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Ati is bad boy
Jeu 13 Juin - 16:47
Ati Diaz
Ati Diaz
Stephen James ©Amor fati
1258
16/02/2019
victime de cupidon

identité

Nom Prénom : Ati Diaz
Âge : 23 yo né ici, et je crèverais ici.
Origines : Américaines et Costa ricaine
Métier Coursier à risque, j'viens déposer les colis des gens , de ceux qui commandent des trucs pas très net. Du kilo de cocaïne au doigt humain, à la p'tite culotte d'enfant, emballer dans une petite enveloppe. // Boxeur semi-pro
Situation financière :C'est pas la grande vie. Mais ça va. Assez pour moi et ma fille.
Statut Civil:Célibataire, père d'une petite fille dans le présent. Marié, père de 5 enfants dans le futur.
Orientation:Pansexuel
Passé, présent, futur, alternatif ? :Présent, Futur

Situation

PSEUDO : P a n i c
AVATAR : Stephen sexy James
GROUPE : COMPLICATED
SCÉNARIO : Nop
AUTRES COMPTES : /// Flemme

autres

///

ATI DIAZ

FERME LES YEUX, OUBLIE QUE TU ES TOUJOURS SEUL
OUBLIE QU'ELLE T'A BLESSÉ, OUBLIE QU'IL T'A TROMPÉ
OUBLIE QUE T'AS PERDU TOUT CE QUE T'AVAIS
C'EST SIMPLE, SOIS JUSTE HEUREUX, SI TU L'VOULAIS, TU LE S'RAIS — ANGÈLE .

TRAITS DE CARACTÉRES

Je suis colérique , c'est le plus grand défaut. Autant commencer par ça , parce que c'est sans doute ça qu'on retiendra de moi , quand je vais partir, disparaître dans la mort. On diras : « -Ton grand-père Ati, c'était un homme droit , franc mais qu'est-ce qu'il était colérique ! » Bah , oui , c'est sans doute comme ça , j'vais mourir vieux. J’espère en tout cas. J'vais mourir vieux et colérique. Je suis immature aussi , on va pas se mentir , tout les gens qui m'entourent , qui ont mon âge , ont fait leurs vies. Moi , je sais pas ce que je vais faire demain. J'ai du mal à y voir clair parce que j'suis encore qu'un gamin qui a pour seule envie, celle de faire ce que je veux. Tout le temps. C'est compliqué , j'en doute pas. Mais, j'arrive pas à faire autrement qu'être un imbécile heureux, qui s'mets en colère quand on le pousse un tout petit peu trop. Je réagis trop vite , je réfléchis pas assez, jamais assez en fait. Mais, au moins je suis franc, au moins j'suis honnête, au moins , je suis un bon ami, une personne fidèle , sur laquelle ont peut compter. Alors ouais , c'est vrai que les gens qui m'entourent sont peu , j'laisse pas tout le monde entrer si vite. Mais, au moins, ceux qui y sont , savent que je suis là. Pour eux, toujours. Et puis, au fond , j'ai vite tendance à pardonner. Même les choses un peu dégueulasses et je sais prendre mes responsabilités , aussi. J'imagine que ça équilibre. Nan ? Et ouais, c'est vrai que j'suis colérique, c'est vrai que j'suis un gamin drogué insupportable qui a trop tendance à rire de tout. Même de ce qui est pas drôle.C'est vrai que je dépasse toujours les limites. C'est vrai qu'on a jamais trop su quoi faire de moi. Et c'est vrai que j'montre jamais mes sentiments parce que c'est trop compliqué pour moi. J'grandis dans le chaos de ma propre existence, ça m'amuse de jamais crée. De cultiver la destruction et la désorganisation.

CRÉATION ET DESTRUCTION

INACHEVÉ ;J’finis jamais les cahiers de dessin.Toujours une dizaine de pages qui restent avant d’en racheter un autre. J’sais pas pourquoi. Parfois j’me dis que je pourrais les arrachées juste pour voir ce que ça fait d’achever un truc. Finir un projet. Mais, ce serait tricher. Ce serait mentir. Mais, j'aime pas finir. J'me suis toujours dis qu'achever des trucs c'était comme arrêter d'avoir un but. Ça m'ennuie , d'me dire qu'on a besoin de ça pour se sentir heureux. On s’achèvent tous nous-même à aspirer à des biens matériels si bas. Achever des projets , les uns après les autres. Vivre, bosser, tomber malade et puis mourir. Quel ennuis. 

