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Paradise Circus ;Arwa
Mar 3 Sep - 22:04
Finn Diaz
Finn Diaz
Finn Harries @Castamere
316
28/07/2019
victime de cupidon

   


Love can damage your health

Souvent pris dans tes pensés, t’oublies parfois tout ce qu’il y autours. T’as toujours eut du mal à te fixé. A poser ton attention sur une chose en particulier. Dans ta tête, t’as l’impression que c’est les montagnes russes. Il se passe toujours un million de choses en même temps. C’est toujours l’effervescence autours de toi. Tu souffres de trouble d’hyperactivité depuis que t’es tout petit et ça a été plutôt difficile pour toi à l’école. On t’as toujours dis que t’aurais à travailler dix fois plus que les autres. Que tu réussirais jamais rien dans ta vie à cause de tes troubles du comportement. Petit, t’étais pas un bon élève. Pas du tout, même. Rester assis des heures à devoir penser , réfléchir et travailler, tu n’y arrivais tout simplement pas. C’est devenu de plus en plus compliqué pour toi. D’être toujours à la recherche de mouvement, de bruit, de questionnement parasites. Ton cerveau sait pas se fixer sur un seul questionnement à la fois. Il sait pas ce que c’est de devoir s’arrêter deux minutes pour souffler. Tu connais pas ça, toi. Tu connais pas le calme. Tu saurais pas vraiment expliquer ta condition, si tu le devais . T’as l’impression d’avoir toujours un millions de choses en tête. Comme si ta boite crânienne était trop petite pour contenir toutes tes idées, toutes tes pensées et c’est peut-être ton cerveau qui a du mal à s'organiser par lui-même. Comme quand on est bordélique et qu’il faut se forcer à ranger sans arrêt son propre bordel. T’as toujours l’impression d’avoir plusieurs chansons qui tournent en boucle et en même temps dans ta tête. On t’as souvent demander à l’école, au lycée, et surtout à la fac, ce que tu prenais pour jamais être fatigué. Ou même si t’es sous coke parce que t’as cette énergie qui sait pas retomber. Toujours en train de bouger en train de sautiller, de parler, de penser, t’as jamais vraiment de moment de paix. T’as le sommeil agité, comme tous les gens atteint du TDAH, t’as du mal à t’endormir à moins d’être épuisé. T’as du mal à vivre comme tous le monde.

Et puis tu sais, ça a aussi tué peu à peu tes relations. Les plus intimes comme les plus simples. Les gens trouvent ça amusant quand tu leurs parle de ton handicap, ils trouvent ça mignon au début. Que tu sois toujours un peu agité quoi que tu fasse. Tu trembles toujours, tu restes jamais vraiment en place. Et même lorsque tu essaies de te calmer, ça fonctionne jamais vraiment. Jusqu’à ce que finalement, épuisé tu trouves un moyen de t’arrêter. Et dans ces moments de creux, tu te sens toujours déprimé, fragile, fatigué et même parfois irritable. Ils trouvent ça mignon au début, mais ils finissent un peu par se lasser. Ils finissent par te trouver agaçant, fatigant et surtout, ils finissent par ne plus supporter ce que tu es. Ça a toujours été compliqué dans tes relations personnelles et amoureuses, surtout. Oui, tu ne compte plus celles et ceux qui t’ont avoué qu’ils ne pouvaient plus te supporter. Que c’était trop lourd à porter, comme relation. Qu’il fallait quelqu’un d’un peu plus capable de te suivre, qui serait sans doute plus apte à te comprendre. Et tu sais au fond, qu’à chaque fois tu t’investi trop, qu’à chaque fois tu donnes trop de toi et qu’à chaque fois on te brise un peu le coeur à pas être apte à te supporter.

T’as vécu plus ou moins seul jusqu’à arrivé en fac où tu as trouvé des amis assez dingue pour arriver à te supporter et t’accepter comme tu es. C’est bien la première fois qu’on t’a donner l’occasion de prouver que tu valais quelque chose, qu’on t’as aidé aussi, à terminer quelque chose, à achevé des choses et puis à réussir à te poser. A calmer tes nerfs. C’est peut-être Star et Lynn qui ont fait de toi celui que t’as toujours voulu être. Et c’est peut-être pour ça que t’as un peu repris confiance en toi. Que t’as aussi repris confiance en l’amour parce que c’était pas si évident pour toi, d’essayer sans jamais rien réussir. D’essayer encore et de toujours te retrouver dans des situations où l'on voulait pas de toi. Où tu n’étais pas assez bien pour les gens, pour le monde.

