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Transform the night ; Tylor
Jeu 9 Mai - 16:31
Jessie Anderson
Jessie Anderson
Meredith Mickelson
192
03/05/2019
victime de cupidon

   


Prenons ce moment et faisons en quelque chose d'exceptionnel. Transformons cet instant en souvenir, le meilleur que nous aurons toi et moi.  


Tu adores ton métier mais parfois tu perds pied, tu ne sais plus trop où tu vas et parfois même tu te demande pourquoi tu as choisi ça. Choisi un métier où tant d’espoir repose sur tes épaules parfois, où l’on te demande une exigence si importante, où l’erreur peut être fatale à beaucoup plus de gens que tu ne pourrais l’imaginer. Et aujourd’hui ne fais pas exception, aujourd’hui plus qu’un autre jour quand tu sers aussi fort que possible le plaque sur laquelle est écrit le diagnostic et ton souffle a du mal à trouver son rythme. Pourtant, pourtant tu dois prendre ce regard impassible, cette expression qui se veut rassurante, cet air qui doit donner confiance aux personnes qui se trouvent derrière la porte des urgences. Qui espère une bonne nouvelle. Sauf que tu ne t’en a pas à leur donner. Et tremblante tu pousses la porte de la salle d’attente pour dire à des parents que leurs fils ne s’en sortira peut-être pas. Qu’il est en salle de réveil, mais que tu ne pourrais pas dire si ce sera le cas. Et tu redoutes les cris, les pleurs, tu redoutes de voir cette haine étrange qui né dans leurs regards. Et tu sais qu’ils ne veulent pas, te détester. Mais tu sais aussi qu’ils n’arrivent pas à s’en empêcher de te désigner comme coupable. Car tu étais celle qui étais censé sauver la vie de leur enfant. Et quand tu prononces tes mots, tu vois leurs cœurs se briser à travers leurs yeux et tu t’en vas pour prendre toi aussi le temps de respirer. C’est la troisième fois de la soirée.

« Lynn, ça va ? »
adossée contre le mur du couloir, la tête posée sur tes bras tu tente de retrouver ton calme. Tu inspires, tentant de donner a ton souffle un rythme naturel. Tentant de reprendre ton calme ; toi qui habituellement sait si bien rester d’un calme olympien face à toutes les situations. Mais ce soir sous la pression tu craques. Tes mains sont encore recouvertes du sang d’un autre qui a commencé à sécher, ta blouse tâchée de cette urgence un peu trop sanglante. Tu vois encore les images défiler dans ton esprit et tu tentes de les calmer pour ne pas te laisser submerger par la fatigue.  Dans le couloir des médecins, tu t’es laissé tomber contre le mur, les mains tremblantes, les nerfs à vif et ton esprit se trouble. Tu fermes les yeux un peu plus intensément pour ne pas te mettre à fondre en larmes.  Ton collègue se laisse tomber a côté de toi, passant son bras autour de ton épaule et pendant quelques minutes il reste silencieux a fixer le mur en face de vous. Il ne dit rien jusqu’à ce que tu te calmes enfin et il lâche juste un soupire, un simple soupire qui veut tout dire. « Faire une pause ça te fera p’têtre du bien tu ne penses pas ? Respirer, souffler un peu. Tu te prends trop la tête. »

Tu hoches la tête doucement et il se relève pour te tendre la main avec un sourire aux lèvres. « Allé beauté, encore deux heures et tu rentres chez toi te reposer. » tu attrapes sa main dans la tienne et saute sur tes deux pieds pour te remettre ne scelle. La journée est longue et épuisante mais tu sais que tu ne peux pas te laisser abattre et tu reprends pied comme on te le demande. Tu te relève pour aller reprendre ton travail car tu ne peux pas abandonner ton poste comme ça. Tu inspires un grand coup avant de te relever pour aller te laver les mains et changer de blouse.

Et toute la journée défile à cette vitesse si intense qu’elle a toujours. Les urgences ne se terminent jamais, surtout pas dans une ville comme Chicago et rapidement tu dois savoir reprendre ton calme pour gérer ceux qui sont toujours là. Ça parait parfois si informel d’enchainer les aides sans devoir penser à ses échecs et pourtant c’est ton travail. Et tu t’active aussi rapidement que tu peux pour donner tes directives sur les gestes à faire, sur les actions à mener. Tu indiques à l’infirmière ce dont tu as besoin, tu tentes de garder donc calmes, de maintenir le rythme effréné de cette journée et il vrai que quand vingt heures arrive tu n’en peux déjà plus. Douze heures que tu cours dans tous les sens, douze heures que tu prends de pauses de quelques minutes à peine. Et enfin tu sors du travail après avoir fait la relève de la nuit.


---

Cheveux négligemment attachés dans ta nuque tu sors, sac sur l’épaule épuisée par la journée quand ton regard croise sa silhouette et tu te souviens. Et tu te sens idiote d’avoir oublié ça, d’avoir donné rendez vous juste après ton travail quand la fatigue doit se lire dans ton regard. Tu réalises que tu as même ignoré ses sms tout au long de la journée, trop absorbée dans les urgences, trop prise par la frénésie de l’action. Tu souris pourtant quand il lève les yeux vers toi. Tu lui souris, tes angoisses, ta fatigue qui s’évanouie quand tes yeux se perdent dans les siens et tu te sens bien. Et tu ne sais pas comment il fait pour dans un simple sourire faire s’évanouir si précipitamment cette journée si éprouvante. Et tu avais oublié ton rendez-vous avec Tylor et pourtant tu te sens heureuse de le voir ce soir pour oublier cette journée si compliquée. Tu vas a sa rencontre, sourire aux lèvres, détachant au passage tes cheveux pour avoir l’air un peu plus présentable.

Depuis votre première rencontre, tu ne sais pas trop pourquoi tu passes ton temps à penser à Tylor, a cette façon qu’on ses messages de te donner le sourire dès que tu les, a la façon dont il arrive à te faire rire si simplement. Et tu réalise en t’approchant de lui que tu dois vraiment avoir une mauvaise tête après cette journée et que sans doute, une soirée après le travail n’était pas la meilleure idée que tu aies pu avoir. Les cheveux en bataille, les cernes commençant à se dessiner sur ton visage, tes vêtements mis au hasard ce matin en oubliant que tu le retrouvais ce soir. « Bonsoir » tu souffles enfin en arrivant à sa hauteur. « Je suis désolée, je dois avoir une mine affreuse. Tu m’en veux si je dis que... j’avais peut-être oublié que c’était ce soir ? » tu demandes en te mordant la lèvre timidement. Tu passes une main dans tes cheveux pour les arranger un peu, espérant qu’il ne se vexe pas et ne prenne pas les jambes à son cou. Enfin tu prends le courage de te hisser sur la pointe des pieds pour poser sur sa joue un baiser du bout des lèvres.


© Frimelda, sur une proposition de © Blork
Re: Transform the night ; Tylor
Lun 13 Mai - 16:37
Oli Jogia
Oli Jogia
Kian Lawley ©Lumos Solem
151
04/05/2019
victime de cupidon

Baby, I'm Yours
Follow me into, into my sleep
Baby I'm yours, I'm yours to keep
You've got the magic that entered my heart and my mind


Est-ce vraiment étrange de penser que le moment le plus vraie que tu as pu passer au cours de ces trois dernières années, c'est celui que tu as passé avec elle ? Est-ce que c'est vraiment étrange et inquiétant de te dire que pour la première fois de ta vie, t'as l’impression de ne pas avoir à porter de masque pour plaire à quelqu'un. Ça sonne un peu comme quelque chose de facile, d'évident. Une histoire classique et sans complications. Et c'est presque trop beau pour être vrai. Comme si les étoiles c'étaient alignée, comme si le monde s'était arranger pour vous. Et tu sais pas. Ça te semble venir du très haut. Comme une intervention divine pour que tu sois là, qu'elle soit là aussi. Ça ressemble un peu aux films , tu vois. Un garçon rencontre une fille, une fille rencontre un garçon, et c'est beau, c'est lisse. Ça fait presque peur, on s'attendrait peut-être même à ce que quelque chose tourne mal. Tu crains un peu de te faire des films parce que tu vois, tu commences à vraiment l'apprécier. Et plus vous discutez plus t'as l'impression qu'elle te correspond. C'est un peu l'impression que t'as cette sensation que les différences sont pas vraiment un problème. Et tu vois, c'est comme si tout ça était fait pour arriver, quelque part. Comme si t'avais ta place. Même si tu crois pas vraiment à tout ça habituellement. T'y as jamais vraiment cru. T'as pas le genre romantique et fleurs bleue, peut-être aussi parce que t'as le cœur un peu trop déçu. Parce que la dernière fois que tu t'es lancé dans l'amour, on t'as trop reprocher d'être ce que tu es. On t'en a voulu parce que t'étais trop passionné. Parce que tu mettais tes rêves avant tout.  Et t'as sans doute un peu compris que tu peux faire des sacrifices, mais que les autres sont pas obligés d'accepter. Qu'ils sont pas non plus obliger de supporter tes sacrifices à toi. Et t'as aussi compris que cette vie là voulait peut-être dire que tu resterais seul ou que tu devrais à un moment où a un autre  t'enfermer dans une relation étouffante, stupide, et creuse. Mais toi c'est pas ce que tu veux. Ça a jamais été ton délire.  T'as jamais classer les les gens dans des catégories, mais t'as jamais apprécié les personnes particulièrement superficielles. Peut-être parce qu'au fond de toi, t'avais un peu peur de te voir un peu trop en eux. Peut-être parce que t'as toujours un peu la trouille d'être ce genre de type que tu détesterais être. Un sportif sans cervelle, intolérant et tout juste moyen. C'est pas l'image que t'as envie de donner au monde. C'est pas l'image que t'as envie de voir dans la glace.

Et c'est surtout pas l'image que t'aimerais lui renvoyer.

