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MISERABLE AMERICA ;Billy
Mar 16 Juil - 23:14
Aby Alcaraz
Aby Alcaraz
Maggie Lindermann ©saturn
744
16/07/2019
victime de cupidon

identité

Nom Prénom : Grey Billy
Âge :26 yo
Origines : Américaines
Métier Écrivain raté.
Situation financière :Moyenne, pas misérable
Statut Civil:Célibataire sans enfant
Orientation: En deuil de sexualité
Passé, présent, futur, alternatif ? : Futur

Situation

PSEUDO : P a n i c
AVATAR : Niclas Gillis
GROUPE : SOMNIUM
SCÉNARIO : //
AUTRES COMPTES : Flemme

autres

Informations complémentaires sur votre personnage.

BILLY BOE GREY

Tired of public transport
I never went to prom
Now I'm stuck on the dance floor
Just holdin' your hand— Kevin abstract

TRAITS DE CARACTÉRES

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  • Intelligent
  • Doux
  • Discret
  • Compréhensif
  • Rêveur souvent absent.
  • Drôle
  • Appétit surdéveloppé
  • Morose
  • Calme
  • Attentif
  • Histoire

    « -Nous déplorons aujourd'hui la mort d'Alexis Graams, nous organiseront une minute de silence en son honneur ce matin dans la cafétéria. Nous vous demanderont de faire preuve de respect pour les pa... »

    La voix s'éteint peu à peu, Le visage concentré hors du temps, dans une réflexion primaire qui lui tape contre les tempes. Il a du mal à respirer dans la tranquillité d'aujourd'hui. Le calme qui plane sur la pièce semble doté de mouvement, prête à l'étrangler, l'observer suffoquer, le laisser là, au milieu de la pièce en combustion spontané. Il lui semble qu'il pourrait mourir du silence. Des autres qui ne parlent plus de rien. Comme tous choqué, surpris, condamnés à la réflexion. Ils se demandent tous pourquoi. Il se demandent tous ce qui a bien pu se passer.
    Du mal à remettre les pieds dans la réalité. Les souvenirs noyés de larmes des semaines passés tournent à l'intérieur de lui.Il se souvient de la panique. Il se souvient avoir les doigts serrer sur son téléphone. Il se souvient de la vision réduite à travers son casque de scooter. Il se souvient du hurlement silencieux qu'il n'a laisser sortir que lorsqu'il a quitter la rue, la vue de tous. Il se souvient qu'il a garder son casque de scoot pour pleurer. Pour pas qu'on le voit. Il se souvient qu'il est rester un long moment là, tout droit devant l'air de jeu qu'ils fréquentaient tard la nuit. Juste là. A regarder. A attendre.  Il a espérer secrètement se réveiller d'un mauvais rêve. Pendant des jours. Il a essayer de se convaincre. Ça devient réalité maintenant. Alexis est mort.

    - - -

    Il pleure. Il n’arrive plus à s’arrêter de pleurer. Il pleure et il pleure et il pleure et il a beau s’accrocher à son souvenir, il pleure encore. Il a beau vouloir s’accrocher à lui, tenter de se calmer, de le serrer assez fort pour que toutes ses angoisses disparaissent, il pleure encore. Toujours.il pleure sans cesse et plus il pleure, plus il a envie de pleurer. C'est comme s'il pouvait le briser d’un instant à l’autre. Et il se sent déjà brisé quelque part. Il a l’impression qu'il ne s'arrêtera jamais de pleurer. L’impression qu'il en est incapable. Il voudrait que ça marche et que tout ses mots fassent tout disparaitre, voudrait qu’il soit assez fort pour tout soutenir, pour arriver à assumer à sa place, pour faire les choses bien et prendre le blâme. Il n'y verrait pas d'inconvénient , Billy, si c'était pour lui.  Mais, la vérité c’est que tout ça... tout ses beaux mensonges, lui  paraissent tellement irréalistes. Il avait dit qu'ils seraient ensemble. Que ce serait eux contre le monde entier. Il avait dit qu'il le suivrait. Peut importe comment. Qu'ils seraient toujours l'un avec l'autre. Comme unis contre le monde entier. Envers et contre tout. Billy et Alexis. Tout les deux. A tout jamais. Lié comme naturellement, deux morceaux de la même âme qui s'est retrouver. Alexis était celui qui lui fallait. « -Viens on s'tire, B. » Il lui avait prit le visage encore les mains, et il avait collé son front contre le sien. Son visage rougit et pleins de larmes. « -Viens on s'tire d'ici. Ils nous accepteront jamais ici. »  Et il avait accepter, Billy. Il avait dit d'accord. Ils avaient pleurés tout les deux. Ils s'étaient promis de s'enfuir de lendemain. Il avait fais son sac. Il avait accepter son sort. S'il fallait partir pour rester avec lui, il était prêt à s'en aller.