- - -

Et tu sais, Jalys, tu n’as pas peur de l’amour, tu rêves de t’y noyer, tu brûles d’étouffer de l’autre , de disputes sans fin et de réconciliations passionnées. Souvent , tu t’égares dans le désir brûlant d’être aimé, tu te perds dans l’appétit d’un contacte brûlant, dans la fureur de lèvres qui se touchent. Fantaisies destructrices. Passions jalouses, possessives, animales. Concupiscente, tu te laisse tomber dans le gouffre de l’attachement rapide, de l’attachement parfois sans saveur. tu aime facilement, tu te passionnes rapidement. Tu n’attends que ça en fait. L’amour le plus doux, le plus beau. Tu y penses souvent lorsque c’est elle que tu croises, aux abords de la fac. Elle a ce quelque chose dans les yeux qui te fais battre un peu. Qui t’appellent à vouloir un peu plus entendre son rire, comme la mélodie de fond de ta vie. Tu n’as pas peur de l’amour mais tu as peur de le perdre et c’est peut-être ce qui te fait défaut, maintenant. Tu t’es laissé en standby avec Arwa, la jolie Arwa, la drôle Arwa, parce que tu as eut peur que ce ne soit jamais vraiment réciproque. Tu vois bien que t’es un peu loin de son monde de candeur et de douceur où la vie porte encore des odeurs douces et enfantines. C’est ce qu’elle aspire en toi. Cette douceur que tu n’as jamais pu avoir. C’est peut-être pour ça que tu n’arrives pas à prendre ton courage pour l’invitée. Vous parlez sans cesse, tu essaies toujours de la faire rire et sourire. De la rendre heureuse et si tu sais que vous ne discutez pas comme des amis, tu sais aussi qu’à force d’attendre, tu perdra ta chance d’être plus que ça avec elle. Elle se lasse déjà, tu te doute, de cette histoire qui n’avance véritablement pas.

Tu attends quoi , Jalys ? Tu attends peut-être un signe. Un petit quelque chose qui te donnerait le courage de l'inviter à sortir. «-C’est bête , Jalys. » Tu hoches la tête. Une fois et puis deux et puis trois. Bien sûr, c’est sans doute bête. Sans doute stupide d’attendre un signe qui ne viendra jamais. Tu sais que ça ne changera rien que tu attende et que si tu lui plais, c’est largement suffisant pour au moins essayer de l’inviter. Mais tu veux pas reproduire les mêmes erreures qu’avec les autres, tu ne veux pas te louper, être trop pressant ou simplement trop présent. Tu sais que tu l’es parfois. «-Si elle t’aime bien , je suis sûre qu’elle prendra le temps de te connaître. » Tu hoches la tête et tu souris à Lynn. Ça te donnes un peu de courage pour la suite. Ça te donne un peu envie de la voir et de lui demander d’être avec toi. Même si toi et tes amis vous êtes tous bizarres. Même si vous avez tous des tocs et que vous avez des sujets de conversations super glauques. Même si t’as pas beaucoup de monde dans ta vie et même si t’es pas facile à cerner. T’as envie d’avancer. Envie de lui dire qu’elle te plait.