Alors voilà. T'as un peu l'air d'un gamin à sauter sur ton téléphone à l'instant même où il vibre. T'as l'air un peu con à être si impatient. A rire à chacune de ses blagues, sourire devant ton téléphone comme un abrutis. Peut-être que tu t'emportes un peu vite. Qu'au fond, elle est pas du tout intéressée. Peut-être que cette image de sportif célèbre,  qui te colle à la peau et que tu détestes autant, est la seule chose qui intéresse les gens. Peut-être aussi que sans ça, t'es rien du tout. Pas si intéressant et pas si particulier. Et tu sais pas trop ce qui pourrait intéresser une fille comme Lynn à propos de toi. Mise à part ton physique avantageux, t'as pas grand chose à dire sur toi-même. Et c'est peut-être un peu ridicule. Personne se douterait, tu vois, que tu peines encore à savoir à ton âge où se trouvent tes qualités ou tes faiblesses.  T'as l'impression qu'elle par contre, est très lucide avec elle-même. Elle se cache pas de ce qu'elle est et tu l'envie un peu pour ça.  T'aimerais avoir autant confiance en toi. Tu sais pas. Parfois tu as l'impression qu'il y a un trop grand fossé entre toi et les autres. Et c'est pour ça que t'es aussi stressé de la rencontrer.
- - -
T'as pas l'habitude de briser les règles. De toutes les fois où tu as été en camp d'entrainement, et à contrario de tes équipiers qui eux , passent leurs temps à projeter leurs prochaine évasion, tu n'es jamais sorti en cachette pour aller faire la fête. Tu n'en as jamais vraiment vu l’intérêt et puis tu n'as de toute façon jamais été vraiment doué pour briser les règles . C'est peut-être aussi toute cette rigueur qui fait de toi un très bon footballeur. Tu es comme ça.  Tu n'as pas besoin de t'amuser, toi. Pas de cette façon en tout cas. Et puis de toute façon tu t'ennuie toujours pendant les fêtes. Tu ne bois pas, tu ne fumes pas et t'as vraiment aucune envie de dragué simplement pour dragué.  Et lorsque tu es en plein dans l'entrainement , tu n'as pas envie d'être déconcentré à faire la fête. Parce qu'il reste seulement une seule chose d'importante dans ta vie, c'est bien ta carrière de footballeur. Alors voilà. T'as pas l'habitude et ça te stress un peu. Ça t'angoisses aussi parce que dans le monde y'a pas d'place pour les petits gars qui rêvent de se faire un noms, parce qu'ils sont des centaines sans doute tout aussi bon que toi à vouloir ta place. Que t'as pas envie de laisser ta place juste parce que t'as pas été assez sérieux. Tu sais, ce genre de carrière, la moindre erreur pourrait te coûter cher.  Et t'as trop bosser. Tu t'es trop saigné. T'as fait trop de sacrifices, t'as trop perdu pour te faire prendre ta place par n'importe lequel des requins qui tournent continuellement autours de toi, attendant leur heure pour te dévorer.  T'es pas dans un monde de gentil et de sage. La compétition est rude ici, et tu le sais,  Si tu donnes pas tout, on te feras pas de cadeaux. Alors ouais, t'es un peu stressé. Un peu anxieux aussi. Tu ne sais pas vraiment  si c'est l'idée de sortir en cachette ou l'idée de rencontrer la jeune femme qui te fait vraiment un effet étrange. « -Hey Banks. Tu sors avec nous ce soir ? » Demande Tony Rosso un type aussi grand que large, qui occupe le poste d'offensive guard dans ton équipe.  Tu fais un sourire faible, un peu embêté parce que t'es en train de te préparer. « -Eum... Non. J'ai déjà quelque chose ce soir.  » Tu balbutie un peu embêter d'être prit sur le fait, alors que t'enfiles ton polo noir grimaçant devant la glace insatisfait.

T'as l'air con, là. T'as l'air vraiment d'un con avec ton polo et ton jean. T'as l'air de sortir d'un déjeuner chez les bourgeois et t'as beau essayer d'arranger ta crinière indiscipliné t'as toujours l'impression de ressembler à un gamin sportif et friqué.  Tony roule des yeux au ciel. « - Ah t'vas la voir ? » « -Qui ça ?! » Tu réponds sous son rire amusé, les joues tournant à la couleur tomate , tu blêmit un peu lorsqu'il se mets à rire grommelant pour lui-même «-Qui pourrait croire ça, sérieusement ! » et puis il attrapes ton téléphone, regarde tes messages comme si de rien n'était, l'air tout à fait détendu. Il sait bien, après tout que quoi que tu fasses, s'il veut lire tes sms, sa carrure lui permet de le faire sans que tu ne puisses rien contre lui. Et toi tu baisses la tête. Après tout, tu apprécies Tony. Et il a toujours été sympa avec toi. C'est lui qui t'as aidé à t'intégré vite au sein de l'équipe. Et aujourd'hui, deux ans plus tard, tu peux sans peine dire que tout les gars de cette équipe sont tes amis. « -J'ai l'air con, nan ? » Tu demandes un peu perdu. Ça fait si longtemps que t'as pas été en rendez-vous avec une fille, t'as l'impression de plus du tout savoir t'y prendre. « -Yep. » Il réponds en ricanant et puis toi tu te laisses retomber sur le lit observant l'heure. T'as encore largement le temps et pourtant ça ne te rassures en rien. T'as l'impression de vraiment avoir l'air bête. « -J'ai fréquenté personne depuis mon exe. Et c'était à la sortie du lycée. » Tu avoues en grognant lorsque tu vois le regard attendrit de la brute qui vient s'asseoir à côté de toi en tapant grassement ton épaule. « -Ça va aller, Banks. » Il se lève, ouvres ton placard et commences à fouillé dedans. Il te colle un t-shirt noir entre les bras et quitte la chambre « -N'en fait pas trop. » Il souffle avant de disparaître en hurlant après Tommy et Francis, encore en train de se chamaillé comme deux gamins dans un coin de la salle de repos. A bien y regarder, peut-être que Lynn avait raison. Il avait parfois vraiment l'impression d'être en colonie de vacance.
- - -
T'arrives tôt. Genre dix fois trop tôt, même en sachant qu'elle termine sa journée dans une heure tu t'es tout de même garé devant la sortie de l’hôpital, l'air un peu hagard tatoué sur ton visage. Tu sais pas pourquoi ça te stresse autant alors que tu as toi-même proposer de pas vous prendre la tête. Tu sais pas. Tu te dis que c'est peut-être cette histoire d'asexualité. Tu te demandes vraiment ce que ça veut dire. Et tu te dis que t'es peut-être juste là pour t'en faire une amie. T'as pas trop envie, toi. Parce qu'elle te plait. Genre vraiment. Mais tu sais aussi que si elle a pas envie de ça, tu pourras pas la forcée. Et dans ce cas , t'auras gagné une amie. C'est déjà pas mal. Du moins c'est un peu ce que t'essaies de te répété. C'est pas mal, c'est pas mal, c'est pas mal. Pourtant tu sais que tu pourras pas t'empêcher d'être déçu. Égoïstement, t'aimerais lui plaire autant qu'elle te plait. T'aimerais qu'elle te trouve intéressant même si t'es pas vraiment certain de l'être. Tu sais pas. Tout ce que tu fais en dehors du terrain  te paraît un peu vide de sens. Un peu triste au fond. Et t'es pas certain que ta vie la passionne. Alors tu fais tâche, dans le décor. Surtout quand tu sors de ta caisse, des lunettes de soleil sur la tronche et une tenue qui vaut bien plus qu’un loyer d’appartement. Peut-être que c’est une façon de te protéger. Ou de te cacher un peu  , tu sais pas trop. Tu réfléchis pas aux conséquences. T’agis juste en conséquence et c’est différent, tellement différent. Ça l'est en tout cas quand tu vois qu'elle arrive pas. Qu'elle a du retard et que toi tu remarques un peu tard qu'elle a jamais vraiment répondu à tes derniers messages. Et tu commences à vraiment douté. Si ça se trouve, elle a terminer plus tôt, elle s'est tiré. Si ça se trouve, elle voulait pas te voir finalement et elle a prit la porte de derrière ou tu sais pas. Peut-être qu'elle a changer d'avis, et peut-être que t'es là à attendre pour rien. T'envoies un derniers sms mais t'as pas de réponse.

Et tu te demandes si tout ça c'est pas un peu une blague quand elle apparaît enfin. Et toi comme un imbécile, tu souris, à la vue de son visage. Comme un imbécile t'es heureux qu'elle soit venue. Même si au final, c'est toi qui vient la chercher. T'es adosser au capot de ta voiture et tu l'attends, un peu perdu. Elle a l'air super surprise de te voir ici. Peut-être qu'elle pensait que tu viendrais pas où que tu te dégonflerais. Elle a l'air si surprise que t'as l'impression de t'être trompé de jour. Mais non , tu vérifies sur ton téléphone et non. Non c'est bien ce soir. Tu baisses les yeux vers elle, elle a l'air fatigué. Peut-être que c'était pas l'idéal. Peut-être que le manque de réponse de la journée, voulait dire « pas ce soir Tylor. » Et peut-être que t'as pas compris le message...  Et le temps qu'elle arrive à ta hauteur, t'as l'impression d'avoir perdu toute ta contenance.  « Bonsoir » Tu fais un sourire  en lui répondant d'une voix minuscule « -Salut... » Tu souffles un peu perdu. Et tu te demandes si tu devrais la complimenter ou bien te comporter seulement comme si elle était une amie. T'essaie de pas trop la fixée mais tu perd un peu pied en remarquant qu'elle à l'air fatiguée.  Peut-être que t'aurais vraiment pas du venir après tout.  « Je suis désolée, je dois avoir une mine affreuse. Tu m’en veux si je dis que... j’avais peut-être oublié que c’était ce soir ? »  Ah. T'aurais quand-même du t'en douter... Tu hoches doucement la tête. « - Ah... ah oui d'accord. Non, je t'en veux pas du tout !  » T'essaie de pas paraître trop déçu ou gêné parce que tu veux pas qu'elle s'en veuille. Elle vient te faire une bise sur la joue que tu lui tends. T'es un peu en pleine réflexion. « -T'as l'air d'avoir eut une dure journée... Je me vexerais pas non plus si tu veux qu'on remette ça... J'ai pas envie de te fatiguer dés le premier rendez-vous. » Tu remarques sans vouloir le faire remarquer, le sang qu'elle a sur ses vêtement, là aussi, sur sa nuque à certains endroits. Tu remarques l'air un peu perdu qu'elle porte sur le visage et même si t'oses pas trop demander pour pas remuer le couteau dans la plaie, tu comprends qu'elle n'a peut-être pas eut une journée plaisante. Qu'elle n'a peut-être pas la tête à ça. « -J'avais vraiment envie de te voir, j'aurais du attendre que tu confirme... désolé » Tu dis, déverrouillant d'une pression du pouce la voiture sur laquelle t'es encore appuyer. « -Aller, viens. Je vais te raccompagner. » T'es déçu, c'est vrai. Mais t'as pas non plus envie de t'imposer. Et puis surtout, t'as pas envie de lui déplaire.


Re: Transform the night ; Tylor
Jeu 16 Mai - 22:08
Jessie Anderson
Jessie Anderson
Meredith Mickelson
192
03/05/2019
victime de cupidon

   


Prenons ce moment et faisons en quelque chose d'exceptionnel. Transformons cet instant en souvenir, le meilleur que nous aurons toi et moi.  

