finis par hocher la tête, un peu hébété. Sans pour autant trouver quoi que ce sois d'intéressant à dire.

Et peut-être bien que t'as rien de bien à dire de toute façon. Parce que mise à part le football et les associations auxquelles tu participes, tu connais rien de bien intéressant.  Alors c'est peut-être pour ça que tu lui demande de parler d'elle, de parler de son ami. Un peu pour ça et beaucoup parce que t'as envie de savoir ce qui se cache derrière son visage calme. Tu te demandes un peu, le genre de personne qu'elle est. Ce qu'elle aime et puis ce qui la fait rire. Tu te demandes ce que ça fait, de prendre sa main et puis tu te rappelles que t'as promis de pas la toucher. Mais tu peux pas t'empêcher de te sentir attirer sans vraiment comprendre ce qu'elle te fait.  « Je le connais depuis mes 11 ans, enfin lui en avait 13 à l’époque et il prenait ma défense contre des brutes à l’école. En échange il a eu ma reconnaissance éternelle et moi le privilège de l’accompagner à ce genre de soirées.» Et t'aimes quand elle rit. T'aime le son de sa voix quand elle te parle. Et ça faisait longtemps qu'une fille ne t'avais pas fait cet effet alors ouais. Tu retournes à ton adolescence un peu.  Là, à regarder une fille que tu connais à peine, avec les yeux brillants, avides d'en avoir plus. De la connaître. Tu connaître tout ses secrets. Sans réellement te l'expliquer, elle te touche d'une façon inédite.  « Sinon, je ne suis pas le genre de fille a traîner dans ce genre soirées non… en fait, je suis le genre à traîner dans aucune soirée en réalité. Je n’ai jamais vraiment été le genre de personne qu’on invite volontairement. Sauf à mon propre anniversaire. » Tu souris. C'est bizarre parce que tu l'imagine pas être le genre de fille qu'on met de côté. T'as l'impression qu'elle est trop jolie, trop intelligente aussi. Tu te dis que les gens savent pas ce qu'ils ratent. « - Tu sais... Parfois c'est mieux de se contenter de ceux qui nous voient vraiment. Crois-moi. S'encombrer de tout un tas de relations superficielles c'est plus épuisant qu'autre chose. » Tu ris un peu et puis tu te dis qu'elle a pas vraiment l'air de mal vivre le fait qu'on l'invite pas. Et à quelques moments, certains soirs , toi aussi, tu voudrais qu'on ne t'invite pas. Tu préfères largement le confort de ton chez toi. Même si ce chez toi, c'est qu'une suite dans un hôtel.  «Sinon, je ne sais pas si c’est un détail fou, mais dans la vie je suis médecin. Je travaille à l’hôpital. Et voilà. Je pense que c’est tout ce que j’ai à te dire.» Tu lui fais un grand sourire quand elle te dit comme ça, de façon abrupt que c'est tout ce qu'il y a à savoir sur elle. Tu doutes aussi un peu. Tu penses à tout ce qu'elle occulte. Toutes les choses inutiles qui font d'elle, ce qu'elle est. Les détails insignifiants. « -Je suis certain qu'il y a encore des tas de choses à dire sur toi. Tes goûts par exemple ? Qu'est-ce que tu lis en ce moment ? Tu m'as dis que tu aimais lire. » Et tu réalises qu'elle a l'air bien jeune pour être déjà médecin. Tu soulèves un sourcil. « -T'es médecin ?! Ouah... mais t'as quel âge ? » Tu prends ton air de gamin fasciné , les yeux un peu admiratifs. Tu sais bien que toi, sans le sport, tu serais sans doute pas grand-chose. Tu ferais sans doute rien d'aussi exceptionnel.  Alors tu sais pas. Quelque part, t'admires son courage.