    - - -

    « -C'était le putain de capitaine de l'équipe de foot, mec.
    -Quand t'y penses c'est normal, sa mère, son père, sa sœur , son équipe et même sa petite copine : tout le monde a découvert tout les trucs qu'il voulait que personne n'apprenne. C'est effrayant...
    -Personne savait qu'il était gay. Ça c'est effrayant !
    -On aurait pas pu savoir.
    -Laissez tomber, les gars. C'était une tafiole et après ?! Il s'est tiré une balle avec le fusil de chasse de son père dans sa chambre, ça c'est flippant !  »


    Assis à l’arrière de la voiture, silencieux comme toujours, il écoute d'une oreille distraite ses amis parler. Il colle son front contre la fenêtre observe perdu, les lumières du parking qui vacillent. La fumée qui pend entre ses lèvres dans une ambiance doucereuse, il tente de se rappeler pourquoi il aimait ces soirées-là, avec ces personnes-là.  Il tente de se souvenir ce qu'il aime à propos des gens. Ce qui le pousse à rester en vie, ici. Les jours passent trop lentement. Les jours sont trop longs. « -Personne ne sait avec qui il était ce jour-là. » Billy lève les yeux vers les autres, la discussion s'éteint. Ils s'observent tous avec une sorte de méfiance. Ils l'observent tous aussi. « -On saura sûrement jamais. J'aurais bien aimer savoir. » Il répète, pensif. Et  il baisse le regard dans un soupire, parce qu'il ne peut pas dire. Parce que personne ne comprends vraiment ici. Parce qu'ils sont pas fait pour comprendre.

    - - -

    Assis dans les escaliers, casque sur les oreilles, il s'enferme dans son cahier, le sourire léger aux lèvres. Imperturbable, il ne s’inquiète pas vraiment, des passages de tout le fourmillement. Il est heureux d'écrire, il est heureux de toute façon. La vie est simple à South Fork, il connait tout ses voisins, il connait les noms de tous. Ils ont tous grandis ensemble, dans la proximité de la connaissance. Seulement quelques grandes familles , c'est vrai qu'y'a pas trop d'argent ici. Que les hivers sont rude. C'est vrai qu'à South Fork, y'a pas de centre commercial et que le cinéma passe que des films bizarre en noir et blanc. Mais il aime bien. « -Hey Grey ! » Il tape de sa chaussure boueuse contre son talon et Billie retire son casque, il lève les yeux vers lui, il porte un sourire étrange sur les lèvres. Un sourire qui lui fait quelque chose à l'intérieur. « -Il était beau ton texte. Celui qu't'as lu en littérature. » Il remercie silencieusement, pauvre Billy. Il remercie et puis quand Alexis s'assoit à côté de lui, qu'il lui prends son cahier des mains, qu'il le feuillette comme si c'était le siens, il se sent trembler un peu. Rougir sous ses compliments. Il se sent touché, quelque part. Parce que c'est Alexis Graams qui lui fait des compliments. Même s'il s'en fout un peu de la popularité, il sait que ce garçon est destiné à de grandes choses. Il va avoir sa bourse et faire une grande université.

    - - -

    Il a ses doigts compressé sur le téléphone. Il sent ses larmes dégouliner désagréablement le long de ses joues. Il se mord la lèvre jusqu'au sang quand il entends Alexis qui bouge, qui s'agite à l'autre bout du boitier, son souffle extatique lui brise les oreilles. « -J'suis désolé B. Ils veulent aller m'faire soigné. » Il souffle, la voix faible. « -Ils m'ont enfermer à la maison. » Et Billie ne dit rien. Il inspire fort. Il ne dit jamais rien quand Alex a besoin de parler. Il préfère le laisser s'exprimer. « -Billy, tu vas être fort ? » Il demande et lui, il serre le téléphone plus fort encore sur ses oreilles. « -J'peux pas être fort sans toi. » qu'il avoue, complètement perdu. « -Alex, dis-moi qu'tu vas trouver le moyen de sortir. Viens. Viens on s'voit. Viens on s'en fout. S'il te plait. » Il supplie. Comme un pressentiment horrible lui fend le cœur. C'est bizarre comme il le connait par cœur. Comme il sait, les moindres de ses pensées. Il est au bord du gouffre, Alexis. Au bord du gouffre. Et s'il saute, il est prêt à tomber avec lui . Il s'en fout. Parce que y'a bien que lui qui compte dans son monde. Il s'en fout. Il veut juste avoir le droit de l'aimer. C'est pas trop grave si c'est pas au grand jour. C'est pas grave s'ils doivent en souffrir. « -J'ai compris un truc, B. C'est pas bien s'qu'on fait. S'qu'on a fait à Aileen et puis aux autres. J'veux plus mentir. » Il souffle fort dans son oreille à travers le combiné. « -Arrêtes. Alex s'te plait. Arrêtes. »