Tu t’en voulais, tu t’en voulais d’avoir oublié que tu devais voir Tylor alors que depuis votre première rencontre tu n’avais fait que de penser a lui. Cette journée avec donc eut raison de toi jusqu’au bout et malgré le sourire qu’il affichait tu voyais bien dans ses yeux cette légère déception que tu ais oublié cette soirée. Pourtant, tu étais heureuse qu’il soit là. Heureuse qu’il illumine un peu cette journée qui avait parut bien sinistre.  Tu passes une main derrière ton oreille remettant en place distraitement une mèche de cheveux pour tenter de calmer la gêne qui t’envahit quand tu avoue que tu avais oublié cette soirée. Tu voudrais effacer la déception que tu vois grandir dans son regard. « - Ah... ah oui d'accord. Non, je t'en veux pas du tout ! » Tu l’entends un peu pourtant, dans le son de sa voix qu’il est déçu peut-être et toi ça te fait une drôle de sensation dans la gorge comme sentiment. Tu ne veux pas, pas être à la hauteur. Tu voudrais savoir comment faire dans ce genre de situations. Rectifié le tire dans un sourire où dans une histoire drôle. Même pourquoi pas, faire ce rire un peu bête qu’arrive à faire certaines filles, ce gloussement un peu idiot que tu as remarqué chez certaines cheerleader et qui font oublier à quel point elles peuvent être maladroites. Tu voudrais savoir tout rectifier d’un sourire, pouvoir lui dire que c’était une blague. Mais tu préfère être honnête. Dire que tu as été trop prise tout au long de la journée et que tu en a oublié votre rendez-vous, même si tu l’attendais avec impatience, toute la semaine même. Même si nerveusement tu avais passé les derniers jours à penser à ce moment que vous pourriez passer tous les deux.

Tu as regardé nerveuses toutes les tenues de ton dressing en espérant trouver LA tenue idéal pour ce genre de rendez vous et même si tu t’étais promis de ne pas taper son nom dans la barre de recherche de google et pourtant tu l’as fait, enfin, surtout parce que Star a insisté pour te montrer les photos du shooting avec calvin klein et d’un coup tu t’étais mise en tête de trouver une tenue pour ne pas être trop pitoyable. Tu penses a cette petit bleue que tu as accroché sur le bord de la porte de ta chambre, a la paire de talon qui allaient parfaitement avec. Aux bijoux que tu as sélectionné avec soin pour être au top. Même à tous les tutos maquillages que tu as pu regardé pour essayé d’être parfaite pour cette soirée avec lui. et tu te retrouve là. Planté dans ton jean, les cheveux en bataille, le gilet de travers. Ton visage doit être épuisé, les cernes marquer tes yeux et tu te dis qu’elle est bien loin la petite robe bleue que tu avais choisi avec tant de soin. « -T'as l'air d'avoir eut une dure journée... Je me vexerais pas non plus si tu veux qu'on remette ça... J'ai pas envie de te fatiguer dés le premier rendez-vous. » Tu tire sur les manches de ton gilet, un peu nerveuse, un peu gênée. Et Tylor est mignon, avec ses lunettes sur le nez et vraiment tu réalises qu’il te plait et que même si ton lit t’appelle tu ne veux pas passer à côté de l’occasion de passer ne serais que quelques minutes avec lui. parce que quand il est là, tu le sens, le tambourinement trop fort dans ta poitrine, cette nervosité qui te gagne sans cesse.
Tu le sais bien, que c’est plus que ça.. Que c’est plus qu’une simple attirance car ses messages t’arraches des sourires , que ses mots font frissonner les moindres des particules de ton corps et quand bêtement tu attends ses messages toute la journée. Tylor t’a fait perdre la tête quelque part, quand vous vous êtes séparé ce soir là, il a emporté un peu de toi avec lui. un morceau plus gros que ce que tu n’aurais imaginé, mais quand il est là devant toi, tu en oublie ta fatigue, tu en oublies ta journée. Et sa présence étrangement te rassure et t’apaise, elle te réconforte aussi. Tu pourrais lutter toute la nuit contre la fatigue pour lui. puis il est là, il est venu. Alors que tu t’attendais à ce qu’il ne vienne jamais en réalité. « -J'avais vraiment envie de te voir, j'aurais du attendre que tu confirme... désolé » et tu te sens un peu idiote sur le coup, de n’avoir même pas eut le temps pour répondre à ses sms ; de l’avoir mis de côté pour la première fois en ces quelques jours et évidemment au mauvais moment. « -Aller, viens. Je vais te raccompagner. » Il dit en ouvrant la voiture et tu sais que c’est le moment de parler, de dire quelque chose si tu veux vraiment passer cette soirée avec lui.

« c’est moi… » tu dis un peu trop précipitamment comme si tu avais peur qu’il s’évanouisse où qu’il disparaisse dans une sorte de brume. « je suis désolée, j’aurai du répondre à tes messages mais j’ai été prise dans la journée, c’était vraiment compliqué aux urgences aujourd’hui et j’avais laissé mon portable aux vestiaires. Je n’ai même pas eu le temps de prendre une pause déjeuner. » tu dis sans doute un peu trop rapidement, comme si tu avais peur qu’il ne te laisse pas parler. « mais j’avais vraiment envie de te voir et si l’invitation tient toujours, et si ça ne te dérange pas qu’on te vois avec moi alors que j’ai cette tête… » tu restes en suspend dans ta phrase pour reprendre ton souffle. « je serai heureuse de passer la soirée avec toi. vraiment. » et tu souris, un peu timidement. Les joues rougies. Peut-être par le manque d’air du à ton débit de parole ou peut-être simplement parce qu’il te met dans un état qui ne te ressemble pas.

Tu lui attrapes la main, encore une fois comme s’il pouvait monter dans cette voiture vexée et s’en aller. Tu serres un peu trop fort ces doigts, t’accrochant à lui, lui demandant de rester. « Alors restes ; s’il te plait. » tu dis d’une petite voix. Espérant qu’il ne soit pas blessé, qu’il ne veuille pas tirer un trait sur ce qu’il n’existe même pas entre vous et que ton cœur fantasme un peu. Ton cœur bat plus vite à la chaleur de sa main, il s’agite silencieusement et il demande plus. Sa main est douce et un peu rugueuse. Pourtant, tu voudrais rester là à lui tenir la main. A laisser ton cœur frissonner un peu trop sous ce contact si simple. Tu te mords la lèvre, un peu inquiète de savoir si tu as tout gâché en oubliant ce rendez-vous. « je… j’ai une sale tête, des vêtements tâchés alors on pourrait juste… aller manger une pizza ou un truc simple pour que tu n’es pas trop honte de moi » et tu te met à rire doucement. Espérant arriver à lui arracher l’un de ses sourires que tu aimes tant.

© Frimelda, sur une proposition de © Blork
Re: Transform the night ; Tylor
Lun 20 Mai - 15:28
Oli Jogia
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Kian Lawley ©Lumos Solem
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04/05/2019
victime de cupidon

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You've got the magic that entered my heart and my mind


Qui pourrait croire ça ? Qui pourrait croire que t'es si mal à l'aise ? Qui pourrait croire que t'as tant de mal avec ça. Tu sais pas comment faire pour plaire à cette fille. Tu sais pas non plus pourquoi elle te plait vraiment. Parce que vous êtes si différents l'un de l'autre. T'es pas certain que ce que tu pourrais lui raconter l'intéresserait vraiment. T'es même pas certain de l'être, intéressant. Et puis ça te stresse de te foiré. Ça fait si longtemps que tu sais pas si t'arrivera à lui plaire au final. Mais tu vois, tu sens qu'il y a quelque chose entre vous. T'as juste l'impression qu'avec elle, y'a une entente particulière. Quelque chose qui t'apaise un peu. Et puis tu vois, t'as beau pas te sentir trop à ta place, t'as beau être là, assis sur le capot d'une voiture qui coûte beaucoup trop cher, dans tes fringues trop bien et trop belles, tu te dis que t'as quand même envie d'être avec elle. Tu te dis que t'as quand-même envie de passer du temps avec cette fille. Alors ouais, c'est vrai. Qui aurait pu croire ça ? Qui aurait pu croire que tu serais pas à l'aise avec une fille. Que t'aurais tellement de mal à savoir. Dans l'imaginaire commun, t'es ce beau-gosse un peu minet, qui drague et qui fait tomber toutes les filles sur son passage. On t'imagine au bras des plus belles femmes du monde et dans le lit de toutes celles qui croisent ton chemin. Dans l'imaginaire commun, t'as tout pour toi et ce que ta jolie petite gueule ne t'offre pas, ton argent le fait. C'est ça, n'est-ce pas ? Le monde appartient aux gens riches et beaux et toi t'es les deux. Mais, en vrai, t'as aucune idée de ce que tu fais et encore moins face à Lynn. Parce qu'elle te plait vraiment et que c'est pas arrivé depuis des années. Pourtant tu te dégonfles pas en venant. T'as cette excitation un peu malsaine qui palpite à l'intérieur de toi en arrivant comme un gosse la veille de noël et tu te mets à regretter le terrain et les milliers de personnes qui viennent te voir jouer, à côté de ça, ça te paraît bien moins terrifiant. Parce qu'au fond, tu le sais. C'est pas le genre de femme à laisser des secondes chances quand on se loupe. Et toi t'es pas le mec le plus fin qui existe . Et puis tu sais, au fond de toi, tu te demandes un peu si elle est pas un peu trop intelligente pour toi. Parce que t'as plein de qualités mais l'intelligence n'en fait pas particulièrement partie. Qu'est-ce que tu pourrais bien raconter d'intéressant à une fille qui gagne sa vie en sauvant des vies ? En plus c'est clair qu'elle s'intéresse pas du tout a football et toi c'est un peu la seule chose que tu connais. Tu connais pas grand chose en vérité. Et t'as pas d'histoire formidable à raconter, quoi qu'elle en pense. Ta vie associative est très barbante, et ton quotidien l'est encore plus.