Parce qu'elle a pas l'air de vouloir se normé alors qu'elle subit une pression que toi t'as jamais connu. T'as sans doute toujours été trop dans les clous. Tu es à bien des égards, dans le domaine de l'acceptable. On t'a toujours apprécié, on a toujours bien aimer passé du temps avec toi et généralement, même ceux qui ne t'aimaient pas trop, faisaient l'effort d’être sympathique de peur d'être mal vu par le plus grand nombre.  Tu sais bien que t'es le cliché de l'american boyfriend,  t'es le roi du bal de promo, t'as le sourire colgate, la tête d'ange, t'as un rire enfantin et puis aussi, tu sais que t'es gentil, vraiment gentil. Alors on peut rien te reprocher. Qui peut te stopper ? « Et toi ? parle-moi de toi. Ma vie n’est pas passionnante. je suis le genre de fille qui passe sa vie à lire des livres, travailler et traîner avec son meilleur ami bizarre car il est moins bizarre qu’elle.»   Tu sais pas ce que tu devrais dire en fait. Tu sais pas comment tourner les choses pour pas qu'elle te regarde différemment. Pour pas que le moment soit brisé à tout jamais alors voilà. Tu sais pas trop mais t'improvises. « -Humm... Je crois que je suis un cliché ? Je suis footballeur... J'ai été roi du bal de promo ? J'aime pas trop le lait dans mes céréales parce que les froot loops c'est dégueulasse quand c'est imbibé de lait.... Je participe à quelques associations... Hum... J'aime bien les animaux... Y'a quelques mois j'ai été en Thaïlande pour rencontrer les gens qui s'occupaient de l'éléphant nature park... Enfin... Voilà. Ton meilleurs ami est bizarre ?   » Tu sembles réfléchir un peu mais en vérité, t'en es encore au stade où tu hésites vraiment à donner ton prénom. Tu te dis qu’après tout, elle finira bien par l'apprendre, ton nom. Alors tu soupires. « -Je m'appelle Tylor au fait. » Tu baisses la tête pour pas voir son visage changer. Se transformer. Le visage qui hurle un peu « oh mon dieu, je parle à Tylor Banks. » Tu souffles longuement et puis tu hausses les épaules. « -Je suis assez simple en vérité, je pense. » Tu espères un peu qu'en disant ça, tu vas lui couper l'envie de te penser différent de ce que tu lui montres, là maintenant.


Re: Just another party ; Tylor
Lun 6 Mai - 14:16
Jessie Anderson
Jessie Anderson
Meredith Mickelson
192
03/05/2019
victime de cupidon

   


On se rencontre ce soir, pour marquer le début de notre histoire. Pour se perdre dans le temps, toi et moi. au milieu du tumulte nous nous échangeons ce premier regard qui va tout changer.


Parfois tu te dis que tu aurais pu devenir l’une de ces filles à qui l'on ne peut rien reprocher. De celle qui marche tête haute dans les couloirs et qui semblent sortir d’un magazine. Visage parfait sans la moindre imperfection, sans le moindre défaut. Lisse comme un morceau de porcelaine. Maquillage établie au millimètre près sur le contour de leurs visages. Rien ne dépasse. De leur rouge à lèvres si minutieusement appliqué à l’exactitude de leur manucure. Rien chez elles ne semble faire défaut. Sauf peut-être, elles-mêmes. Et tu t’es toujours demandé si elles étaient sincèrement heureuse entouré par tant de faux semblant, scrutées par tant de regards attendant la moindre faille pour s’y glisser. Tu as toujours eu plus de peine pour elles que d’envie en réalité. Comment vivre dans un monde si sculptural, si formaté sans jamais se sentir étouffer. Tu aimerais savoir comment ces gens font, pour ne jamais envier le calme d’une existence d’anonyme. Et malgré tout ce que tu as pu constater sur ces filles, tu n’as jamais envié d’être comme elles. Tu t’es toujours satisfaite dans ton existence simple, ta vie qui sonnait si juste à côté de la leur et tu t’es souvent demandé si ça les rendait réellement heureuses.
Toi tu avais Star. Un véritable ami, une personne vraie sur qui tu avais toujours où compter. Avaient-elles quelqu’un comme ça ? Ou juste leur « amies » qui enviaient en réalité leur nombre de followers et parfois même leurs petits amis. Tu avais eu envie peut être. Une ou deux fois de voir ce que ça faisait d’être le centre d’attention autre que d’être là bizarre de service ou l’intello. Mais tu avais rapidement réalisé à quel point on devait se sentir encore plus seul en haut de l’échelle qu’en bas.