    C'est comme un grand silence qui s'installe. Juste un grand souffle et puis des bruits qu'il comprends pas tout à fait. Et Billie, il supplie. Il supplie d'arrêter. Il ne sait pas vraiment comment il a comprit. Il ne sait pas vraiment comment tout ça est arriver. Non il comprends pas tout à fait. Alors il supplie. « -Je t'aime, Alex. Arrêtes. Pitié. Sans toi j'peux pas.  » Mais, y'a que le silence qui lui réponds. Que le silence, tout le temps. Il s'accroche aux draps de son lit. « -Alexis. » Il demande encore. Il veut juste entendre sa voix. Parce que c'est lui, le fort dans leurs couple. C'est lui qui sait toujours quoi faire. C'est Alexis qui les portent depuis tout ce temps.Billie, il est un peu faible, un peu gamin. Il fait que suivre, il fait que aimer. « -Je t'aime Billy. Fais attention à toi. » Et il hurle, l'adolescent. Il hurle, en larmes. Il le supplie. « -Non. Non ! Non Alexis. Non. » Il hurle plus fort, horrifié. Il comprends les bruits bizarre qui l'agitait. Il les connait, ces bruits. Même à travers un téléphone, pour avoir été à la chasse avec son père.

    « -NOOOOOOOOOOOOOOONN »

    Ça explose dans son oreille, le bruit est si fort qu'il fait vibré le boitier. Et puis il hurle de douleurs. Non. Non. NON. « -Non. Aller. Non. S'il te plait. Non. Aller, Alexis. S'il te plait. Non. Aller, parles-moi. S'il te plait. Parles-moi. » Mais y'a que le silence dans l'appareil. Que le silence après le coup de feu. Rien d'autre que le silence. Et Billie il veut pas raccrocher. Nan. ll veut pas raccrocher. Il garde le téléphone dans sa main quand il enfile ses chaussures pour y aller. Non. C'est pas possible. C'est un cauchemars et puis, il va vite se réveiller. C'est bientôt fini. C'est bientôt terminé. Demain, il verra encore Alexis. Il le verra encore sourire. Lui dire qu'il vont partir tout les deux. S'enfuir et s'aimer, loin de tout ceux qui sont pas capable de les voir heureux.

    - - -

    Y'a des fleurs sur son casier. Des mots de gens qui lui disent qu'il va leurs manquer. Y'a des mots dans son casier, y'a l'équipe qui s'est réunie en son honneur aussi. Ils ont mit des affiches contre le harcèlement. Des numéros d'urgences et y'a des policiers qui les ont tous interroger. Mais ça paraît hors du temps, tout ça. Ça paraît futile. Parce qu'il est parti. Alors à quoi bon? S'il est déjà parti, y'a plus rien à faire. Il écoute les bruits de couloirs. Les mensonges qu'il entends. Les propos haineux et ceux qui sont plus doux. Il observe l'hypocrisie ambiante, il comprends que personne le connaissait. Personne les connaissaient. Il comprends que Aileen est une menteuse. Qu'elle raconte des belles fables. Ils viennent tous lui demander pourquoi c'est lui qu'il a appeler. Pourquoi c'est lui qu'il a eut au téléphone avant de mourir. Et puis il sait pas quoi dire. Il est pas très bon menteur, alors il dit que Alexis lui a rien dit. Qu'il a parler de ses devoirs de leurs exposé. Il dit « -Je pouvais pas vraiment me douter. J'aurais fait quelque chose sinon. » Il ment, il pleure pas. Il reste très distant vis à vis de tout ça. Il a pas été à son enterrement.