Alors évidemment, t'es déçu quand tu constates qu'elle t'as oublié. T'aurais voulu qu'elle soit aussi pressé que tu avais pu l'être. Aussi flippé également parce que de cette façon t'aurais peut-être pu te dire que vous étiez dans la même situation. Et puis t'aurais peut-être constater que t'étais dans la bonne voie pour lui plaire quelque part. Mais, t'étais si secondaire qu'elle en avait même oublier votre rendez vous. Et tu te sens forcément un peu con d'avoir voulu lui plaire quand elle, elle pensait à des millions de choses qui n'étaient pas toi. Et tu peux pas vraiment lui en vouloir. Mais tu peux pas non plus dire que t'es ravi. Alors t'acceptes. T'as pas d'autre choix. Tu te rends compte dans ce genre de situation que tu règnes pas sur grand chose finalement. Le roi de rien, souverain du paraître mais pas grand chose de plus, t'as devant les yeux la chose la plus vraie qui t'aies été donner de voir. Quoi que tu dises et peu importerons les efforts que tu pourrais y mettre dedans , tu pourrais jamais forcer quelqu'un à t'apprécier. Et peut-être bien qu'elle avait trouver sympathique de te parler mais, que depuis qu'elle a réaliser qui tu étais, t'as l'impression que les barrières imaginaires entre toi et les gens se sont relevée. Que de nouveau, t'es emprisonné dans cette jolie cage dorée formée par ton succès et tout ton fric. Tu vois bien dans ses yeux qu'elle est gêné qu'elle sait pas quoi dire. Qu'elle s'attendait pas à ce que tu viennes quand-même. Et t'es pas déçu qu'elle ait oublier votre rendez-vous, non. T'es déçu de voir dans ses yeux , la même chose que beaucoup d'autres. Elle te voit plus comme toi. Elle te voit comme le joueur de foot. Et c'est vrai. Tu dois l'avouer. Ça gâche un peu. Alors t'enchaines un peu. Tu proposes de la raccompagné chez elle, surtout pour être poli. T'aurais pas du venir et tu l'as bien compris mais on t'as pas éduqué comme un sale type. T'as des principes qui t'obligent un peu à rester gentleman. Même si t'es déçu et même si t'as un peu de peine, tu t'excuses. Après tout, t'aurais pas du t'avancer autant. « -C'est moi... » Elle dit comme pour te rattraper comme si t'allais faire une crise mais t'es pas comme ça et tu fais un sourire faible quand elle te dit ça. Ça te fais plaisir qu'elle essaie. « je suis désolée, j’aurai du répondre à tes messages mais j’ai été prise dans la journée, c’était vraiment compliqué aux urgences aujourd’hui et j’avais laissé mon portable aux vestiaires. Je n’ai même pas eu le temps de prendre une pause déjeuner. » Tu hoches la tête mais tu sais pas vraiment pourquoi elle s'excuse. Elle a le droit. Elle a le droit. Elle a le droit de pas avoir envie de sortir ce soir. Le droit de pas être intéressée par toi et encore plus, elle a le droit de pas avoir envie de te voir et elle a le droit de te trouver chiant comme la pluie pour ce que ça vaut. T'es pas parfait et t'as jamais prétendu d'être. T'es pas parfait et t'es pas obliger de lui plaire.

Et tu veux pas qu'elle se sente forcé juste parce que t'es Tylor Banks et que son père et ses frères sont fans de ton équipe. Tu voudrais qu'elle s'intéresse à toi. Pour toi. Mais, t'as l'impression que c'est peut-être une Utopie. Alors tu dis rien. Tu te tais et tu continue de marcher vers la portière de ta voiture. Tu te dis que ton hochement de tête se suffit à lui-même, peut-être. « Mais j’avais vraiment envie de te voir et si l’invitation tient toujours, et si ça ne te dérange pas qu’on te vois avec moi alors que j’ai cette tête… » Tu t'arrêtes et tu fronce un peu le sourcil. Dans une autre situation et si t'étais pas si déçu t'aurais peut-être pu te fâcher qu'elle te pense si superficiel. Surtout qu'en plus, tu comprends pas vraiment ce qu'elle a de mal, sa tête. « je serai heureuse de passer la soirée avec toi. Vraiment. » De nouveau, tu hoches la tête. Tu sais pas pourquoi elle pense que t'aurais honte d'elle. Ça te vexes un peu. Et tu voudrais lui dire que t'es pas comme ça. Que c'est pas toi. Et que t'as jamais été du style à penser que les fringues ça compte. Mais, ça t'apaise un peu quand elle vient te prendre naturellement la main. Quand elle te sourit comme ça. Ça adoucit ton cœur, même si t'es un peu blessé dans ton égo. T'es comme ça, toi. T'es un gentil garçon, un peu trop fier, cette contrefaçon de beau gosse qui plait à toutes les filles mais, qui a bien aucune idée de ce qu'il fait et de où il va. T'as jamais eut rien d'autre que le sport en tête depuis des années et aujourd'hui que tu veux plaire, tu sais plus du tout comment t'y prendre.

Mais, elle s'accroche à toi et elle te demandes, d'une petite voix : « Alors restes ; s’il te plait. »  Et toi tu sais déjà que tu comptais pas partir de toute façon. Que tu n'as pas le courage de lui dire non. « je… j’ai une sale tête, des vêtements tâchés alors on pourrait juste… aller manger une pizza ou un truc simple pour que tu n’es pas trop honte de moi » Tu lâches sa main et tu sens déjà que t'as un peu les sourcils froncé quand tu viens porté ton pouce à tes lèvres pour essuyer la tâche de sang à demi effacé sur sa joue. « -J'ai pas honte de toi. Et j'aurais jamais honte de toi. Je suis pas comme ça.  » Tu dis, pour remettre les choses aux clairs. « -Et si j'étais le style à avoir honte de quelqu'un, j’espère bien que tu serais assez intelligente pour me dire d'aller me faire voir. » Parce qu'au fond, ça te peine aussi qu'elle pense si peu d'elle-même. Et ça te peine aussi de te dire qu'elle pourrait vraiment penser si peu de toi. Qu'elle pourrait vraiment passer du temps avec un pauvre type qui aurait honte de ce qu'elle est. C'est dommage. C'est triste aussi. Tu la trouves jolie, toi. Même dans un jean taché et un vieux pull. T'as jamais fais attention aux fringues et c'est son visage qui te plait. Dans une robe ou dans un pull, c'est toujours le même visage. Et toujours les mêmes yeux qui pétillent d'une façon spéciale quand elle parle de choses qui l’intéresse. « -Si ça peut te rassurer, moi je te trouve jolie même si t'as l'air fatiguée. » Tu fais un sourire un peu faible et t'attrapes sa main de nouveau. « -Je m'en fiche de ce que les gens pensent. Je veux pas que tu me crois aussi superficiel. » Parce que t'es pas de ce genre là et que ça te dérange qu'on le pense. Surtout les gens avec qui tu as envie de passer du temps. Tu voudrais qu'elle te voit vraiment. Tel que tu es. Qu'elle soit pas aveuglée par l'image de marque. « -Allons manger une pizza si tu as vraiment envie. Mais, sinon j'ai une reservation dans un petit restaurant sympa. » Peu importe ce qu'elle choisira, t'as envie de passer la soirée avec elle et tu veux aussi lui montrer que t'es pas celui qu'elle pense que tu es.

Tout ça, c'est vraiment pas toi.



Re: Transform the night ; Tylor
Jeu 23 Mai - 13:05
Jessie Anderson
Jessie Anderson
Meredith Mickelson
192
03/05/2019
victime de cupidon

   


Prenons ce moment et faisons en quelque chose d'exceptionnel. Transformons cet instant en souvenir, le meilleur que nous aurons toi et moi.  



T’as l’impression de tomber faux. Faux à tous les mots que tu dis, à toute ces excuses que tu cherches. T’as l’impression d’être à l’ouest et encore une fois de ne pas savoir comment t’y prendre. De tomber à côté de la plaque et d’être encore celle qui inlassablement ne comprend rien. Comme perdu dans les relations avec les autres. Sans doute qu’elles ont toujours été biaisée. Tes relations avec les autres. Il faut dire que la vérité est la. Mis à part Star tu n’as pas grand monde. Tu ne t’en plein pas, au contraire, mais passer tout son temps avec une personne qui te connais par cœur a sans doute trompé tes relations avec les autres. Tu voudrais savoir toujours quoi faire, quoi dire, pour que disparaître dans ses yeux cette étincelle de regrets. Tu voudrais qu’il comprenne, qu’il sache qu’il n’est question ici que de maladresse.

Et peut-être que tu as beau être si intelligente, connaître des choses sur le fonctionnement du corps humain, la neurologie et tout ce qui va avec tu n’es décidément pas faite pour vivre avec les autres. Tu as eu des rendez-vous avec Tylor, tu as vu d’autres garçons évidemment mais ça ne t’as jamais rendu aussi nerveuse. Aussi anxieuse que ce soir ou tu as l’impression que tout est un faux départ.
Ça te rend anxieuse , d’être là avec lui. Et tu voudrais qu’il sache que ce n’est pas parce qu’il est connu. Non. Il te rend anxieuse car il te plaît vraiment, car il semble en un regard deviner bien trop vite les reliefs de ton cœur, les secrets de son esprit. Tu le sais en le regardant que tu pourrais bien trop rapidement laisser ton cœur soupirer éperdument pour lui, que tu pourrais laisser tes pensées vagabonder bien trop souvent à lui. Mais c’est déjà le cas, tu as pensé à lui tout ce temps, tout le temps qui te rapprochait de ce soir que tu as bêtement oublié. Pourtant , tu voudrais qu’il puisse savoir à quel point tu l’as attendu ce moment, à quel point il a pu t’angoisser et ce n’était pas une question de nom loin de la , bien au contraire. C’est juste que depuis votre rencontre tu as l’impression qu’il y a quelque chose à jouer entre vous. Qu’il y a quelque chose à côté de laquelle tu ne peux pas passer, une occasion à saisir. Tu l’as sentie, cette force un peu mystérieuse, discrète qui t’as poussé vers lui d’une façon si évidente et depuis tu n’arrêtes pas de te dire que cette rencontre n'était pas seulement le fruit du hasard, qu’elle contenait quelque chose de plus comme une évidence, comme une destinée.

Alors non, tu ne veux pas laisser passer cette soirée. Tu ne veux pas laisser cette occasion de passer du temps avec lui car tu t’es rarement sentie aussi bien que quand il était là avec toi. Tu vois bien dans son air froncé que tu as encore été maladroite dans tes paroles. Pourtant il vient essayer une trace qui restait sur ta joue. « -J'ai pas honte de toi. Et j'aurais jamais honte de toi. Je suis pas comme ça. » et tu souris. Parce que tu comprends, qu’il a prit cette remarque pour lui. Qu’il pense que tu peux l’imaginer assez superficiel pour ce genre de jugement mais ce n’est pas le cas. Car tu n’as rien à faire de Tylor Banks le joueur de foot. Celui là t’importe peu, et te laisse bien indifférente comme c’est le cas depuis toujours. Apprendre son nom, n’a rien changé. Tu veux toujours. Connaître ces choses dont personne ne se soucis quand ils pensent à lui. Tu veux connaître son parfum de glace préféré, le film qu’il pourrait regarder en boucle sans jamais s’en lasser, de quel côté il prend part dans le débat pizza avec ou sans ananas. C’est ce genre de choses si futiles que tu aimerai savoir sur lui. Son nom importe peu, sa carrière, son argent aussi. « -Et si j'étais le style à avoir honte de quelqu'un, j’espère bien que tu serais assez intelligente pour me dire d'aller me faire voir. » et tu souris de nouveau. Tu sais qu’il n’est pas ce genre là, tu as trop imaginé le genre de personne qu’il pourrait être à travers les messages qu’il t’envoie pour imaginer qu’il pourrait être ce genre là. « Je ne disais pas ça contre toi… je l’aurai dis à n’importe qui. C’est toujours spécial de se balader avec quelqu’un qui a du sang sur le visage. » tu laisses échapper un petit rire , pour détendre l’atmosphère sans doute.