Alors tu préfère être là sous les rayons de la lune avec ce garçon qui semble s’être échappé de ce monde qui n’est pas le tient. Un monde qu’il semble lui-même ne pas apprivoiser. Qui semble l’étouffer et lui peser si lourd. Et perdue sous les étoiles tu te mets à rêver de connaître ce qui peut bien faire rêver les garçons comme lui. Ceux qui semblent ne rien avoir à envier à personne. Celui à qui le monde entier semble sourire. Mais tu sais mieux que personne que parfois les rouages de nos esprits dépassent ce que nous voulons bien montrer aux autres. Et peut-être qu’il ne se rend pas compte à quel point tu te sent bien là à discuter avec lui , à te demander de lui parler de toi. Juste de toi. Il ne cherche pas à savoir plus que ce que tu veux bien lui offrir, il ne cherche pas à comprendre d’où peuvent venir tes anxiétés, tes frustrations, les retards étranges de ton cerveau comme beaucoup d’autres.
« -Je suis certain qu'il y a encore des tas de choses à dire sur toi. Tes goûts par exemple ? Qu'est-ce que tu lis en ce moment ? Tu m'as dit que tu aimais lire. » les questions sont si simples qu’elles te font sourires, qu’elles te donnent confiance en cette rencontre. Ton sourire ne quitte pas ton visage. Tu te sens bien là. Assise sur ces marches. « Je lis Dorian Grey. C’est intéressant... » et son visage s’illumine et tu aimes cette façon qu’on ses yeux de se mettre à briller d’un coup. L’illumination qui gagne ses iris , et l’expression qui s’impose a sur son visage. « -T'es médecin ?! Ouah... mais t'as quel âge ? » Tu souris. Tu es fière de ce que tu fais dans la vie. C’est ta fierté à toi, même si tu ne t’en vante pas. « j’ai 24 ans.  » et tu aimes son regard quand il te regarde comme ça. Et tu sens ton cœur qui doucement se laisser aller à quelques rêveries. A l’envie étrange de connaître un peu plus de lui, l’envie de le laisser voir toutes les pensées qui hante ton esprit, de sentir le battement léger de ton myocarde. De connaître la douceur que peux pendre sa main sous la tienne.

Et tu te surprends à rêver à vouloir connaitre toutes les expressions que peuvent prendre son visage, a vouloir connaitre tout de lui. Si simplement. De sa couleur préférée au dernier livre qu’il a lu. Connaitre des choses si simples. Tu voudrais savoir quelle forme prend son visage quand il rit aux éclats, quand il réfléchit où se concentre. Ce sont tant de choses que tu voudrais voir, découvrir. Mais tu ne sais pas si la nuit durera éternellement. Alors tu te contente de demander si simplement a quoi ressemble sa vie pour capter un peu de lui. Pour savoir un peu plus de ce qui se cache derrière ses traits qui semblent si parfait. Derrière son sourire si brillant, et sa façon si à l’aise d’être là avec toi. « -Humm... Je crois que je suis un cliché ? Je suis footballeur... J'ai été roi du bal de promo ? J‘aime pas trop le lait dans mes céréales parce que les froot loops c'est dégueulasse quand c'est imbibé de lait.... Je participe à quelques associations... Hum... J'aime bien les animaux... Y'a quelques mois j'ai été en Thaïlande pour rencontrer les gens qui s'occupaient de l'éléphant nature park... Enfin... Voilà. Ton meilleurs ami est bizarre ?   » et tu écoutes tout ce qu’il te dit pour capter tous les détails, pour ne rien laisser échapper. Pour prendre tout ce qu’il veut bien te donner de lui.