Tes tennis qui frappent le sol à toute vitesse, quand tu te rends dans son quartier avec une fleurs à la main. Pas un bouquet, parce que c’est peut-être un peu trop ridicule si tu te fais rejeter d’avoir un gros bouquet dans les bras. Tu as traverser la ville en marchant vite pour être certain de ne pas arriver trop tard, et quand tu sonnes, tu te rends compte que tu n’as pas prévenu que tu venais. Tu n’as pas envoyé de messages, tu n’as pas eut le temps même de te changer en sortant du travail. C’est un homme qui t’ouvre en libérant derriére lui une odeur d’herbe tellement importante que tu en tousse fort. Tu essaies de garder le sourire et de rester droit mais tu peux pas t’empêcher de t’agiter alors qu’il te regarde , les yeux vitreux et la mine si neutre que tu ne sais pas s’il pourrait l'étranger ou s’il est juste en train d’essayer de se rappeler de qui tu es. «-Jalys Jones ! » Tu dis, par instinct et il soulève un sourcil, tout lentement, sans vraiment plus parler que ça. Tu supposes que c’est son père et qu’il est bien trop défoncé pour parler. Ou alors il est juste en train d’analyser ce que tu fais là. «-Pardon. Bonsoir monsieur Libéros, je suis Jalys Jones, je voudrais inviter Arwa à sortir boire un verre. » Tu reprends et avant qu’il ait le temps de répondre tu te rends compte que tu aurais peut-être pas dû dire que tu l'invites boire un verre. Peut-être qu’il va croire que tu veux saouler sa fille. Peut-être qu’il va te prendre pour un taré. Peut-être qu’il va penser que tu es un violeur d’enfant. Ou de chèvre. Et sans doute qu’il voudra pas que tu traine avec sa fille. Alors tu t’agite un peu plus «-J’AIME PAS LES CHÈVRES ! » Tu dis avant de te rendre compte que c’est sorti alors que ça aurait sans doute pas dû. Et puis tu tapes du pied alors qu’il prends son temps à te répondre. Tu tapes fort du pieds , tu te secoue de toute part et t’as l’impression qu’il est teeeeeelllement lent. Ou peut-être que c’est toi qui est trop survolté.Tu souffles. Quand enfin, enfin ! Il prends la parole. «-Ah… C’est toi Jalys. C’est bien. » Il te dit simplement et ensuite il se tourne vers l’intérieur de la maison pour hausser la voix et appeler Arwa «- Bébééé, y’a ton copain qui est là. » Il hurles avant d'abandonner la porte en te faisant un geste pour te saluer et retourner fumer sur son canapé. T’as rarement vu un mec aussi chill. Arwa va penser que toi t’es trop speed. C’est sûr. C’est certain. C’est sûr qu’elle va penser que t’es pas assez bien et que t’es trop énergique. Alors quand tu l'aperçois tu fais un sourire mais tu sens que t’as encore la bougeotte. «-J’suis désolé. J’aurais dû prévenir. Je voulais faire une surprise. Mais je suis pas un violeur de chèvres. Je voulais juste t’inviter à boire un verre. Mais pas d’alcool. Du jus d’orange si tu veux ? Je voudrais sortir avec toi. Pour de vrai , pas pour du jus d’orange. » T’as l’impression que tu t'emmêles les pinceaux et c’est peut-être pas tout à fait clair. Tu sais que tes amis et ta famille ont l’habitude de te comprendre quand t’es stressé et que tu parle, mais là, vu le regard d’Arwa, tu te dis que t’es peut-être aller encore trop vite.


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Re: Paradise Circus ;Arwa
Dim 8 Sep - 14:18
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Les yeux fixés sur le plafond, Arwa n’observait rien de particulier. Un peu absente, pas vraiment là. Elle aurait pu poser son regard sur beaucoup de choses, sur une vieille trace d’humidité, sur une tache de peinture, sur un poster qu’elle aurait peut-être dû enlever du mur depuis quelques temps. Elle aurait pu rêver de tout repeindre, tout refaire, de changer les meubles comme dans une émission télé. Mais au lieu de ça son esprit vagabondait, un peu ailleurs, au rythme d’une mélodie un peu trop jouée ces temps-ci. Un drôle de sourire étendit ses lèvres quand elle se prit à penser que la seule personne de la maison qui pourrait encore ignorer quoi que ce soit de cette musique devait être son père, un peu trop à l’ouest sans doute pour que ça le frappe. Ou alors, il la connaissait peut-être par coeur aussi bien d’elle, sans même avoir fait le lien avec le fait qu’elle la jouait en boucle depuis des jours.

«-J’AIME PAS LES CHÈVRES ! »

Arwa se redressa dans son lit. Elle avait entendu quelqu’un ? C’était bizarre, c’était pas vraiment l’ambiance de la maison. Et puis, elle n’était même pas certaine d’avoir bien compris, parce que si elle avait entendu ce qu’elle croyait avoir entendu, c’était tout de même… Ouais, bizarre. La jeune fille se laissa tomber à nouveau contre ses oreillers, chassant cette pensée de son esprit.