Tu lui dis cela , car souvent tes frères ne veulent pas venir dîner avec toi après ton service, ils préfères que tu repasses te changer. La vu du sang sur tes vêtements a tendance à les mettre mal a l’aise. Encore une fois. Il n’est pas question de nom. « -Si ça peut te rassurer, moi je te trouve jolie même si t'as l'air fatiguée. » est ce qu’il sait trouver les mots justes ou est ce une habitude. Pourtant tu oses espérer , savoir qu’il n’est pas le genre à courir après n’importe quelle fille alors qu’il pourrait en avoir autant qu’il veut. Tu te permet de croire qu’il n’est pas le cliché du footballeur, qu’il n’est pas celui qui utilise sa notoriété. Sinon il ne serait pas là avec toi. Il serait ailleurs, dans les bras d’une mannequin, champagne à la main. Mais il est venu pour toi, toi qui l'avais oublié, lui que l’on oublie sans doute jamais. « -Si ça peut te rassurer, moi je te trouve jolie même si t'as l'air fatiguée. »

Tu ne sais pas si tu as réellement besoin d’être rassuré. Tu as fais il y a longtemps de ton apparence quelque chose de secondaire. Pourtant venant de lui ton cœur se sent touché. Parce qu’il y a bien que pour Tylor que tu aimerai être joli ces derniers temps. Il sourit et ton cœur reprend cette agitation si particulière qu’il prend chaque fois qu’il te touche. Et la douceur de sa peau sur la tienne te fait sourire. « -Je m'en fiche de ce que les gens pensent. Je veux pas que tu me crois aussi superficiel. »

Tu ne le crois pas, tu n’y a jamais cru. Parce que tu as connu l’homme avant de connaître le footballeur. Et s’il peut t’envoyer des selfie moches c’est sans doute qu’il met son apparence bien derrière le reste. Tu te doute qu’il n’est pas ce que les autres attende de lui. Tu penses le savoir, l’avoir compris. Tu espères ne pas te tromper. « -Allons manger une pizza si tu as vraiment envie. Mais, sinon j'ai une reservation dans un petit restaurant sympa. »
Tu t’en fiche, de la table autour de laquelle vous pourra vous trouver , tu t’en fiche vraiment de ce qu’il pourrait y avoir dans votre assiette. Tu voudrais juste passer du temps avec lui sans être interrompu comme la dernière fois, tu voudrais juste que vous preniez le temps. De vous apprivoiser, de vous dompter. [color=#996666]« Le restaurant me va parfaitement » [/b] tu souffles, en serrant un peu sa main dans la tienne. Ce geste si anodin, si doux. En réalité tu pourrais rester là, juste avec lui à parler de tout et de rien comme à votre première rencontre. Tu pourrais te perdre dans ce geste si simple. « tant que je découvre tous tes secrets ce soir » tu souris enfin.

Tu voudrais le connaître. Le connaître vraiment. Tu n’as pas envie de te fier à ce que l’on peut bien raconter sur lui. Même s’il est la première personne que tu rencontre qui possède sa propre page Wikipedia. Tu veux te fier à ce que tu découvriras. Les bonnes comme les mauvaises choses. Tu ne veux pas te baser sur ce que tu peux lire, entendre. Tu veux juste te fier à toi, à votre rencontre, à ses mots. « je veux savoir quel est ton parfum de glace préféré, la couleur de ton pyjama, si tu as peur de l’orage… je veux tout savoir. Je veux connaître Tylor. Pas le footballeur. Juste. Toi » tu dis enfin en montant dans la voiture.




© Frimelda, sur une proposition de © Blork
Re: Transform the night ; Tylor
Mer 24 Juil - 1:46
Oli Jogia
Oli Jogia
Kian Lawley ©Lumos Solem
151
04/05/2019
victime de cupidon

Baby, I'm Yours
Follow me into, into my sleep
Baby I'm yours, I'm yours to keep
You've got the magic that entered my heart and my mind


T’es pas vraiment vexé qu’elle ait oublié votre rendez-vous. Pas vraiment agacé non plus. Tu pourrais pas lui en vouloir parce qu’au fond, tu sais ce que c’est d’être passionné, d’être pris dans l’action, absorber complètement dans ce que tu fais. Tu sais ce que ça fait d’avoir la tête ailleurs. Tu en as oublier des rendez-vous aussi. Tu as oublié des anniversaires de rencontre, de grands événements dans lesquels tu aurais dû t’investir.  Tu as souvent fait passer ta carrière et puis la gloire d’être un grand joueur de foot par dessus tout. Et lorsque les autres sortaient s’amuser, lorsqu’ils prennaient le temps de s’investir les uns pour les autres, toi tu pensais à toi. Tu pensais à tes prochains match, à tes prochains entraînements, à tes prochaines victoires parce qu'évidemment la défaite n’a jamais été une option pour toi. Parce que t’as eut cette rigueur que les autres n’ont pas eut. Tu te souviens lorsque tu jouais encore en deuxième ou troisième  division. Que ton nom apparaissait dans un petit encart dans le journal, ta photo en tout petit, parlant de tes victoires. Tu te souviens de la fierté que tu ressentais. Même si c’était rien. Même si au fond t’étais un inconnu encore, et personne à part toi, ta famille et tes amis se souciait vraiment de ces petits morceaux de victoires. Tu te souviens que tu te disais qu’il fallait que tu te défonce encore plus. Que tu sois encore meilleure. Encore plus fort. Encore plus résistant. Tu te rappelle que c’était jamais assez pour toi. Et encore aujourd’hui, t’as l’impression que les stades sont jamais assez grands, que les victoires ne sont jamais assez satisfaisante. Tu sais que t’es obsédé par ça. Par l’idée de devenir encore meilleur quoi qu’il arrive. C’est sans doute pour ça que ta petite amie t’as lâché. T’as vite compris que ce genre de passions s’accompagnent souvent de solitude. T’as compris que les concessions sont difficiles lorsque la personne avec qui l'on est n’est pas apte à comprendre ce type de dévouement. T’as compris aussi que retenir quelqu’un qui souffre de ton absence ce n’était pas la solution. Et même lorsque t’as voulu faire des efforts t’as pas su gérer réellement tes ambitions et tes relations. Alors peut-être que tu comprends plus qu’elle ne le pense, cette aptitude à oublier  les choses. Même lorsqu’elles nous tiennent à coeur. Parce que parfois, sur l’instant on est pas à tout gérer en même temps. Et on veut bien faire mais on peine. Tu connais pas bien Lynn. Tu connais pas bien sa vie et toutes les choses qui font d’elle ce qu’elle est. Pourtant, tu sais pour ce que tu as discuté avec elle, que son travail est l’une des choses les plus importantes dans sa vie. Tu sais que ce n’est pas rien pour elle. Que ce n’est pas alimentaire. Qu’elle a cette même vision que toi, ce même amour pour ce qu’elle fait. Et tu ne peux que respecter et encourager ça. Alors quand elle semble gêner, tu tente de sourire vraiment. Quand elle te dit qu’elle a peur que tu aie honte, tu lui souris encore. Tu tente de lui faire comprendre que non. T’as pas honte. T’as pas peur. Et t’as juste envie de la voir. De la connaître. Tu voudrais bien lui tenir la main comme la dernière fois. Tu voudrais bien qu’elle voit qu’elle te plait vraiment. Qu’elle sache que tu stresse comme un gamin toi aussi. Que tu savais pas comment t’habiller. Quoi dire. S’il fallait ramener un cadeau ou des fleurs. Tu voudrais bien qu’elle se rende compte que rien de tout ça n’est évident pour toi.

Mais qui pourrait bien le croire ? Qui pourrait bien croire que Tylor Banks n’est pas à l’aise. Qu’il ne connaît pas les codes pour ce genre de sorties. Qu’il a pas vraiment eut de rendez-vous depuis le lycée. Parce que c’est aussi ça, le soucis. T’y connais rien en filles. Depuis le lycée, les filles ont défilé dans ton lit de temps en temps, sans que t’aie vraiment eut le temps de discuter, d’apprendre à les connaître. C’est pas ce qu’elles voulaient. C’est sans doute pas ce que tu voulais non plus. T’as pas eut de crush depuis ton exe. C’est ça la vérité. Personne t’as vraiment accroché depuis elle. Et tu te disais qu’au fond, c’était peut-être pas si mal si ça te permettait de te préoccuper seulement de ta carrière.  « Le restaurant me va parfaitement »  Elle te souffle et tu souris en attrapant sa main, déverrouillant ta voiture pour lui ouvrir la portière passager. T'espères gagner son coeur en lui montrant tes meilleurs côtés. T'espères juste que ça se passera comme votre première rencontre. Simplement. Dans une atmosphère douce. Même si tu flippes un peu d’être le cliché que tout le monde à toujours penser que tu étais. Que tu as toujours pensé être aussi en vérité.  Si on te demande t’as rien de véritablement intéressant. Tu as lu les même livres que tout le monde. Tu es footballeur, tu as été le roi du bal de promo. Les filles t’aimaient bien au lycée et t’aiment encore plus maintenant. T’as jamais vraiment eut de grave problèmes. T’as jamais eut d’épreuves que tu ne pouvais pas surmonter quoi que tu fasse. La réponse à tes questions a toujours été le dur labeur. Et à côté de ça, tu n’as jamais subit de grave traumatisme. Pas de morts. Pas d’accident. Pas de grosses peines de coeur. Jamais rien de terrible. C’est peut-être la pire chose à propos de toi. La pire chose à propos de ta vie. Rien de grave. Jamais. T’as des facilitées que personne n’a. Alors voilà. T’ouvres la porte de ta petite voiture de sport à cette jolie fille qui te sourit étrangement. Et tu te rends compte que c’est pas ta pire soirée. Que pour le moment, tout va bien. Vous vous tenez la main, elle s’installe dans ta voiture en te disant: «-Tant que je découvre tous tes secrets ce soir »  Ça pourrait te faire peur mais t’as rien d’autre à cacher que toi-même. Peut-être qu’elle sera aussi surprise que les autres d’apprendre que t’es vraiment un garçon simple. Bien plus simple que ce que les gens croient. Bien plus simple que ce que tout le monde peut penser. T’as rien de plus classique que toi-même en tête. Ça en est presque décevant.  «-Je veux savoir quel est ton parfum de glace préféré, la couleur de ton pyjama, si tu as peur de l’orage… je veux tout savoir. Je veux connaître Tylor. Pas le footballeur. Juste. Toi » Elle pouvait pas dire mieux que ça. Elle pouvait pas dire plus rassurant que cette phrase. Parce que c’est tout ce que tu désires toi. Ça pourrait être effrayant pour beaucoup d’autres mais pour toi ça ne l’est pas. Au contraire. Parce que y’a rien à voir en dessous de Tylor le footballeur, mise à part qu’il fait du football. Toi par contre, t’es bien plus profond que ce qu’on pourrait croire. Et surtout bien plus disponible pour te laisser découvrir. Tu ris un peu et puis tu démarres vers le restaurant, baissant le son de la radio pour pouvoir discuter avec elle sur le chemin. «-Je ne mange pas souvent de glaces. Mais j’aime bien les glaces au café, chocolat et vanille. Genre grosses coupe de glace ultra calorique. Et toi ? Je suis sûr que tu préfère les sorbets. Tu as l’air d’être une fille à sorbet.» Tu plaisante , un sourire en coin, tapant du doigt distraitement en rythme sur le volant. Tu pensais pas avoir ce genre de conversations avec elle. Tu pensais que vous parleriez de choses bien plus classiques. Tu réfléchis à ses questions, si basique et pourtant si personnelles quelque part.  «-Je dors pas souvent en pyjama parce que j’ai tendance à avoir toujours chaud. C’est peut-être le sport, je sais pas trop. Du coup je dors pas nue non plus mais en sous-vêtement. Je t’imagine pas vraiment en pyjama non plus. En vieilles fringues, plutôt. Oh et pour l’orage.. à vrai dire j’adore ça. C’est un peu apaisant, tu sais, les bruits du ciel qui gronde et puis la grosse pluie battante. Quand j’étais petit, je m’endormais l’oreille collée au carreau , tout contre la verrière du salon. Et toi ? Tu as peur de l’orage ?  Et qu’est-ce qui t’as mené vers la médecine ?» Tu poses des questions et tu l’écoutes parler pendant tout le trajet. Si bien que vous arrivez sans vous en rendre compte devant le restaurant. Et t’es tellement absorber par ses réponses, par votre discutions que tu te rends compte bien trop tard que t’as dépassé le restaurant depuis une bonne quinzaine de minutes. Tu dis rien pourtant. Tu continues de conduire. Tant pis pour cette réservation. Tant pis parce que t’es trop bien là pour lui avouer que le restaurant est bien loin derrière vous.