EGAREMENT ;Je lèves les yeux vers le plafond blanc, recrudescence d'acides. Spasme au bout des doigts, les yeux perdu dans la pénombre blanche. Ça explose en fleurs coloré , imprimé dans ma rétine. Comme des millions de feux d'artifices. La drogue monte doucement et moi , j'suis fasciné. Ça tambourine dans mes oreilles dans une sorte de musique transcendante, répétitive, envoutante et ma tête tombe contre l'assise du canapé, sourire béat aux lèvres. Je me sens bien ici. Je me sens calme. Et ça danse dans mes yeux, ça danse dans mes pupilles, ça virevolte de couleurs sombres. Ça brille presque, les ombres sur le plafond. Et j'pourrais bien vivre ici pour toujours. On pourrait traverser les millénaires, juste moi et les ombres. Moi aussi, je pourrais devenir une ombre lumineuse, fugace, je pourrais disparaître dans les méandres du monde. Être l'hallucination d'un autre. Est-ce que c'est réel ? Est-ce que c'est important ? J'pourrais me transformé en une lumière aveuglante. Peut-être que c'est ça la mort. Des explosions de fleurs colorées comme des feux d'artifices dans les yeux de ceux qui consomment trop. Ceux qui essaient de s'enfuir du monde. Peut-être qu'on est que ça. Peut-être qu'on a toujours été que ça. Des ombres qui dansent sur un plafond couvert d’humidité.

TRICHERIE ;Coup de poing dans ma gueule , au milieu d'une foule de gens qui braille. Ça fait un bruit de craquement sur mon nez et il me regarde avec cet air chelou qu'on les gens quand ils sont aussi satisfaits qu'ils sont concentrés. Je me mouche entre mes doigts , une lampée de sang gluant s'écrase contre le béton ciré du sous-sol du bar que je fréquente parfois quand y'a plus de thune à se faire autre part. Il pense pouvoir me couché à la fin du premier round comme d'habitude mais , il se trompe. Je serre les poings contre mes bandage et me mets en garde identique , je ne souris pas , moi.  J'entends la voix du bookmaker au milieu de la foule qui hurle. « - Six contre un pour le grand maigrichon. Six contre un. » Il répète et j'inspire moi. Il s'approche de moi élance le poing en direct long et je lève ma garde , posture droite , je me déplace de côté pour tenter un swing , lui aussi lève sa garde et je grimace d'agacement , concentrer pourtant , j'approche un peu plus,  baisse ma garde pour l’appâté , et lorsqu'il essaie de m'attaquer je l'esquive d'un pas en arrière avant d'envoyer un direct long , le faisant reculé d'un pas. On se tourne autours.Et ni l'un ni l'autre n'arrivons à nous toucher.  Et alors que je baisse ma garde quand j’entraperçois dans  la foule une personne que je connais un peu trop bien . Une personne qu'il aurait mieux valu que je croise pas aujourd'hui. Je perds une demi-seconde de concentration. Ça suffit à ce putain d'irlandais pour m'en coller une bien senti sur les pommettes. Je me prends un premiers coup. Un second. Et puis j'attends. Je me laisse faire et quand sonne la fin du round je me recule en crachant. Il me fait un sourire de loin , Hassan. Connard d'irlandais de merde , j'lui fais un doigt d'honneur , le visage aussi impassible qu'à mon habitude. Il fend la foule pour me rejoindre , glisse sa main contre mon oreille, un sourire satisfait au visage. Sale gueule de merde , qu'il à celui-là. Sale gueule de connard de merde. « -Heh, gamin. Oublie pas. Tu te couches à la fin du deuxième round. » Qu'il me dit.  Et je hoche la tête. Las. J'ai les yeux fixés sur Hassan qui écoutes sont coach, attentivement. En vérité , il l'appelle coach mais c'est tout simplement son père. Putain de famille de consanguins qui passent leurs vies à se reproduire et à se battre. Et mal, en plus. Parce que si c'était de mon fait, il serait en K.O depuis le milieu du premiers round. Parce que ce connard sait pas tenir sa garde à droite.   Mais, c'est milles dollars à la clef.  Alors je dis rien et puis je tente de reniflé le sang qui dégouline de mon nez pour le recracher ensuite.
Pause terminée , je me remets en garde. Pas à gauche. Pas à droite. les yeux toujours coincé sur le type qui a réussi à attisé ma haine , sans que je sache trop comment.  Quand le round commence , je remarque qu’effectivement, y'a une faille dans sa garde sur la droite  oubliant par la même occasion de levé ma garde , et il en profite pour m'envoyer un overcut qui m'explose la tronche , j'inspire de rage et relève ma garde pour ne pas m'en prendre un second , réagissant au quart de tours quand je vois qu'il libère encore son côté droit. Je me lance dans deux direct court à pleine puissance et termine par un direct de la gauche , il tombe directement. Je recule pour le laisser se lever et l'homme dans la foule, le putain d'oncle d'Hassan , si tu veux tout savoir ,me fait un signe de la tête. Je baisse les poings et me laisse frapper. Je tombe. Je ne me relève pas. J'inspire fort pour accuser les coups  qui pleuvent dans ma tronche. Gentille vengeance de la part de la famille Hassan. Le maigrichon frappe pas trop fort mais, il frappe beaucoup.  J'suis déclarer K.O et c'est Ray qui m'aide à me relevé. Ray, c'est le bookmaker. 