«- Bébééé, y’a ton copain qui est là. »

Un soupir lui échappa. Son père n’était pas spécialement du genre à vouloir la caser avec n’importe qui. Et elle n’avait pas de copain. En tout cas, pas de petit copain. Ça ne voulait pas dire qu’il n’y avait personne qui l’intéresse, loin de là, mais il fallait être réaliste. Avec Jalys ça n’avançait à rien et elle n’avait aucune idée de ce qu’elle pourrait bien faire pour changer ça. Ce n’était de toute façon probablement pas lui qui avait fait le chemin jusqu’ici, il lui aurait envoyé un message pour la prévenir ou quelque chose comme ça. Alors quel était l’abruti de camarade de classe qui était venu ici ? Encore un idiot qui lui sortirait pour excuse qu’avec sa canne et sa boiterie, il avait pensé que c’était plus pratique. Et qui était l’idiot qui en plus de tout ça, avait pu oser dire à son père qu’il s’agissait de son copain ?

- J’AI PAS DE COPAIN
, répondit Arwa en criant un peu pour que son père l’entende en bas des escaliers.

Ça ne l’empêcha pas de se lever mollement, s’étirant avant de descendre sans penser à prendre sa canne avec elle. Elle boitait, sa jambe pouvait lui faire défaut à tout moment, mais chez elle elle se passait tout de même de ce genre d’aide. Ce n’était pas son genre de courir dans tous les sens à l’intérieur de toute façon, elle gardait ça pour les escapades plus amusantes avec ses ami(e)s. Elle descendit prudemment les escaliers, donc… Avant d’apercevoir Jalys, sur le pas de la porte.

Arwa ne voulut pas non plus se précipiter : ça aurait été plus que louche, hein ? « Il y a ton crush, reste naturelle ». Néanmoins, elle pressa le pas, et elle faillit presque s’étaler par terre en augmentant la cadence, sa jambe un peu trop tremblante n’ayant pas tout à fait accepté de la porter et d’avancer si vite. La demoiselle se rattrapa à la rambarde sans prêter trop d’importance à cette légère faiblesse. Ça lui arrivait souvent, elle avait l’habitude, et elle franchit les derniers mètres la séparant de la porte d’entrée assez vite. Ses doigts se glissèrent discrètement contre le guéridon qui trônait là, pour éviter un quelconque incident qui lui mettrait trop la honte devant Jalys. Mais il semblait être aussi tendu qu’elle, de toute façon. Et dire qu’elle avait cru que ce n’était pas lui !

«-J’suis désolé. J’aurais dû prévenir. Je voulais faire une surprise. Mais je suis pas un violeur de chèvres. Je voulais juste t’inviter à boire un verre. Mais pas d’alcool. Du jus d’orange si tu veux ? Je voudrais sortir avec toi. Pour de vrai , pas pour du jus d’orange. »


Arwa écarquilla un peu les yeux devant ce flot de paroles. Jalys était quelqu’un de vif, elle le connaissait bien assez pour le savoir, mais elle était toujours plus stupéfaite devant la vitesse à laquelle devait tourner son cerveau que devant la vitesse de sa langue. Il n’avait pas parlé si vite que ça, l’enchaînement de ses idées lui paraissait tout à fait naturel, à le regarder, et pourtant… Arwa était loin de comprendre tout ce qu’il avait dit, elle. Et elle n’y mettait pas de mauvaise volonté, pourtant.

Un sourire finit néanmoins par prendre place sur son visage, alors qu’elle réprimait de son mieux un petit rire. Elle ne voulait pas se moquer. Elle le trouvait mignon, elle l’appréciait, elle n’avait pas du tout envie qu’il croit qu’elle se foutait de lui, ce n’était pas son genre. Mais c’était si drôle, en même temps...

- Attends, attends… Tu veux un rencard, tu veux qu’on se mette en couple, ou tu veux un alibi parce que t’as violé une chèvre ? Je t’avoue que j’ai du mal à cerner la question. Mais sinon, je suis contente de te voir Jalys, ça faisait un moment.