Il fait doux ce soir. Le temps est dégagé et la nuit est claire. T’as aucune idée d’où tu vas , d’où tu roules mais tu continue parce que tu as peur de lui couper la parole. T’as un sourire un peu bête au visage. Tu te rends compte, tu vois, que vous avez cette facilité l’un avec l’autre que t’as peut-être jamais expérimenter avec personne. Tu te rends compte qu’avec Lynn y’a quelque chose que tu sais pas expliquer. Qui ne se dit sans doute pas avec des mots. Ça parait simple avec elle. Un peu comme une évidence. «-Je dois t’avouer qu’on a dépasser le restaurant y’a un moment. Je viens de m’en rendre compte. » Tu ris un peu, et puis tu te stoppe là, dans une grande rue marchande encore pleine de lumière. Y’a des restaurants et des boutiques. Des petits bars pleins à craquer et ça semble être l’endroit idéal pour passer une soirée tranquille. Tu fais un sourire et tu coupe le contacte. « -On a qu’à aller ici. Sauf que si je sors comme ça dans la foule on va me reconnaitre. Ça te dit qu’on fasse les boutiques ? Je vais me déguiser. » Tu plaisante un peu sur la situation mais après tout t’as envie de profiter. T’as envie de t’amuser et surtout de passer une soirée un peu hors de la réalité avec Lynn.


Re: Transform the night ; Tylor
Jeu 25 Juil - 17:11
Jessie Anderson
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Meredith Mickelson
192
03/05/2019
victime de cupidon

   


Prenons ce moment et faisons en quelque chose d'exceptionnel. Transformons cet instant en souvenir, le meilleur que nous aurons toi et moi.  



Tu ne sais pas trop, ce qui a mené à l’échec de toutes tes autres relations, sans doute, la peur, de ce moment que tu redoute toujours, d’avouer cette absence de désir que tu as toujours vécu comme un handicap. Tu as toujours peur de ce moment, où tu devras donner les grandes explications, subir les regards interrogateur ou ceux qui t’accusent comme si tu avais fait venir l’autre pour rien. Trop de fois ces situations se sont répétés ce qui t’a poussé a te dire que tu finirai sans doute ta vie seule ou bien, avec  quelqu’un souffrant du même mal que toi. Tu ne sais pas trop, tu ne penses pas être dégoutée de l’amour, des relations, de cette envie d’être aimée. Tu penses même que c’est un désir purement humain et normal, pourtant cette situation a toujours été douloureuse. Il y a toujours ce moment, ce moment désagréable où tout le reste ne suffit plus, où il y a cette sorte de cassure dans votre relation.

ça fait des années que tu n’es pas allée à un rendez vous, tu as peur d’être maladroite avec Tylor, tu dois bien l’admettre, et même là, tu as déjà l’impression d’avoir fait toutes les bourdes possible et d’avoir choisi les mauvais mots même si tu y a mit le plus d’application possible. Tu n’es pas faite pour ces choses là, voilà bien longtemps que tu as cessé les efforts pour faire marché une relation, persuadée qu’elle se ternira d’elle même par ce simple soucis de sexualité. Pourtant, tu n’as pas envie de terminer seule, mais tu n’as pas envie de te forcer. Mais avec Tylor, tu as l’impression que c’est différent, depuis votre première conversation, tu as l’impression que ça ne commence pas comme les autres fois, tu as l’impression qu’il y a plus que toutes les autres fois. Quand il glisse sa main dans la tienne, tu sens cette présence si rassurante qu’il a sur toi, cette chaleur qui se dégage dans ta main et qui calme ces angoisses de ne pas te montrer à la hauteur, de ne pas être celle qu’il lui faudrait pour ce soir.

Tu voudrais juste que cette soirée ressemble a votre rencontre, tu voudrais juste retrouver le calme apaisant de votre première rencontre. Tu ne veux pas, que ce moment puisse être troublé par sa célébrité, tu ne veux pas savoir ce que tu pourrais savoir en tapant son nom sur internet. Non. Toi tu veux percer un peu plus, tu en espère un peu plus, tu voudrais savoir qui il est vraiment, dans sa plus grande simplicité. Tu t’efforce de ne pas penser à son nom que tu devrais connaître et quelque part tu es heureuse, d’être aussi peu informée qu’il t’es aparut comme un inconnu. Sans doute, dans l’autre cas vous ne seriez pas là ce soir, vous ne seriez pas installé dans sa voiture. Tu ne te sentirai pas aussi nerveuse et heureuse à la fois. «-Je ne mange pas souvent de glaces. Mais j’aime bien les glaces au café, chocolat et vanille. Genre grosses coupe de glace ultra calorique. Et toi ? Je suis sûr que tu préfère les sorbets. Tu as l’air d’être une fille à sorbet.» Les questions sont simples, un  peu idiote peut-être mais tu es certaines que ce n’est pas le genre de questions que l’on peut lui poser habituellement, tu ne veux pas être une de plus qui pose des questions idiotes. Tu veux connaître la vérité, tu veux connaitre ces petits détails sans doutes futiles pour les autres. Sans doute pour toi aussi. Mais tu aimes le rire qui accompagne sa réponse, et son sourire qui t’en arrache un à toi aussi. « Sans hésiter le sorbet citron. mais aussi la glace cookie dough, même si les deux ne vont pas ensemble.» tu réponds le plus simplement du monde, comme si la question était basique, comme si la réponse était vitale, comme si la conversation était aussi importante que n’importe quelle autre. Pourtant à travers de cette conversation, tu retrouves la douceur de votre perron, ce sentiment de bien être que tu avais ressenti la première fois que vous vous étiez rencontré, tu retrouves cette complicité naissante doucement entre vous.

«-Je dors pas souvent en pyjama parce que j’ai tendance à avoir toujours chaud. C’est peut-être le sport, je sais pas trop. Du coup je dors pas nue non plus mais en sous-vêtement. Je t’imagine pas vraiment en pyjama non plus. En vieilles fringues, plutôt. Oh et pour l’orage.. à vrai dire j’adore ça. C’est un peu apaisant, tu sais, les bruits du ciel qui gronde et puis la grosse pluie battante. Quand j’étais petit, je m’endormais l’oreille collée au carreau , tout contre la verrière du salon. Et toi ? Tu as peur de l’orage ?  »  Tu souris aux réponses et aux questions qui en découlent, et tu te rend compte à quel point tu veux connaître toutes ces petites choses de lui. Tous ces petits morceaux de lui, ces petits moments, ces petites anecdotes qui donne une profondeur à cette image de footballeur qu’il a. Tu réfléchis a tes réponses, tu voudrais les donner les plus précises possibles, les plus sincères aussi. Tu veux qu’il ai le plus large portrait de toi, tu es prête a lui offrir celle que tu es vraiment. « j’ai un vrai pyjama.  en fait plusieurs même; très ridicules. C’est mes cadeaux de noël chaque année, un pyjama avec un motif ridicule.» Tu rigoles, face à la futilité de ce détail, et pourtant, c’est si intime. De parler de ces cadeaux que te fait ton père tous les ans, de ta collection de pyjamas plus ou moins flatteurs qui s’entassent dans ton armoire. « J’avais peur de l’orage petite, des feu d’artifice aussi d’ailleurs. tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une explosion. Mes frères me détestait, j’allais toujours dormir dans le lit de l’un ou de l’autre. Aujourd’hui, j’adore ça; je pourrai passer des heures à regarder le ciel orageux depuis mes fenêtres.»  tu avoue en souriant. Tu te sens bien là, avec Tylor. Tu voudrais que le trajet ne s’arrête jamais en vrai.


«-Et qu’est-ce qui t’as mené vers la médecine ?»
Tu souris, tu aimes bien cette question, même si elle est en réalité assez compliqué pour toi. Tu ne sais pas trop, tout ce qui t’as amené à la médecine, sans doute la maladie de ta mère, cette volonté d’aider les autres qui est née très rapidement en toi, cette volonté de te rendre utile. «Quand j’étais petite, ma mère était malade, quand elle est décédée j’ai décidée de devenir médecin. C’était le rêve de mon père aussi mais comme ils ont eut mon frère jeunes, il a renoncé à ses études pour permettre à sa famille d’avoir un toit en travaillant sur des chantiers.» ça te fais bizarre de parler de ton père, et même de tes frères. Surtout s’ils savaient avec qui tu te trouve en ce moment, ils seraient sans doute en crise d’hystérie profonde. Tu n’as jamais vu tes frères aussi enthousiaste qu’au moment du match de thanksgiving. En réalité, tu as déjà du entendre le nom de Tylor hurlé par tes deux frères et ton père devant la télévision sans même t’en rendre compte. Tu as ignoré l’information, sans savoir qu’un jour  tu te retrouverai là dans cette voiture à discuter comme si vous vous connaissiez depuis longtemps.