ENFANTIN ;« - Il a pas le droit ! Le père Mccoy , il dit qu'on doit jamais abandonné sa famille. Alors il a pas le droit ! »  

Et elle me prends dans ses bras , du haut de mes sept ans, qu'est-ce qu'elle pourrait bien me répondre , ma mère ? C'est un truc qu'on peut pas franchement expliquer à un môme , si jeune qui plus est. Et je reviens du Zoo. C'est un peu étrange comme soirée et maman pleure à grosse goutes. Je comprends pas trop pourquoi, elle veut pas me dire qu'il est mort, elle me dit qu'il s'est enfuit. Loin, loin. Et moi j'y crois, je l'imagine sur son bateau de pêche, celui sur lequel on va le weekend, dès qu'il fait pas trop moche. Et puis on va pêcher en mer et c'est trop bien. Il m'apprends à conduire le gros bateau et même que maintenant ,je sais démarrer tout seul . C'est vrai que j'ai un peu du mal à remettre le bateau sur la berge, il dit que c'est un peu dangereux, qu'il m'apprendra quand j'serais un peu plus grand. Alors il a pas le droit , parce que le père Mccoy dit que si je suis sage, que si j'écoute bien maman , le seigneur il s'occupera bien de nous. Alors j'suis toujours sage , c'est promis. J'ferais plus jamais de bêtises , j'piquerais plus les craies de la maitresses et je lui collerais plus jamais, jamais, mon chewing-gum sur le col. J'ai promis mais , il revient pas. Et le père Mccoy , il raconte que des bêtises. Parce qu'un papa, c'est pas censé partir comme ça. Un papa, c'est censé être gentil et offrir des bonbons, comme au zoo , le jour où il est parti. Un papa ,ça abandonne pas son p'tit de sept an au milieu du zoo, sur un banc avec un sac de bonbon. Jusqu'à ce que la police retrouve maman, j'suis resté tout seul, moi. Pendant des heures et des heures. Tu te rends compte ? Des heures.
Et maman dit maintenant que c'est pas parce que papa est parti qu'il faut que je commence à faire des bêtises de plus en plus grosses. Mais ,elle comprends pas ,maman. Que parfois j'me dis que si j'suis vraiment très vilain, si j'fais de vraiment grosses bêtises, le seigneur se remettras à m'regarder et puis il se rappellera qu'il a laisser filer Papa. Il dira qu'il a fait une grosse bêtise lui aussi et puis papa va revenir.  Mais maman me dit d'arrêter. Elle me dit que papa reviendra plus de là où il est. C'est sûr, c'est certain, il pourrait pas revenir du monde des morts mais, bon . Moi j'comprends pas. On m'explique pas. Et puis on finit par même arrêter de prononcer son nom dans la maison. Maman pleure plus qu'en secret maintenant , quand elle croit que je dors alors qu'en fait , je dors pas. J'aime pas faire dodo parce que la nuit , y'a parfois des trucs un peu bizarre, des pensés qui rendent tristes, des rêves qui font peur, alors je joue à la playstation , même que mon papa me l'avait acheter pour mon anniversaire. 