Elle s’appuya un peu sur le meuble à côté d’elle, rester debout lui était facilement pénible, mais ses yeux ne quittèrent pas le visage de Jalys, et son sourire ne quitta pas ses lèvres. Il était probablement le seul qu’elle avait envie de voir sonner chez elle pour lui proposer de boire un verre fusse-t-il sans alcool, il avait de la chance. Tout le monde n’aurait pas été reçu avec la même bienveillance ! Quoique, son père n’aurait peut-être pas bronché. Mais elle, elle n’aurait pas manqué de remballer sèchement les importuns.
Re: Paradise Circus ;Arwa
Dim 29 Sep - 13:49
Finn Diaz
Finn Diaz
Finn Harries @Castamere
316
28/07/2019
victime de cupidon

   


Love can damage your health

Tu parles. Tu parles. Ton flot de parole sort  en gerbe discontinue et désorganisé , à l’image de tes pensées. Rien n’a vraiment de sens dans ta tête avant que tu en donnes un. Rien n’a vraiment de sens, pourtant, tout semble suivre un fil logique invisible. Parfois les idées vont trop vite, sont trop désorganisées, parfois tu saute d’une idée à l’autre et parfois le fil de pensés est simplement si rapide, si vif et si long, qu’il paraît n’avoir aucun sens.  Tu sais pourtant ,tes parents te l’ont toujours répété qu’il faut essayer de contrôler ça. De contrôler les mots qui sortent de ta bouche, qu’il faut pas te laisser raconter n’importe quoi parce que tu finis par avoir l’air vraiment bizarre. Et tu vois aux yeux du père d’Arwa, que bizarre, tu l’es. Il te regarde avec cet air qui se veut neutre et il dit pas grand chose. Mais tu vois bien dans ses yeux qu’il a l’air de te juger. Gravement te juger. Et après il va raconter ça à la mère d’Arwa et après il va dire à Arwa qu’elle doit plus te voir parce que t’es pas fréquentable et qu’en plus t’es plus vieux qu’elle. Et après vous ne pourrez plus jamais vous voir et elle va se marier avec un monsieur qui s’appellera Francis et qui lui dira tout le temps “boite vers moi, bébé.” et il fera des blagues pas drôle comme ça. Et ils auront des enfants pas beaux. Et toi tu seras seul parce que tu es trop, trop , trop bizarre.  Et personne voudra jamais se marier avec un gars bizarre comme toi et qui en plus est légiste. Et tu finiras par parler seul avec des cadavres, même si tu le fais déjà, ce sera encore plus glauque quand tu seras seul et célibataire depuis trente ans. Et les gens voudront plus s’approcher de toi parce que t’auras l’air fou. Et après tu vas mourir tout seul dans la salle d’autopsie. Et c’est à toi qu’on fera une autopsie. Ce serait pratique, remarque parce qu’ils auraient même pas besoin de te déplacer. Tu serais déjà sur place. Ils auraient juste à te mettre sur une table. Et ce serait ton apprenti, celui qui est capable de confondre une rate et un pancréas qui fera ton autopsie. Et ce sera mal fait et de cette façon, même si on t’as tué, personne ne le saura jamais. Tu peux pas. Tu devrais écouter tes parents si tu veux pas te faire tuer et te faire autopsier par Barry. Barry est trop naze comme légiste et tu seras ultra moche pour ton enterrement. Et la seule qui pleurera ce sera Lynn mais après, elle va rencontrer Barry et te remplacer par lui. Tu veux pas être remplacer par Barry.  Et tu veux pas aussi que le père d’Arwa dise à sa mère que t’es bizarre. Parce que sa mère elle a l’air de pas trop rigolé et qu’elle va dire à Arwa que tu peux plus la voir car t’aime pas les chèvres.  Et aussi que t’es un mec chelou qui dit n’importe quoi tout le temps. Ce serait justifier. T’as crier que tu aimais pas les chèvres.

Et s’ils pensaient que tu aimes pas les animaux ? Que t’es ce genre de tortionnaire qui jette des chatons par la fenêtre et qui mettent des coups de pieds à des chiens ?  T’as dis que t’aimais pas les chèvres mais si ça se trouve, c’est l’animal totem de leurs famille. T’y as pensé à ça ?  Ça se trouve que dans leurs religion, la chèvre c’est un animal sacré. Ça se trouve ils pensent que c’est une insulte. Que tu viens directement insulter leur culture d’adorateurs de chèvres. T’as pas honte ? C’est pas comme ça que tes parents t’ont éduquer !  Non pas du tout. Et peut-être que Arwa est gentille et compréhensive. Mais, si t’insulte ses chèvres sacrées, elle voudra sans doute plus passer du temps avec toi. Encore moins sortir avec toi. Et ça, tu le sais.   Et puis Arwa elle rigole. Elle rigole parce t’es ridicule. Elle veut pas sortir avec un gars ridicule. T’es sûr qu’elle veut un mec baraqué et un peu con mais gentil qui lui offrira des trucs sympa. Et puis qui a pas des tâches de sang tout le temps sur lui. Et puis en plus à chaque fois que tu parles de ton métier, elle a l’air dégoutée et puis elle aime pas les films d’horreur. Elle va te friendzoné et après elle te parlera de Barry et du fait que lui, il est gentil et pas bizarre. Elle peut pas sortir avec Barry !  