Et peut-être qu’il a l’allure du cliché, qu’il se considère lui-même un cliché mais tu as l’impression qu’il y a plus que ça à découvrir, plus que cette surface. Fait-il parti de ces gens qui vivent plus souvent pour les autres ? de ceux dont l’image importe au détriment de ce qu’ils souhaiteraient réellement être ? Toi c’est cet autre qui t’intéresse. Celui qu’il devient quand il rentre chez lui, quand les regards se baissent, quand il n’y a plus personne pour le voir. Quand il enlève son masque de footballeur, de roi de la promo ou tu ne sais pas quoi d’autre. Toi ce que tu veux c’est cette simplicité, savoir qu’il ne met pas de lait dans ses céréales, savoir qu’il aime les animaux. Tu t’en fiches bien du reste. « tu as raison, le lait dans les céréales c’est une crime. » et tu laisses échapper un rire, un petit rire. Doux et discret. « ton voyage a dut être fabuleux, tu as du voir des choses magnifiques. J’aimerai faire un voyage pareil et voir des éléphants. » tu souris, en regardant le lampadaire de l’autre bout de la rue. Et tu souris en imaginant ce que tu vas bien pouvoir lui dire pour parler de Star, pour qu’il ne le prenne pas pour un fou. Ni toi d’ailleurs. « -Je m'appelle Tylor au fait. » Il te souffle, et toi tu souris avant de le regarder ravie de connaitre enfin son prénom. Tu n’es pas sûre que ça compte vraiment, si ça tient d’une réelle importance de connaitre le prénom de quelqu’un. Mais tu es contente de le savoir, pour imprimer dans ta mémoire ce moment avec lui. « c’est joli. J’aime beaucoup. » tu dis, en le regardant, ce sourire un peu naïf aux lèvres. « -Je suis assez simple en vérité, je pense. »

Tu étends tes jambes sur les marches, un peu pensive. Regardant le ciel de nouveau, comptant silencieusement les quelques étoiles. « J’aime les gens simples. » tu finis finalement par dire, ne quittant pas la noirceur de la nuit du regard. « J’aime les choses simples, les gens simples. » tu soupires en laissant aller ta tête contre la rambarde de l’escalier, laisser tes yeux se perdre dans l’obscurité. Et tu ne sais pas pourquoi, ta main vient se glisser doucement sur le sienne alors qu’il est encore là tête baissée. « C’est bien d’être quelqu’un de simple. C’est une qualité. De savoir qui l’on est et de ne pas avoir besoin d’être un autre pour plaire aux gens. » et tu souris, serrant doucement cette main.

Tu récupère ta main après quelques secondes de silence, la reposant sur le bord de la marche. Et ton cœur qui s’emballe discrètement te fait dire que bien trop facilement il pourrait emporter avec lui un peu de toi. Que trop facilement, il pourrait découvrir les soupires de ton âme ; qu’il pourrait saisir entre ses mains tout ton toi. Qu’il a déjà, trop marqué son sourire dans tes pensées, qu’il pourrait les hanter sans que tu ne sache pourquoi. « Mon meilleur ami... il n’est pas bizarre. Ce sont juste les gens qui le trouvent bizarre. Parce qu’il ne rentre pas dans une norme sans doute… mais c’est vraiment quelqu’un d’exceptionnel. » tu finis par dire, pour rompre le silence instauré par ton geste. Tu fini par répondre la question qu’il t’a posé un peu tardivement. « Mais on a appris a accepté tous les deux, d’être nous-même. De ne pas se laisser abattre par ce genre de jugement. Je suis contente de l’avoir, j’aurai sans doute fini par croire que j’étais vraiment anormale sans lui » tu fini par avouer. A peu près sure qu’il a dû entendre parler de toi dans ces murs, qu’on a dut lui raconter à quel point t’es bizarre. Même si tu espère encore, secrètement qu’il ne sache rien de tout cela. Qu’il soit venu là par hasard, que cette conversation ne soit le fruit que de la providence. Que ces regards ne soient qu’une rencontre fortuite.