    - - -

    C'est comme si tout s'était éteint dans sa vie. Il a vu les mois passés, les années aussi. Il a vu les jour défiler sous ses yeux. Il a été à tout ses cours. Il a eut des bonnes notes. Et puis les fleurs ont fanés. On parle plus vraiment de lui. Plus autant qu'avant. Les affiches sont tombées. Tout l'monde est passer à autre chose. Et tout s'est éteint. Il a laisser le temps passer. Il s'est dit que ça finirait par aller mieux. Il a ramener Emily au bal de promo. Il lui a sourit. Ils ont finit ivres et puis ils ont coucher ensemble. Il l'a raccompagnée chez elle vers une heure du matin. Il lui a dit qu'il l'a rappellerait bientôt. Qu'elle était belle. Il lui a dit tout ce qu'il devait lui dire. Il a agit comme il devait agir. Il s'est contenter d'être le garçon normal qui attends qu'il soit. Et puis quand elle est rentré chez elle, lui il est parti voir Alexis. La nuit, parce qu'il peut pas aller le voir la journée. Il s'est assis prêt de sa tombe. C'est bizarre de voir la tombe de quelqu'un. De se dire qu'il pourrit, deux mètres sous terre, loin des yeux de ceux qui l'aiment dans un jardin où les gens font que passer pour pleurer. Il sera là, juste là pour le reste de sa vie. Y'aura que l'inscription sur le marbre pour se souvenir de qui il était. « In the loving memory of Alexis Graams 07/06/1995 to 16/10/2011, Beloved son, lover & friend » C'est tout. C'est tout ce qu'il mérite ? Une pauvre phrase qui rappelle sa naissance, sa mort. Juste du rien du tout. Personne ne parle plus de cette expression qu'il avait lorsqu'il était frustré de ne pas comprendre quelque chose. De son sourire, lors de tout ses matchs. Personne ne parle plus des tâches de rousseurs qu'il avait sur les épaules. De la tâche de naissance sur le plexus. Plus rien. Plus rien qu'une pierre toute froide et des fleurs qui fanent.

    « -J'suis désolé Alex. J'vais partir d'ici. J'sais que tu voulais qu'on parte ensemble après le lycée. Mais y'a plus qu'moi. Juste moi tout seul. Alors j'vais m'tirer d'ici. Loin. Et j'pourrais plus venir te voir aussi souvent. » Il souffle en glissant des doigts sur les inscriptions gravées. « -Je sais qu'on avait promis qu'on se séparerait pas. Et peut-être que j'devrais pas m'tirer si loin d'toi. Mais j'ai trouver un billet d'avion pour Chicago. J'pense que si t'étais là, tu m'aurais dis d'partir. Alors j'vais devoir te laisser là. Si tu savais comme c'est dur de partir sans toi. D'me dire que ce voyage-là on pourra pas le faire tout les deux comme on s'est promis. Si tu savais... Je t'aime comme avant, tu sais ? Comme la première fois. » Il allume sa cigarette, désabusé. Il sait pas quoi lui dire d'autre et puis il aimerait une réponse, un signe juste quelque chose pour l'autorisé à partir, à essayer de l'oublier. Mais y'a rien du tout. Parce que dans la mort, y'a que le silence.

    Il fait ses valises en rentrant ce soir-là. Il s'enfuit aux premières heures. Il regarde pas en arrière parce qu'à South Fork, y'a que des souvenirs terribles.
    Re: MISERABLE AMERICA ;Billy
    Mar 16 Juil - 23:26
    Zara Alcaraz
    Zara Alcaraz
    Teresa seco ©Gainsboro.
    78
    26/05/2019
    victime de cupidon

    Tu es validé !

    // Bienvenue chez toi


    Tellement heureuse de voir apparaître bébé Billie MISERABLE AMERICA ;Billy  663847833 Rebienvenue chez nous mon doudou. 
    Te voilà donc validé.e ! Tu peux dès à présent aller t'amuser avec tous les autres membres et partir à l'aventure ! N'oublie pas d'aller vérifier dans le bottin qu'on ne t'as pas oublié.e (Et si c'est le cas, pas de panique, n'hésite pas à nous le signaler sur le sujet, on viendra arranger tout ça !), si t'as pas encore trouvé l'âme soeur, ton meilleur copain ou même ton huître de compagnie (on est personne pour juger), tu peux poster un petit pré-lien pour réclamer ce qui te revient de droit ! 
    Si tu as trouvé l'amour et ton huître, tu peux aussi venir nous demander un espace ship, pour qu'on puisse te le créer et que tu puisses venir t'amuser dans ton petit chez toi !
    Si ce n'est pas déjà fait, ne sois pas timide et rejoins-nous vite sur le discord du forum.
    Re: MISERABLE AMERICA ;Billy
    Mar 16 Juil - 23:27
    Ati Diaz
    Ati Diaz
    Stephen James ©Amor fati
    1258
    16/02/2019
    victime de cupidon
    merciii (flemme de changer de compte xD ) bounce
    Re: MISERABLE AMERICA ;Billy
    Contenu sponsorisé

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