ANORMAL ; Mélange subtil ou pas vraiment. Trop d'information sur mon corps. Une mixture de chaire étrange. Rien ne s'assemble, rien ne se ressemble , peut-être que je le cultive aussi. Je suis un tableau très complet. Peu d'espace blanc sur mon corps tâché de millions de formes. Coloration partielle de mon être, de tout mon être. Cicatrices et tatouages. Par où commencer ? Par où terminer ? On est l'être que l'ont est, après tout. Je suis grand. Ça c'est sûr. Pas si grand, pourtant. Au moins une chose classique à propos de moi. Un mètre quatre-vingt et des poussières. Un poids classique que j'ignore. Parce que j'oublie trop facilement ce genre de détail. Si j'ai déjà mesurer mon sexe, je n'en connais toujours pas la taille exacte non plus et je ne m'en souviens pas. Petite boule de chaire blanche, ce regard trop particulier qui dérange parfois. Parce qu'on regarde trop fort, quand on a pas trop peur de le faire. Fresque corporelle sans interruption. Je suis, j'existe. Dans mon individualité propre. Unique en mon genre. Particulier comme tout les autres.  J'me fondrais pas dans la masse même si j'voulais, c'est naturel , c'est de naissance. On est ce qu'on est et mes lunettes aux verres teintés cherchent à dissimulé. Ou accentué. Quelle importance ? J'me pare de milles motifs , jamais simple parce que le monde ne l'est pas. Rien n'est évident. Rien n'est parfait. Je cultive imperfections et j'me noie dans le fouillis de mon être. C'est pas si mal.

ÉPUISÉ ; La toute petite matinée pointe sont nez, dans les lueurs bleue du matin. Savannah, qui à l’air pourtant si agité habituellement , semble dans ses heures si matinales , extrêmement calme. Je fourre mon nez dans mon écharpe et me cache sous mes cheveux pour me protéger du froid. La buée qui se forme à chaque fois que j’expire me refroidie a chaque fois un peu plus. Je sors difficilement mon briquet de ma poche , mes doigts glacés entourent mon joint et je le rallumes, frigorifié. Je me sens encore ivre de la veille, encore suant. Je pue, et les gens tout propres se rendant au travail me regardent avec un air étrange sur le visage. Est-ce que c’est parce que je me permet, sans vergogne de fumer, le matin, devant tout le monde dans la rue ?  Je n’en suis pas sûr. Je crois que je ne marche pas droit. Je gratte ma tête et j'inspire un peu trop fort l'air du dehors. Petite matinée, seulement, un peu trop tôt pour me mettre à l'organiser. J'suis ivre et j'repense à ma vie. La récapitule dans ma tête pour m'aider à trouver le sommeil qui ne me tends jamais les bras.  Morphée est une pute. Et j'dors jamais. C'est devenu plus compliqué, maintenant que j'habite tout seul. Devenu plus dur de s'adapter parce que y'a plus personne pour me forcer à vivre dans un rythme saint. Alors j'oublie de dormir. J'oublie que je suis fatigué. Parce que Morphée est une pute et qu'j'ai pas un rond sur moi. J'dors quand j'ai plus le choix. J'finis toujours par tomber de fatigue, ivre mort dans un coin. Tellement plus simple que de compter les heures.