Mais comme une mauvaise habitude, tu te sens contrainte d’amener ce sujet, un peu comme un sous-entendu. Que tu n’es pas celle qu’il faut s’il veut réchauffer ses draps ; que tu n’es pas celle qu’il faut s’il veut trouver une fille qui ne soit pas compliqué. Mais tu sais aussi, que ton cœur aura beau s’agiter de toutes les façons qu’il veut, tu ne seras jamais le genre de fille de ce genre de garçons. Tu n’es pas les mannequins des magazines, tu ne sais pas sourire comme elles le font, tu ne sais pas te parer de faux semblants comme elles. Et tu sais que ça finira comme à chaque fois quoi qu’il arrive. Tu finiras par te retrouver a espérer un peu trop fort a quelque chose qui ne marchera pas. Pas avec quelqu’un comme lui. Quand on peut avoir le monde à ses pieds d’un simple sourire on ne s’embête pas avec des filles comme toi. Quand la liste d’attente est aussi longue qu’un bras pour paradait à votre bras, on n’attend pas grand-chose d’une fille comme toi. Et tu te mords la lèvre pour faire taire ces rêveries un peu trop stupides. Pour ne pas entendre cette impression que vous deviez vous rencontrer ce soir, cette sensation qu’il pourrait tout dévaster à l’intérieur de ton monde, cette impression qu’il détruit déjà toutes tes barrières.


© Frimelda, sur une proposition de © Blork
Re: Just another party ; Tylor
Mer 8 Mai - 17:24
Oli Jogia
Oli Jogia
Kian Lawley ©Lumos Solem
151
04/05/2019
victime de cupidon

Quiet down your ego
I wanna see you smile
Even when you think I'm angry
It's true it might take a while
But it's between you and me

Prison doré enfermant ton quotidien dans ce cercle, cette spirale de solitude que tu ne pensais jamais vraiment ressentir un jour. Tu as grandis normalement. T'as toujours été cet enfant qui savait s'entourer de tout le monde. Attirer autours de lui, les sourires amicaux et les rires. Depuis ta plus tendre enfance, on t'as toujours apprécié pour ce que tu étais. Un gamin tranquille ,souriant ,avenant. On a toujours apprécier ton caractère docile et terre à terre , ta gentillesse et ta simplicité surtout. Et autours de toi, tu n'as jamais entendu personne dire du mal de toi. Tu n'as jamais été harceler ou malmené. On a jamais fait de toi le centre des brimades. T'as une facilité à t'intégré dans un groupe, tu dois l'avouer. Et t'as grandi comme ça. Entouré de gens qui t'appréciaient. Qui aimaient passer du temps avec toi . Populaire ou pas, ça ne faisait pas vraiment grande différence dans tes yeux. Tu ne sélectionnais pas vraiment les gens avec qui tu avais envie de parler. Tu aimais simplement t'entourer de gens simples. De personnes aussi souriantes que toi . T'as grandis comme ça. A discuter avec tout le monde, à sourire à tout le monde sans vraiment te poser de question. Et plus tu grandissais, plus tu te rendais compte qu'être bien accepter par les autres, ce n'est pas une chose si naturelle et évidente. T'as ouvert les yeux sur la condition des autres. T'as vu des gens que t'appréciais, se faire embêter pour leur couleur de peau, pour leurs corpulence, pour leur orientation sexuelle, pour la couleurs de leurs cheveux, de leurs yeux , pour leur vêtement. Et tu as eut l'impression d'avoir été aveugle toute ta vie, lorsque tu t'es rendu compte de tout ça. Parce que pour toi, naïf gamin perdu dans l'adolescence, ce genre de chose n'existaient que dans les films. Et quand t'as entendu l'une de tes meilleures amies te dire qu'on la harcelait à cause de son surpoids, t'as voulu agir. Tu t'es engagé dans des campagnes contre le harcèlement scolaire. Et ça t'as sans doute rendu sans que tu t'en rende compte, encore plus populaire auprès de ton entourage. Parce que t'as rendu la vie dans ton lycée, bien plus agréable. Du moins, c'est un peu ce que t'aimes penser.