Et puis en plus ça se trouve qu’elle te prends pour un pervers narcissique qui a décider de ce qu’elle devait boire à sa place parce qu’il lui laisse aucune liberté. Ça se trouve elle déteste le jus d’orange. Et peut-être même qu’elle est allergique et qu’elle croit que tu veux la tuer comme la chèvre. «- Attends, attends… Tu veux un rencard, tu veux qu’on se mette en couple, ou tu veux un alibi parce que t’as violé une chèvre ? Je t’avoue que j’ai du mal à cerner la question. Mais sinon, je suis contente de te voir Jalys, ça faisait un moment.»  Tu vois ? Tu vois ? Elle pense que t’es complètement fou. Et en plus, elle comprends rien à ce que tu lui veux. Il faudrait que t’apprenne à te calmer mais tu sais pas. Ça fonctionne pas. Et sous la pression, tu sens ton pieds commencer à taper sur le sol, un peu trop agité.  Qu’est-ce que tu veux en fait ? T’as presque déjà oublié pourquoi t’es là.  Ton cerveau a déjà fait un trop long chemin et il te faut fermer les yeux une seconde pour retracer le chemin parcourus par ton crâne pour te souvenir d’où tu viens et ce que tu venais faire ici. Le soucis c’est que tu y arrive pas et tu hausses finalement les épaules. Tu voulais juste voir Arwa, c’est tout ce dont tu te souviens. Tu voulais la voir et lui donner cette fleurs qui pends entre tes mains et que t’as déjà trop abîmé à force d’agitation.  Tu la lui tends. «- Les deux ! Enfin j’ai pas violé une chèvre. Je suis pas zoophile. Même si c’est vrai que y’a des légendes sur les légistes et leurs sexualité bizarre, je suis pas comme ça. Enfin peut-être que Barry est comme ça. Je l’ai vu regarder les seins siliconé d’une dame morte la dernière fois. C’était bizarre. »  T’as encore perdu ce que tu voulais dire. Ça t’énerve alors tu grogne un peu contre toi-même. Tu voulais dire quoi ? L’inviter à boire un verre. Mais pas d’alcool car tu veux pas que ses parents pensent que tu veux la violé. «- Je veux un rencard. Enfin si toi tu veux. Je suis pas un pervers narcissique. Je vais pas t’obliger. Mais un rencard j’aimerais bien. Avec toi. Je t’ai acheter une fleurs. Mais elle est abîmé maintenant. Et un peu moche. À la base elle était jolie. Comme toi. Enfin t’es toujours jolie toi. T’étais pas jolie à la base et maintenant tu l’es plus. T’es toujours jolie. » Tu parles trop vite et tu te rends compte que c’est de pire en pire. De plus en plus une catastrophe. Alors tu sais pas trop. Elle te regarde un peu bizarrement ou alors peut-être que c’est toi. Tu lui tends la fleur et après tu tourne les talons. Tu t’es peut-être assez mit la honte pour aujourd’hui.  «- Je suis désolé. J’aurais dû te prévenir ? Sans doute. Je voulais pas insulter votre religion. C’est juste que je t’aime bien. Mais je sais que je suis bizarre. Je voulais juste te voir. Merci pour la fleur. »  Tu dis et puis tu lui fais un signe avant de repartir d’où tu viens. T’aurais peut-être dû venir avec Lynn. Elle sait mieux s’exprimer que toi. Ou alors elle t’aurait expliquer ce qu’il faut dire et ne pas dire. T’es presque certain qu’elle te dirait de ne pas parler de Barry et des seins de cadavres. Presque à 100%.  Le fait est, que c’est peut-être trop tard. T’aimerais vraiment avoir une barrière entre ton cerveau et ta bouche, qui laisserait passer que les informations utiles. Ce serait vraiment, vraiment, vraiment sympa. T’as hâte que la médecine invente ça.