AMOUR ; Elle s'appelle Maxine. Elle est plus vieille , c'est vrai. C'est vrai aussi qu'elle a un petit copain ,vachement mieux que moi. Il fait des études et tout. Moi , j'ai que 17 ans et puis j'suis à peine majeure. Et elle dit qu'on s'en fiche de la différence d'âge mais, quand même. J'crois que ça compte . Parce que récemment , il lui a demander de l'épouser et puis mine de rien , elle a dit oui. Je savais bien que c'était une histoire qui mènerait à rien. Mais avec Maxine, c'est pas trop comme avec les autres filles. C'est pas facile à expliquer parce que c'est bizarre , parce que je l'ai jamais ressenti avant . Jamais avec Donnie quand on se faufilaient chez elle après la troisième heure plutôt qu'aller en histoire. Et puis avec Maxine, j'dois dire que c'est pas facile. Parce qu'elle est nettement plus intelligente que moi. Elle fait de l'histoire de l'art et elle me parle d'artiste français et des œuvres de Delacroix et puis de Turner , elle me dit qu'elle aimerait bien faire une révolution dans l'art , elle aussi. Et moi, j'comprends rien. Je comprends jamais rien. Je la trouve juste belle , et super cool. Et je me mets à promettre n'importe quoi et elle me dit que je ferais bien de commencer par arrêter de me battre dès qu'on me dit un truc de travers. Elle parle comme ma mère parfois, ma mère dit qu'elle va me présenter le coach de mon père. Elle me dit que ça avait aider Arthur quand il était jeune. A se calmer ,à se concentrer ,que ça l'avait aider à se remettre dans le droit chemin et y'a toujours tout autours de moi , alors que j'ai grandi , que je suis plus un gamin , cette volonté incessante de vouloir me dresser. Ma mère dit que j'suis un petit con , et que j'pourrais pas continuer comme ça pour toujours. « - T'es un gentil garçon , Ati... Alors pourquoi tu nous impose ça , à tous ? Qu'est-ce que tu attends de tout ça ? » Qu'est-ce que j'attends de tout ça ? Qu'est-ce que j'attends de la vie ? Je sais pas en fait. Un peu plus j'crois. Un peu plus que cet enfer , que le lycée , un peu plus que baiser Donnie, pendant la quatrième heure de cours du Vendredi matin. Un peu plus qu'une vie où j'suis obliger de vivre avec Fred et sa gueule de trou du cul qui est sans arrêt entrain de répéter à ma mère que je suis ingérable. J'ai envie de plus. J'ai envie de m'amuser , j'ai envie de vivre. De faire des trucs plus sympa. J'ai envie de dessiner et puis de pouvoir dessiner en vrai , partout sur mon corps. Pas qu'avec des marqueurs. Et puis ça me mets en colère , tout ça. Tout ce cinéma autours de mon père , cette façon qu'ils ont de tous me plaindre parce que c'était un connard. « Pauvre Ati » que je lis sur leurs yeux. Ça me donne envie de frapper, ça me donne des envies de chaos , de destruction , ça me donne envie de danser sur les braises de l'école que j'aurais mise en feu. Voila. C'est tout ce que ça me donne envie de faire. 

DÉTRUIRE« - Vas bien te faire foutre, connard.» 
Je rigole, lorsqu'elle se lève de mon lit après m'avoir mis une énorme claque. Elle me frappe parce que je lui ai bêtement dit que je me taperais bien sa sœur, lorsqu'elle me montre sur Facebook une photo d’elle en bikini. Je rigole parce qu'elle réagit exactement comme j'aurais voulu qu'elle réagisse. Elle enfile son jean en vitesse et puis elle me hurle dessus. Je suis pas compréhensif, qu'elle me hurle.Je suis une perte de temps et elle ne supporte plus de me fréquenter, alors que moi, je hausse les épaules, mon éternel sourire en coin , coincé sur le visage défait d'une énième bagarre provoquer par dieu sait quoi, de nouveau. Cette image-là , d'une fille fâcher qui me hurle dessus commence à se faire vieille. Je conçois que trop peu de perdre mon temps à expliquer à une fille pour la centième fois que je compte pas me privé pour elle. Que j'ai envie de rien de sérieux. Que ça m’intéresse pas. Que j'ai aucune envie de ça. Aucune envie de l'entendre me parler de sa sœur. Que ses histoires de filles , j'en ai rien à foutre. C'est comme ça. Si j'en avais quelque chose à foutre j'aurais pas perdu mon temps à essayer de la baiser sans lui parler. C'est parfois plus d'efforts , tu sais ? Pourtant , moi , ça m'arrange. Et alors qu'elle agrafe son soutien-gorge, elle m'hurle encore et toujours dessus et je l'observe, patient. Ce n'est que lorsqu'elle est totalement habiller qu'elle m'insulte pour une dernière fois , que je hausse pour la dernière fois les épaules. Et alors que de l'autre bout du salon , j'entends la porte claqué , elle quitte la chambre , petite blonde dont j'ai déjà presque oublier le nom. « - Reviens quand tu veux, Cheryl. » Je hurle , comme un tout dernier coup de couteau. Et elle file.