Mais depuis que tu tends à être connu, de plus en plus chaque année, que de plus en plus de yeux se braquent sur toi lorsque tu passe dans la rue et que tu constate que maintenant, tout le monde reconnaît ton visage. Tu te rends compte que ton approche des choses à changé. Que les gens ne s'approchent plus de toi comme avant. Les relations sont toutes biaisée par cette vision qu'ils ont tous de toi. Comme si à mesure que tu avance sur le chemin qui te mène à ton but, tu devenais de plus en plus inapprochable. Tu deviens simplement une image à la TV. Une photo dans un magasine, sur instagram. Tu deviens juste un beau produit markéting.   Et t'as plus rien de tout à fait humain dans le regard des gens. T'es plus qu'un sportif. C'est tout ce qu'ils voient de toi. Ils cherchent pas à te connaître, à apprendre toutes les belles choses qui te composent. Ils voient pas que t'as un cœur qui bat.  Que t'aimerais bien voir battre à l'unissons avec d'autres. Que tu manques d'entourage. Et plus ça avance , plus tu te rends compte que t'as rien. Que t'as personne. T'as juste ta famille et puis les membres de ton équipes. Mais, même là, y'a toujours un fond de compétition entre vous qui vous permet pas de vous apprécié plus que sur le terrain.  Alors voilà. Tout est différent. Tout semble vraiment différent depuis que t'es passé pro. Et t'as jamais été aussi seul.

Parce qu'en vérité tu le sais au fond de toi. Tu pourrais bien t'entendre avec cette fille. Tu pourrais l'embrasser, la revoir. Vous pourriez sortir ensemble quelques semaines, quelques mois. Puis elle se lasserait de toi. Parce qu'au final, t'as rien de très intéressant et puis tout serait gâché par les médias, par les fans, par cette tendance à toujours avoir à se cacher. Elle en aura vite marre de toi. Comme les dernières filles que t'as fréquenté. Et au final, tu vois t'es seul depuis longtemps. Depuis bien plus longtemps que ce que tu pensais possible. Les quelques filles que tu as vu depuis Alice, ont finit par arrêter de te répondre. Ne plus te donner de nouvelles.  Tu sais que ton boulot trop prenant, repousse les filles. Qu'être médiatisé , ça attire les mauvaises personnes aussi. Et au milieu de ça, tu sais pas. T'as pas encore trouver quelqu'un qui t'aime pour toi. Mais, c'est peut-être ta faute. T'es peut-être trop enfoncé dans ton cliché, dans un personnage creux qui n'attirera jamais personne d'autre que des filles attiré par la fame et la thune.  Et peut-être que c'est ça ton identité maintenant. Tu te résumes à ça.  Alors voilà. T'as beau voir quelque chose dans ses yeux-là, t'as peur de pas être vraiment le genre de garçon qu'elle attends. C'est sans doute pour ça que tu lui donnes ton prénom. Peut-être qu'elle va réalisé qu'elle va comprendre ? Peut-être que ses yeux à elle, changeront aussi. Mais non. Elle te souris et de nouveau , le monde se met à tourner bizarrement. Ton cœur à palpiter étrangement dans ta poitrine.   « J’aime les gens simples. » Elle te souffle lorsque tu change vite de sujet.   « J’aime les choses simples, les gens simples. C’est bien d’être quelqu’un de simple. C’est une qualité. De savoir qui l’on est et de ne pas avoir besoin d’être un autre pour plaire aux gens. » Et tu hoches la tête mais t'es pas vraiment certain d'entré dans cette catégorie de personne. T'es pas vraiment du style à changer du tout au tout dés que tu rencontres une nouvelle personne, pour autant, tu sais bien qu'en publique tu te dois de porter ce masque de convenance qui incombe à ton image de marque.  Tu es doué pour sauver les apparences, pour improviser. Tu connais bien l'effet de ton sourire et tu sais aussi jouer de ta belle gueule. T'as souvent du mal à supporter quand on ne t'apprécie pas sans raisons. Et peut-être que t'en fais parfois un peu trop,, quitte à trahir un peu ce que tu es pour être apprécier du plus grand nombre.  Même si t'es pas non plus un menteur, tu veux pas vexer les gens et t'as souvent tendance à pas vraiment dire ce que tu penses.  C'est souvent ce que tes proches t'ont reprocher. A force d'être gentil et souriant, à force de ne jamais vraiment te plaindre ou te mettre en colère, ils avaient l'impression de ne jamais vraiment te connaître. Et c'est comme ça. T'es comme ça. T'aimes pas le conflit et généralement, tu ferais tout pour éviter de te retrouver en situation conflictuelle avec qui que ce soit.  Ça finit par agacer les gens.