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Re: Paradise Circus ;Arwa
Lun 30 Sep - 18:31
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Arwa s’en voulait un peu d’avoir ri. Elle n’avait pas voulu se moquer, mais il était vrai qu’elle avait tendance à tout vouloir prendre à la rigolade. Peut-être qu’elle devrait pas. Peut-être que Jalys allait mal le prendre, lui qui était venu jusqu’à chez elle pour la voir, probablement pour lui faire la surprise même. Est-ce qu’elle devait s’excuser, pour ça ? Il avait l’air de s’agiter, sans qu’elle sache trop si c’était là l’expression d’une forme de malaise ou quelque chose d’autre. De l’impatience peut-être ? Si c’était ça, elle n’y pouvait rien si elle n’avait pas compris ce qu’il lui voulait. Peut-être qu’elle était un peu trop bête pour lui, peut-être qu’elle était juste incapable de suivre le flot des pensées des gens intelligents, aussi intelligents que Jalys le légiste un peu bizarre mais surtout vraiment gentil. Alors elle attendit qu’il l’éclaire, mais il se contenta d’abord de fermer les yeux comme s’il avait besoin de se concentrer pour répondre. Arwa n’avait pourtant pas l’impression d’avoir posé une question piège. Etait-ce si dur de simplement lui dire ce qu’il voulait précisément ? Elle pourrait lui répondre oui, non, autre chose avec bien plus de mots si jamais il lui prenait l’idée saugrenue de poser une question ouverte, mais pour ça elle avait besoin qu’il soit plus clair. Mais il préféra apparemment commencer par hausser les épaules, ce qui tira une moue interrogative à Arwa, toujours appuyée contre le meuble de l’entrée.

Et elle le vit lui tendre une fleur. A vrai dire, elle n’avait même pas vraiment remarqué qu’il la tenait entre ses doigts, elle se demanda presque s’il ne l’avait pas dissimulée dans son dos jusque là, sans obtenir de réponse. Elle fut surprise, la musicienne, si bien qu’il y eut un léger délais, quelques secondes pendant lesquelles elle laissa son pauvre visiteur lui tendre son présent sans bouger avant de parvenir à bouger une main pour saisir doucement la fleur. Elle avait sans doute été très jolie, au départ, mais il fallait être honnête : elle semblait bien abîmée. Elle avait dû souffrir du trajet, c’était fragile ces choses là, ou peut-être simplement de l’hyperactivité de Jalys. Arwa ne savait pas si ce trouble le touchait réellement, mais elle savait en tout cas qu’il ne restait jamais en place et s’il l’avait tripotée avec la même vivacité qu’il mettait à bouger son pied, pas étonnant que le pauvre végétal ait un peu souffert. Ses yeux se baissèrent justement sur les pétales. Il lui avait offert une fleur… C’était si… Si mignon…

 «- Les deux ! Enfin j’ai pas violé une chèvre. Je suis pas zoophile. Même si c’est vrai que y’a des légendes sur les légistes et leurs sexualité bizarre, je suis pas comme ça. Enfin peut-être que Barry est comme ça. Je l’ai vu regarder les seins siliconé d’une dame morte la dernière fois. C’était bizarre. »

Il la faisait rire. Elle aurait aimé se retenir un peu mais là c’était vraiment trop difficile. Est-ce que c’était le contenu qui était si hilarant ou simplement le mélange de sérieux et de gêne avec lesquels il débitait ces mots là, en essayant de la rassurer sur le fait qu’il n’avait pas une sexualité déviante malgré quelques préjugés difficilement crédibles et le regard libidineux de quelqu’un qui devait sans doute être son collègue. Ou son prof. Ou son apprenti. Arwa ne savait pas ce qui était réel… Et ce qui serait le pire, parmi toutes ces possibilités là, si l’une d’entre elle était la bonne. Mais elle n’eut que le temps de mettre fin à son éclat de rire, pas celui de répondre, quand il reprit.