STAGNER; On se fait chier, clairement. Et puis c'est peut-être aussi que je suis le seul connard célibataire d'entre tous mes potes. Rayan et sa copine qu'il a depuis le collège. Thomas et son affreuse copine ultra désagréable. Et puis Donnie qui à l'air aussi d'être avec quelqu'un. Parce que c'est clair qu'elle m'appelle plus autant qu'avant. J'en sais rien. Peut-être que j'suis devenu chiant aussi. Alors ils sont tous occupés à leurs petites vies bien rangées. C'est vrai que moi aussi , je pourrais commencer à faire un effort, me trouver quelqu'un et puis grandir un peu. Arrêter de vivre comme un adolescent attardé, de papillonné et puis commencer à avoir des horaires moins chaotiques. A quoi bon ? C'est encore pire quand j'essaie. Tu te souviens , y'a deux ans, quand j'avais commencer à faire des efforts pour me stabiliser. Parce que ma mère s'était mise à pleurer. J'aime pas la voir pleurer à cause de moi. Quand elle pleure , c'est que je suis allé trop loin. Parce que d'habitude, elle a plus tendance à hurler , bougonner et hurler encore , demander à mon beau-père de me dire quelque chose. Et puis Fred rigole, parce que c'est ce qu'il fait. Il rigole, il prends ma mère par l'épaule et lui dit de pas s'en faire. Alors bon, j'avais décidé de faire des efforts, tu vois, d'arrêter de fumer de la weed à huit heure du matin et puis de me battre, surtout. Parce que c'est vraiment ça, qui emmerde ma famille. Je tape trop vite et surtout, il m'arrive de taper trop fort. Sans même m'énerver je tape, peut-être bien que c'est ça le vrai problème. Bref, j'avais arrêter. Tout. J'avais voulu essayer de faire plaisir à ma mère et puis j'sais pas. J'ai pas tenu. C'est trop dur, d'être une autre personne , alors très vite , j'ai lâcher l'affaire. Et puis, changer pour faire comme les autres , quelque part , ça me dérange. Alors non, j'irais pas chercher la première connasse venu pour en faire ma petite copine et non, je n'évoquerais même pas Maxine, là dedans.

DOUCEUR; C'est un souvenir étrange. avec mon père. On avait prit la voiture jusqu'au bord de la mer , comme tout les longs weekend , on allait rejoindre le bateau. pour la première fois depuis plusieurs mois , aucuns amis de mon père n'étaient venu nous rejoindre , alors ont avaient prit la mer seuls. juste lui et moi. Une vraie journée père fils, où ont pêche et puis mon père m'apprends à faire des nœuds , il me racontes ses histoires de jeunesse pendant toute la journée. et au moment de rentrer on , se retrouve coincé dans une tempête et du coup , on a du dévié la tempête , on s'est retrouvé à des kilomètres de notre voiture , de notre port et on a dû s'arrêter dans un motel pour deux autres jours. Et puis j'ai raté l'école et on a manger des cochonneries devant la télé et c'était cool. c'est le souvenir le plus cool avec mon père.

BLASPHÉME ; J'ai arrêter d'croire en Dieu, depuis longtemps déjà. J'sais plus trop quand j'me suis rendu compte que c'était des conneries. J'sais pas trop pourquoi. Quand j'étais p'tit je priais le seigneur de m'aider, ou au moins de m'pardonner pour toutes les conneries que je faisais. Maintenant j'essaie de me convaincre intérieurement qu'il existe pas. J'lui demande un peu de détourner les yeux, quand les os craquent sous mes doigts. J'me dis que si il est là, il a pas vraiment que ça à foutre de géré un cas social comme moi. J'me dis qu'il doit avoir ses chouchous, le seigneur. Qu'il doit les choisir et puis bien les aimer. Ceux qui ont une belle vie, sans trop de soucis. J'me dis après tout, c'est pas important où j'vais après la mort. Je sais déjà pas trop où j'vais pendant la vie.

FAMILY PORTRAIT;  J'ai arrêter d'imposer mes conneries à ma mère dés que j'ai eut l'âge de me tiré. Je sais qu'elle voudrait bien me parler, qu'elle voudrait bien qu'on ait des contactes et que je sois un fils un peu plus normal. Que j'supporte son enculé d'nouveau mari, que j'fasse des sourires quand elle se tire en Floride pour se doré le cul avec son fric. Mais j'sais pas, moi j'ai pas envie. Moi j'veux pas faire d'efforts. J'veux pas faire semblant non plus. J'préfère me perdre dans les acides, m'amuser toute la nuit, faire semblant que tout ça, c'est qu'une histoire de point d'vue. J'ai arrêter d'essayer de me comprendre, j'pourrais y passer ma vie. J'préfère m'oublier, plutôt que m'analysé.
Re: Ati is bad boy
Jeu 13 Juin - 23:30
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Si tu as trouvé l'amour et ton huître, tu peux aussi venir nous demander un espace ship, pour qu'on puisse te le créer et que tu puisses venir t'amuser dans ton petit chez toi !
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