Mais ce côté-là de toi, t'as pas envie qu'elle le découvre tout de suite. T'as pas envie qu'elle voit que t'es parfois lâche et que t'es un peu de ceux, qui ont besoin d'être certains qu'ils ne finiront pas seuls.  Parce que t'as un peu peur que cette vie t'enferme pour toujours. T'as un peu peur de ne plus jamais rien partager avec personne. De rester là, coincé entre toi et toi. De plus avoir que des occasions rares comme ce soir, où tu peux échanger avec quelqu'un. « Mon meilleur ami... il n’est pas bizarre. Ce sont juste les gens qui le trouvent bizarre. Parce qu’il ne rentre pas dans une norme sans doute… mais c’est vraiment quelqu’un d’exceptionnel. Mais on a appris a accepté tous les deux, d’être nous-même. De ne pas se laisser abattre par ce genre de jugement. Je suis contente de l’avoir, j’aurai sans doute fini par croire que j’étais vraiment anormale sans lui » Tu fais un sourire et tu t'apprêtes à répondre, quand t'entends dans ton dos :  « -Merci mon chaton, toi aussi t'es exceptionnelle.»  Et tu n'as pas besoin de te tourner pour comprendre que  son ami est arrivé.  T'as le cœur qui se serre un peu. T'aurais voulu rester plus encore avec elle. T'aurais voulu lui prendre la main et être un peu plus courageux. Mais, tu vois, le gars arrive et tu comprends que t'as plus ta place. Tu sors de ta poche ton téléphone et puis tu lui fais un sourire faible. « -Je crois que ma mission est accomplie. » Et tu souris en te relevant sous le regard effaré de son ami qui semble t'avoir reconnu, lui. Tu lui fais un signe et un sourire et puis tu te tourne de nouveau vers Lynn. T'es un peu déçu que ça se termine si vite.  Tu te rends compte chaque secondes à quel point tu la trouve jolie. Et a quel point elle te plait, aussi. Et tu te sens con parce qu'il est là, le gars, à vous regarder tous les deux et t'es un peu gêné de lui demander son numéro comme ça, alors que quelqu'un vous observe avec autant d'intensité. Tu inspires fort , serrant ton téléphone fort dans ta main.  « -Je... J'ai passer un super moment... Je... » Mais de nouveau, t'oses pas et tu regardes un peu tes chaussures. Tu te sens un peu bête quand l'autre dit : « Ah... Ok. Je vais voir ailleurs si j'y suis. » Tu sens tes oreilles se chauffer et tes joues devenir rouge. T'es plus habitué à faire ça. Ça fait super longtemps que t'as pas essayer de dragué une fille.  Et puis de toute façon t'es même pas certain d'être vraiment en train de la dragué. T'es pas certain qu'elle soit vraiment intéressé. Tu te sens con.... Tellement con. « -J'aimerais bien te revoir... » Tu souffles. « -'fin... Si tu veux. On peux... Ouais ton numéro. » Tu bafouilles et t'es pas clair.  Personne pourrait penser que Tylor Banks est un dragueur si médiocre. Tu lui tends ton téléphone pour qu'elle y inscrive son numéro,  espérant qu'elle ne t'en donneras pas un faux et tu fais de même un peu stressé parce que vous êtes toujours sous le regard de son ami Star qui vous décortique de loin à quelques pas de vous.

Lorsqu'elle t'a donner son numéro, tu te penches vers elle pour lui faire une bise sur la joue et lui dire au-revoir et tu files bien loin sans demander ton reste, le cœur un peu palpitant, comme un adolescent. Réfléchissant déjà à ce que tu pourrais lui dire. Au messages que tu pourrais envoyer et à la façon dont tu lui proposeras de vous revoir très vite.


Re: Just another party ; Tylor
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