Tu ne fais même pas attention à la route, ni même à la durée du trajet, en réalité, tu es trop prise dans votre conversation, dans vos sourire et vos rires qui habitent l’habitacle. Tu ne peux t’empêcher de lui lancer des petits regards, du coin de l’oeil et de sourire à chacune de ses réponses. Tu te sens bien, aussi bien que tu pourrais rouler avec lui comme ça pendant des heures, que tu voudrais que ce moment ne s’arrête jamais. C’est étrange, comme la situation paraît naturelle, comme, vous semblez fait pour être ensemble; fait pour passer ce moment tous les deux.  «-Je dois t’avouer qu’on a dépasser le restaurant y’a un moment. Je viens de m’en rendre compte. » il finit tout simplement par dire en se garant dans une rue commerçante. tu n’es même pas outrée, juste amusée de la situation. Tu en avais oublié le restaurant, tu aurais pu passer la soirée à rester là avec lui à rouler sans but jusqu’à ce que le moteur s’arrête faute de carburant. Car simplement tu te sens bien avec Tylor, ça semble si simple, si naturel, si évident. Comme si tout avait toujours été comme ça. Tu ne sais pas où tu trouve cette facilité à discuter avec lui, a lui livrer les petits détails de ta vie comme ça et pourtant, tu aimes tellement ça. « Je pense que tu aurais pu rouler encore des heures que je n’aurai même pas fait attention.» Un rire s’échappe d’entre tes lèvres et tu lui souris. Oui, tu pourrais rester des heures à discuter avec Tylor, a parler de tout et de rien comme ça. « -On a qu’à aller ici. Sauf que si je sors comme ça dans la foule on va me reconnaitre. Ça te dit qu’on fasse les boutiques ? Je vais me déguiser. »

De nouveau, c’est un sourire qui apparaît sur tes lèvres à l’idée de cette sortie déguisée et tu hoches la tête. L’endroit te vas, l’idée te va. En réalité, tu penses bien que toutes les idées, toutes les possibilité de passer du temps avec Tylor t’enchante en réalité. Peut-être que c’est ça, tomber amoureuse, avoir le coup de coeur. Même si ce n’est pas le genre de principes auxquels tu adhère habituellement, tu te dis que quelque chose ne peut pas être aussi fort si le destin ne vous pousse pas un peu l’un vers l’autre. Tu ne peux pas t’empêcher de croire a ces idioties auxquelles tu ne crois pas habituellement, l’âme soeur, le coup de foudre, le destin, alors que ta main naturellement vient se glisser dans la sienne quand vous sortez de la voiture. Tu ne sais pas, si ce geste devrait avoir lieu, mais il te semble si naturel que tu ne peux le réprimer. Tu te contente de glisser tes doigts au creux des siens, un sourire naissant sur tes lèvres. Tu es en train de tomber amoureuse de Tylor Banks. beaucoup trop vite.

« Commençons par ce magasin ci» tu dis, en pointant le premier qui passe sous vos yeux. C’est un magasin de touristes, avec des sacs souvenir de Chicago en devanture et un nombre incalculable de paires de lunettes de soleil farfelues. « Qu’est ce que tu penses de ça?» Tu dis en rigolant, ajustant sur ta tête un sombrero trop peu discret pour passer inaperçu. Tu fais le tour des chapeaux que propose l’endroit en rigolant, trouvant finalement une casquette ‘I love Chicago’ de très mauvais goût inscrit en multicolor sur le devant. « ça peut être ? une bonne casquette de touriste. Avec tes lunettes de soleil ce sera parfait non? » tu proposes en glissant la casquette sur sa tête en te hissant sur la pointe des pieds.

Vos visages n’ont jamais été si proches quand tu poses le chapeau sur le sommet de son crâne et ton coeur loupe un battement quand tes yeux croisent les siens. Tu te mords la lèvre, un peu hésitante, tu ne sais jamais pour ces trucs là, si tu es la seule, a ressentir comme un fourmillement dans le creux de ton estomac, a sentir ton coeur battre un peu plus vite. Si c’est l’endroit pour ça. Une boutique de souvenir dans Chicago. Tu as envie de l’embrasser. mais tu te ravives, reposant tes deux pieds au sol, t'éloignant d’un pas un peu maladroit. «Tu..tu es parfait comme ça..» tu bredouilles en retrouvant ta contenance.

© Frimelda, sur une proposition de © Blork
Re: Transform the night ; Tylor
Lun 5 Aoû - 20:52
Oli Jogia
Oli Jogia
Kian Lawley ©Lumos Solem
151
04/05/2019
victime de cupidon

Baby, I'm Yours
Follow me into, into my sleep
Baby I'm yours, I'm yours to keep
You've got the magic that entered my heart and my mind


On t’as toujours vu aux bras de jolies mannequins, des chanteuses à la mode ou des artistes un peu connues. On te les collait entre les bras, on te demandait de sourire et te donner le change. Ton seul travail c’est bien de rendre bien en photo et puis de faire de bons match. Tu peux pas mentir, toi aussi, comme tous les autres, t’as jouer le jeu de la célébrité. T’as menti sur tes relations, t’as menti sur des tas de choses. Et on t’as inventé des dramas qui existaient pas vraiment. Parce que ça faisait parler de toi. Parce que ça t’aide dans ta carrière. Et tu vois, au début de ta carrière, y’avait bien que toi et ton agent. Et puis faut pas croire tout ce qu’on raconte. Les sponsors, faut aller les chercher. T’as beau avoir une belle gueule et la démarche des stars, au début t’étais rien du tout. T’avais pas encore vraiment d’équipe et puis passé un certain niveau, c’est plus vraiment une question de talent. Des gens talentueux comme toi, y’en a des milliers aux états-unis. Ils seraient tous prêt à prendre ta place dans l’instant et tu sais, ils feraient peut-être pas moins bien que toi. Ils seraient peut-être meilleurs au contraire. Mais t’as su tirer les bonnes ficelles et t’as accepter les concessions. Tu dirais pas que tu t’es vendu parce qu’au final, cette place-là, cette équipe-là, tu la mérite autant qu’un autre. T’as donner tout ce que t’avais pour avoir cette place. T’as accepter les concessions et la vie qui va avec cette carrière. Tu sais qu’on guette ta chute, que tu serais vite remplacer. Tu dirais pas que tu t’es un vendu mais t’as pas laisser vraiment la place à la vie dans ton quotidien. La vraie vie. T’as peut-être perdu de vue tes objectifs et même un peu toi-même en route. Et la célébrité a influencé ta vie. Bien plus que ce que tu aurais pu croire. Tu t’es retrouvé entraîné dans des histoires qui te ressemblent pas. T’aurais jamais pensé être seul à vingt-sept ans. Tu pensais vraiment qu’à cet âge-là, t’aurais la vie toute faite. Une femme et peut-être même un enfant. Et t’as toujours eu ces rêves un peu basiques, d’une vie simple et équilibrée comme celle de tes parents. Tu te rends compte maintenant que t’es vraiment seul et que t’aimerais vraiment recommencer une vie sur une base plus calme. Plus authentique aussi. Parce que toutes ces histoires inventées pour te faire voir, pour qu’on t’appelle pour qu’on te fasse porter des fringues que t’aime même pas. Qui valent plus cher encore qu’un loyer d’américain moyen. T’aime pas ce train de vie. Et tu le réalise de plus en plus et ça devient de plus en plus clair à mesure que tu passes du temps avec Lynn.

Y’a comme ce truc entre vous. Ce calme qui s’installe dès que vous vous croisez. Une sorte d’harmonie qui rends tout facile, qui rassure un peu aussi. T’as l’impression de la connaître depuis des siècles et pourtant t’as cette envie de tout savoir sur elle. De tout savoir. Elle te plait même si tu sais pas vraiment expliquer pourquoi. Y’a un truc avec Lynn qui te parait presque mystique. Une connection que tu n’as jamais expérimenté. T’as jamais connu ça. Jamais eut cette impression d’autant appartenir à quelque chose que maintenant. Juste elle et toi dans une voiture. Un truc simple et c’est ça qui te plait. C’est cette simplicité là. Un truc que t’as perdu au cours de ta vie. T’es pas certain d’avoir vraiment une place dans sa vie pourtant. Pas certain d’avoir de la place dans la tienne. Parce que tu sais, c’est pas si facile d’en faire alors que tout à été si calme pendant si longtemps. T’es resté seul pendant de longues années et pourtant pas vraiment. T’as eut tellement d’embrouilles, de compagnes qui n’en étaient pas vraiment, des histoires que tu racontais au monde sans réellement les vivre. Alors ouais. Ça change un peu toute la donne. Avoir la chance d’apprendre à connaître quelqu’un en prenant ton temps, comme au lycée. D’avoir des rendez-vous stupide et pourtant vraiment amusant. Simplement discuter dans une voiture. Juste entendre le sons de sa voix, son rire quand tu réponds à ses questions qui paraissent bêtes mais qui sont vraiment loin de l’être. Parce qu’au final, elle sait plus de choses que les autres n’en savent. Tout est déjà publié, décortiqué, digéré par la presse. Toutes les plus grandes informations sur toi. Alors il reste sans doute seulement les détails. Les toutes petites choses qui font de Tylor banks, l’homme que tu es aujourd’hui.

Tu t’excuse de pas t’être arrêté au bon endroit pour le restaurant mais, à vrai dire t’es pas vraiment désolé. T’as aimé passé ce moment avec elle. T’aime passé du temps à seulement l’écouter parler et ça rends votre entente encore plus vraie. Ce sentiment d’appartenance encore plus authentique. Il y a quelque chose entre toi et Lynn que tu ne peux pas renier. Et ça te fait plaisir quand elle te dit : « Je pense que tu aurais pu rouler encore des heures que je n’aurai même pas fait attention.» Sans doute parce que tu te dis que c’est pas ton imagination. Que t’es pas tout seul à ressentir les choses que tu ressens. À avoir envie de passer du temps avec elle de cette façon. Bien sûr, ça te rassure. Bien sûr t’as l’impression que le malentendu est déjà loins derrière vous et vous avez repris cette habitude de juste être là. Juste parler et c’est évidemment ce que t’aime.

Très vite vous sortez de la voiture dans une grande avenue , elle t'entraîne vers une petite boutique en prenant ta main, et oui, comme un gamin, comme replongé dans les affres d’une adolescence bien lointaine, tu rougis au contacte de sa main. Tu rougis parce que t’as plus l’habitude de ressentir de vrai choses. De vivre de vraies aventures. T’as tellement l’habitude que ta vie soit cadré, que tout soit programmé, de suivre les règles que t’as vraiment l’impression de redécouvrir l’insouciance. Et ça te fais juste du bien d’être avec elle comme ça. « Commençons par ce magasin ci» Elle te pointe du doigt une boutique touristique pleine de souvenir de Chicago, et elle a l’air juste heureuse d’être là. Juste heureuse de passer une soirée bizarre et franchement désorganisée avec toi. C’est peut-être le signe que vous êtes fait pour vous entendre. Que vous êtes fait pour avoir une relation ensemble. Qu’elle se moque de ça. De vos différences et de la vie un peu particulière que tu mène. « Qu’est ce que tu penses de ça?» Tu souris lorsqu’elle ajuste sur sa tête un sombrero bien trop grand. Et puis tu l’observe, le coeur qui bat un peu trop fort dans la poitrine, essayé des tas de choses en riant l’air insouciant qu’elle prend malgré la fatigue de sa journée. « Ça, peut être ? Une bonne casquette de touriste. Avec tes lunettes de soleil ce sera parfait non? » Elle se hisse sur la pointe des pieds pour venir mettre la casquette sur ta tête et tu vois même pas la casquette.