«- Je veux un rencard. Enfin si toi tu veux. Je suis pas un pervers narcissique. Je vais pas t’obliger. Mais un rencard j’aimerais bien. Avec toi. Je t’ai acheter une fleurs. Mais elle est abîmé maintenant. Et un peu moche. À la base elle était jolie. Comme toi. Enfin t’es toujours jolie toi. T’étais pas jolie à la base et maintenant tu l’es plus. T’es toujours jolie. »

Cette fois-ci, elle ne rit pas. Elle sourit, tout simplement, sans le quitter des yeux. Et ses yeux à elle, ils semblaient sourire aussi. Ça lui faisait plaisir. Elle avait déjà parlé à ses amis du fait que Jalys lui plaisait bien mais que cette histoire n’avançait pas vraiment, ça, ce serait déjà un sacré pas en avant. Un rencard ! La demande avait été compréhensible, ils avançaient bien… Enfin…

- Euh, c’est gentil j’imagine ?


Elle le regardait d’un air un peu perdu, il fallait avouer. Apparemment le plus important à retenir c’était qu’il la trouvait belle, mais Arwa aurait tout de même apprécié comprendre le cheminement de ses phrases. En se les repassant dans ses pensées, elle finit par réussir à tout remettre dans l’ordre. Ce n’était pas que c’était compliqué, c’était juste qu’il parlait vite et avec un tel naturel qu’il avait l’air de trouver ça évident, ce qui n’était pas son cas à elle. Alors elle ouvrit la bouche, prête à accepter sa proposition, à lui demander où il voulait aller, s’il voulait y aller maintenant… Mais toujours pas le temps de répondre, parce que Jalys était bavard, pressé peut-être. Peut-être qu’il n’avait pas toute la journée, qu’ils préférerait finir cette conversation une autre fois ? Ça semblait un peu impoli aux yeux d’Arwa de faire ce chemin pour venir lui parler deux minutes et partir sans la laisser parler elle parce qu’il avait tout de même autre chose à faire. Mais ça ne devait pas être ça, hein ? Jalys était un peu bizarre, mais pas impoli à ce point. Ou alors, ce serait une bonne raison pour l’envoyer paître et lui refuser ce fameux rencard.

 «- Je suis désolé. J’aurais dû te prévenir ? Sans doute. Je voulais pas insulter votre religion. C’est juste que je t’aime bien. Mais je sais que je suis bizarre. Je voulais juste te voir. Merci pour la fleur. » 

Pourquoi diable parlait-il de religion ? Déjà qu’il avait parlé de viol de chèvre en lui proposant un rendez-vous et que ce n’était pas franchement romantique, là ça devenait encore plus étrange… Parce qu’elle ne pouvait pas considérer qu’il y avait une forme de blague là dessous, plus ou moins explicite. Comment aurait-il pu insulter sa religion ? Avait-elle seulement une religion ? Qu’en savait-il ? Pourquoi cette crainte de l’avoir heurtée à ce sujet, tout à coup ?Arwa le vit faire un signe de main et il lui fallut quelques secondes peut-être un peu longues pour se tirer de ses pensées et comprendre qu’il était en train de partir et qu’elle n’avait toujours pas eu l’occasion de lui dire ce qu’elle pensait de cette intervention pour le moins… Particulière ?

- Eh ! Euh… Attends ?

Mais il avait déjà marché un peu Jalys, assez pour que ce soit bizarre de lui parler depuis l’entrée de chez elle. Alors Arwa, pieds nus, s’avança un peu dehors, relâchant le meuble qui avait été jusque là une aide précieuse. Sans canne, elle ne pourrait pas rester bien longtemps debout en appui sur ses deux jambes, elle avait finir dans une position bizarre avec tout le poids sur sa jambe intacte ou alors par terre, mais elle n’y pensait même pas. Elle se contenta de boiter jusqu’à son ami.

- Merci pour la fleur, c’est gentil, et c’est pas grave si elle est un peu abîmée.

Elle essayait un peu de prendre les choses dans l’ordre pour ne rien oublier mais ce n’était pas facile de savoir exactement ce qu’était l’ordre des choses, justement, quand on discutait avec quelqu’un comme Jalys. Elle sentit un peu sa jambe trembler, ce qui la poussa à continuer d’un air peut-être un peu pressé, se doutant bien qu’elle n’allait pas retenir Jalys en se contentant de le remercier pour les fleurs.

- C’est d’accord pour le rencard. Comme ça, t’auras le temps de m’expliquer pourquoi tu parles de ma religion, pourquoi tu me dis merci pour la fleur, et pourquoi tu te trouves bizarre. Tu… Tu veux faire ça quand ?
Re: Paradise Circus ;Arwa
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