Tu vois même pas ce qu’elle fait. Juste son visage super proche du tiens. Tu baisse les yeux, et t’ose rien dire. T’ose pas parler pour pas casser le moment , tu la vois mordre sa lèvre et tu sens ton coeur presque s’arrêter. Tu sens son souffle sur ton menton. Tu sais que si tu baisse la tête maintenant, que t’avance juste un tout petit peu plus, tu pourrais l'embrasser. Mais, tu te crispe un peu aussi. Et tu sais pas si c’est le bon moment. Si elle t’envoie vraiment des signes ou si t’es juste un peu trop facilement en train de tomber pour elle. Est-ce que t'interprète ? T’arrive pas à vraiment savoir. Tu ferme les yeux juste une seconde parce que tu te dis qu’elle attends peut-être un signe de ta part, quelque chose. Mais, quand t’ouvres de nouveau les yeux, elle s’est éloignée de deux pas. «Tu..tu es parfait comme ça..» Elle te souffre et tu baisse un peu la tête, déçu et en même temps encore sous la pression de l’adrénaline. Tu te sens stupide. Peut-être que t’es juste trop pressé. Tu sais bien pourtant que Lynn n’est pas trop le genre de fille à vouloir accélérer les choses. «-M...Merci ! » Tu dis sans doute un peu trop fort. Et puis tu te tourne pour regarder la casquette , tu cherche autours de toi des fringues plus passe partout, des lunettes de soleil plus grosses et un sourire au lèvres, tu attrape le un t-shirt bleu et une chemise verte. Tu réfléchis pas vraiment et même si c’était le cas, t’es pas vraiment doué pour accorder les couleurs. Ça n’a jamais été ton boulot de toute façon. «-Je pense que je vais faire un tabac dans cette tenue. » tu souffles en ricanant et puis sans vraiment y réfléchir, tu attrape de nouveau sa main pour l’attirer à toi et te baisser vers son visage pour embrasser sa joue. «-Merci d’avoir accepté le rendez vous.»

Re: Transform the night ; Tylor
Mar 6 Aoû - 18:38
Jessie Anderson
Jessie Anderson
Meredith Mickelson
192
03/05/2019
victime de cupidon

   


Prenons ce moment et faisons en quelque chose d'exceptionnel. Transformons cet instant en souvenir, le meilleur que nous aurons toi et moi.  


Tu ne sais pas trop, si ton coeur devrait  battre aussi fort dans ta poitrine, si tu devrais ressentir aussi intensément les palpitations de ce dernier. Pourtant, tu es médecin, mais tu sais que ça, ce n’est pas de tachycardie. Ca te semble un peu irréel comme situation, un peu  hors du temps comme moment, t’as l’impression que si tu t’assoupis, peut-être qu’il disparaitra comme ça, sans même laisser de trace. T’as pas vécu beaucoup d’histoires, pas vraiment de moments comme ça, et on pourrait même dire que t’es débutante en amour. T’es pas sure de toi, pas sure de tes gestes, de tes mots quand tu lui parle. Peur de dire une idiotie, d’être maladroite, d’être trop curieuse ou envahissante. Tu ne sais pas trop, tu te doutes, qu’il a dû sortir avec des filles qui posent des les magazines, qui occupent leur temps à alimenter leurs réseaux. Tu ne sais pas vraiment, si un jour tu pourrais être juste à la hauteur de ces filles là. Pourtant , t’as l’impression qu’il y a ce petit truc en plus. Comme un frisson imperceptible entre vous, comme si doucement le destin chuchotait des mots à ton oreille. Quelque part t’as envie d’y croire, a cette histoire qui débute, a ce sentiment que ça pourrait être réciproque ce bien être que tu ressens en sa présence. T’espère ne pas te fourvoyer, t’espère bien cerner cette relation qui petit à petit naît entre vous si doucement que l’on dirait presque une caresse. Mais quand il te sourit, là, a te regarder enfiler toutes les choses qui peuvent te passer sous la main, des plus laides aux plus absurdes, que son rire vient trouver le tiens dans les recoins sombres de cette boutique miteuse. T’espère, secrètement, qu’il ne sourit comme ça qu’à toi. Parce que tu voudrais bien, garder le sourire de Tylor pour toi, pour t’en souvenir quand tes journées s’assombrissent, car tu es certaine qu’en y repensant, ta journée s’ensoleillera. Tu comprends, pourquoi, ils l’aiment tous autant, toi aussi, tu serais prête à lui offrir le monde quand il sourit comme ça. Tu comprends, pourquoi, tout le monde le trouve charismatique, tout le monde  réclame sa présence. Même si toi, avant ce soir là, tu n’avais jamais entendu son nom. Tu t’en félicite quelque part, tu en es heureuse, car vous ne seriez sans doute pas là, tous les deux, perdus dans une boutique à échanger des regards et des sourires à la recherche de la tenue la plus immonde possible. Tu voudrais bien, là tout de suite, mettre le moment en pause. Garder cet instant encore un peu plus pour vous, garder ce moment juste un peu plus pour toi. Que vous restiez là, à sourire dans le vide, sans trop savoir pourquoi.

ça semble si familier, de sentir son corps qui te frôle quand il passe derrière toi pour regarder une casquette ou une chemise, sentir sa présence, sa chaleur quand vous êtes trop près et le frisson que procure le contact de sa peau sur la tienne quand vos mains veulent saisir en même temps le même article. Et il y a ce moment, cette étincelle dans son regard, dans le tien, qui supplie. Supplication de quelque chose en plus. Tu n’oses pas pourtant, parce que t’as encore peur de te faire prendre dans un jeu plus grand que toi, peur de te retrouver dans un monde qui n’est pas le tien. C’est vrai, que son monde t’effraie un peu, toi qui est si discrète, qui vit à des années lumières du frasque et des paillettes que desservent les magazines people. Tu n’as jamais été attiré par le vie de ces gens là, jamais attirée par connaître la marque de leurs vêtement, leurs restaurants préférés ou même le prénom de leurs enfants. Toi, tu as toujours aimé ton calme, ta vie sans doute un peu trop ordonnée, tes habitudes un peu trop maniaques parfois. Tu aimes, la routine de ton existence qui balance avec l’intensité imprévue de ton travail. Tu aimes, sentir la fatigue le soir quand tu rentres et t’effondrer pour quelques heures de sommeil sans devoir te soucier du reste du monde. De l’image que tu reflète, de ce que tu dois dire, ou paraitre. celà doit être épuisant. Tu as rarement envié la célébrité, tu as toujours plains ces gens qui n’ont pas de vie à eux. Tu les plains, eux dont la vie ne leur appartient même plus.

Pourtant, dans ce moment avec Tylor, tu n’as pas l’impression d’être face à l’une de ces star dont la vie est millimétré et sans doute, que si demain tu prononçais son prénom tout le monde écarquillerai les yeux, toi tu te plais à te dire que tu découvre le vrai lui. celui qui aime la glace au café et les orages, celui qui rigole quand tu racontes une blague idiote. Mais pourtant, tu retiens ce baiser qui te brûle les lèvres, de peur d’aller trop vite. De peur de t’approcher un peu trop vite du vide avec un garçon qui pourrait te laisser sur le trottoir s’il le voulait. T’es persuadée,  qu’elles sont pleins à l’attendre, il n’aurait qu’à tendre la main pour en saisir une. Tu pourrais te retrouver coincée, noyée dans la masse pour avoir offert trop vite ton coeur à Tylor Banks.

Pourtant, t’as ces regards que tu lui lance, et cette envie de laisser tes lèvres frôler les siennes quand perchée sur la pointe de tes pieds tu déposes une casquette sur sa tête. peut-être que c’était ce moment, votre moment est que, quand tu recules de deux pas tu as laissé filer l’occasion qui ne se représentera jamais. «-M...Merci ! » et au timbre de sa voix tu te dis que tu as loupé le moment, que tu aurais du sauter sur l’occasion, que tu aurais du laisser tes lèvres se joindre aux siennes et tant pis si c’est trop tôt, si tu plonges dans le vide en mettant en premier la tête. Peut-être que ton coeur en souffrira, qu’il se couvrira trop vite de bleus. Même si tu t’étais promis, de ne jamais t’aventurer sur ce genre de terrain, que tu finirai ta vie avec un garçon sympa, simple, pas compliqué. Tylor est de ceux là, mais il y a tout le reste, son nom, sa célébrité. Tu n’es pas sure d’être prête pour ça. Tu tente d’effacer ces angoisses, mais ce n’est pas si facile. Tu es comme pétrifiée, à l’idée que ça bouscule un peu trop de choses dans ta vie, il bouscule déjà un peu trop de choses en toi. «-Je pense que je vais faire un tabac dans cette tenue. » Une veste rouge et verte dans la main, tu relèves ton regard vers lui. Tu souris a l’association des couleurs qu’il porte et quand il ricane tu ne peux t’empêcher de mordre une nouvelle fois ta lèvre.

Pourquoi il anime tant de choses en toi ? pourquoi il te procure ce frisson délicieux quand il se met a rire, et pourquoi ton coeur loupe un battement à chaque fois qu’il te sourit. Pourtant, tu t’es promis, de prendre ton temps, de laisser les choses te donner des signes. Mais tu te sens si bien quand il est là, tu te sens apaisée, en sécurité. Tu as l’impression que le monde pourrait bien s’effondrer autour de vous, tu ne le remarquerai pas. Tylor est de ces personnes qui illuminent tout autour d’elles. Et quand sa main vient glisser dans la tienne pour t’attirer à lui, ton coeur cesse de battre, deux secondes, deux infimes secondes et il ne reprend son rythme que quand ses lèvres se posent sur ta joue.  «-Merci d’avoir accepté le rendez vous.» il souffle tout contre ta  joue et tu sens ta peau chauffer sous son sa respiration. «Je.. je passe un très bon moment..» Tu dis doucement, dans un chuchotement juste pour vous.

Dans ta poitrine, ton coeur s’agite, tambourine, tape contre la paroie de ta cage thoracique. Il pourrait briser chacun de tes os comme s’il voulait s’en aller là tout de suite de ta poitrine. Et ton souffle, qui s’amoint à chaque fois qu’un peu plus sa respiration effleure ta joue. Et tu inspires, tout doucement, comme si tu devais reprendre ton souffle après une longue apnée, tu inspires lentement en glissant ta main contre sa joue.

Et ton coeur, se stoppe quand tu prend le courage de glisser tes lèvres sur les siennes.


© Frimelda, sur une proposition de © Blork
Re: Transform the night ; Tylor
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